Depuis
plus de 3 mois de nombreux demandeurs d’asile, réfugiés et sans
papiers (dont des familles avec enfants en bas âge) dorment sous
tente à Clermont-Ferrand car il n’y a pas de place dans les
logements d’urgence.
Rien
n’a bougé jusqu’alors,
les
autorités les ignorant complètement.
En
lien avec les syndicats étudiants (UNEF et Solidaires) et le Réseau
Éducation Sans Frontière (RESF) et avec l’accord des personnes
concernés par cette situation de les installer sur le parvis
extérieur de la faculté de lettre le mardi 3 octobre pour rendre
plus visible leur situation dramatique.
Ce
sont en tout plus de 100 personnes dont 40 enfants.
Deux
mobilisations ont eu lieu, une première le mercredi 4 octobre, pour
soutenir une délégation qui était reçu à la préfecture et une
deuxième le vendredi 6 octobre pour exiger la régularisation de
tous les sans papiers et le relogement immédiat et de façon pérenne
de toutes les personnes présentes sur le campement.
La
solidarité s’organise.
La
préfecture reloge certaines personnes au compte-goutte, mais ne veut
pas du tout entendre parler des personnes déboutées du droit
d’Asile.
Le
NPA apporte toute sa solidarité aux personnes vivant dans ce
campement ainsi qu'à leurs soutiens
Le
NPA dénonce cette situation dramatique ainsi que la méthode de
la préfecture visant à faire le tri entre les « bons et mauvais
migrants »
Le
NPA exige l’application de la loi de réquisition des logements
vides afin que l’ensemble des personnes dormant dehors puisse avoir
un logement
Le
NPA exige qu'un hébergement soit fourni à tous les demandeurs
d'asile durant l'intégralité de leur procédure
Le
NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
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