Ce
mardi 24 octobre, le campement de la Fac de Lettres attaquera sa 4ème
semaine, et plus de 100 personnes, dont des bébés sont toujours
sans solutions pour passer l’hiver sous un toit !
Nous
devons absolument accroître la pression sur les pouvoirs publics
pour qu’ils trouvent enfin des solutions à la hauteur de l’urgence
de la situation.
Il n’y a pas d’autre solution que la mobilisation populaire pour faire bouger l’État, le Département et la Mairie, qu’ils prennent enfin leurs responsabilités, appliquent la loi et proposent un toit pour toutes et tous, au moins jusqu’à la fin de l’hiver.
Cette
semaine :
GRANDE REUNION D’INFORMATION
animée
par RESF 63 et l'Unef Auvergne
ouverte
à tou.te.s,
à
destination des étudiants et de la communauté universitaire et les
enseignant.e.s de l’université à l’origine d’une lettre
ouverte en soutien aux migrants.
Mardi 24 octobre,
Mardi 24 octobre,
à
12h15 :
Amphi 3 de la fac de Lettres,
Amphi 3 de la fac de Lettres,
29
bd Gergovia,
GRANDE
MANIFESTATION
au
départ de la Fac de Lettres, dont le trajet passera devant
différentes collectivités locales pour arriver devant la
préfecture.
Mercredi
25 octobre,
à
17h30 fac de lettre
Le
NPA appelle à participer à ces 2 initiatives et aussi à signer la
pétition de RESF 63,(ICI) qui
dépasse déjà les 3000 signataires : Change.org : Un
Toit c'est un Droit
Rapide
compte-rendu de la situation
Depuis
4 semaines, la Préfecture a rattrapé son retard, en commençant à
héberger en CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile ),
environ 70 personnes.
En
revanche, elle ne propose aucune véritable solution pour celles et
ceux qui ne sont pas encore dans la procédure de demande d’asile,
ou qui ont déjà vu leur demande rejetée (les « déboutés »
actuellement sans-papiers, donc sans aucun droits !)
Le
Conseil Départemental, en dehors d’une rapide visite d’Alexandre
Pourchon, vice-président aux affaires sociales, n’a encore rien
proposé :
-
ni pour les 80 mineurs étrangers arrivés seuls en France (dont 45
sont « hébergés » dans un squat tenu par des membres de
RESF 63, les autres chez des militant.e.s...)
-
ni pour les familles avec enfants (dont un bébé de 4 mois arrivé
la semaine dernière) ou femmes enceintes qui dorment sous les tentes
de la Fac de Lettres.
Le
Maire de Clermont-Fd a fini par proposer une rencontre avec les
différentes associations parties prenantes, mais sans s’engager
sur rien, alors qu'il détient le pouvoir de réquisitionner l'un des
nombreux bâtiments publics vacants.
Si
la solidarité au quotidien, indispensable à la survie, ne faiblit
pas, nous devons pousser les pouvoirs publics à trouver une solution
pour faire appliquer la loi, à savoir : l’hébergement d’urgence
est inconditionnel, et n’a à prendre en compte ni la nationalité,
ni la situation administrative des personnes à la rue.
Pourtant,
depuis le mandat de Nicolas Sarkozy, il devient de plus en plus
difficile d’obtenir un simple titre de séjour. Aujourd’hui, les
conditions d’obtention du statut de réfugié sont extrêmement
restreintes (à peine 30 % des demandes, contre 50 % en Angleterre et
en Allemagne, 60 % en Suède…).
Pour
les « débouté.e.s », on ne délivre quasiment plus aucun
titre de séjour, ce qui est une régression gravissime et hypocrite
: sans le droit de travailler, sans revenus, ils sont dans tous les
cas incapables de quitter le territoire, et une expulsion d’une
seule personne coûte en moyenne entre 20 000 € et 40 000 €…
Voici
le lien d’un article de la CNCDH (Commission Nationale Consultative
sur le Droits de l’Homme) qui s’indigne violemment de la
politique menée par le gouvernement Macron en matière d’accueil
des étrangers.(ICI)
La
seule solution pour se faire entendre, c’est de se mobiliser au
côté des exilé.e.s. pour que leurs droits soient enfin respectés
!
Soyons
très nombreux à signer la pétition, et à manifester mercredi 25
pour les droits humains les plus élémentaires !
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