mardi 31 octobre 2017

#ClermontFacSolidaire : une belle victoire, un premier pas.

Communiqué de RESF 63 du 30 octobre 2017


25 jours de bataille. C'est le temps qu'il a fallu pour que la Préfecture accepte de respecter le droit inconditionnel à l'hébergement des exilé.e.s à Clermont-Ferrand.

Près d'un mois durant, militant.e.s et citoyen.ne.s ont permis à près de 200 personnes de survivre ensemble, dans les jardins de la fac de Lettres, jusqu'à ce qu'elles se voient proposer un toit pour passer l'hiver.

Grâce à des solidarités qui n'ont fait que s'amplifier, et à des mobilisations qui n'ont fait que s'élargir, nous avons réussi à obliger la Préfecture à prendre la mesure de l'urgence du
problème, et à agir en conséquence.

Pourtant, cela ne constitue qu'un premier pas. Nous attendons toujours que le Conseil départemental du Puy-de-Dôme fasse de même, et propose un hébergement et accompagnement aux 80 enfants étrangers, arrivé.e.s seul.e.s sur le territoire français, et qui n'ont trouvé d'autre refuge que celui des militant.e.s et des citoyen.ne.s de Clermont-Ferrand. Certain.e.s sont hébergé.e.s chez l'habitant, 47 d'entre eux vivent dans un squat, où la bienveillance et la chaleur humaine ne remplacent pas une
véritable prise en charge leur permettant de s'envisager un avenir.

Nous appelons donc, une fois de plus, les autorités à prendre leurs responsabilités.

Si une action d'urgence, comme à la fac de Lettres, est indispensable aujourd'hui pour permettre à ces enfants de passer l'hiver au chaud et d'espérer s'insérer dans notre société, nous rappelons encore et toujours que la véritable solution réside dans l'octroi de titres de séjour à toutes et tous.

D'ores et déjà, nous savons que plusieurs personnes ont été hébergées pour quelques nuits seulement et se retrouvent dès le 30 octobre sans solution. En outre, d'autres personnes, d'autres familles vont aussi très rapidement se retrouver sans hébergement (les périodes de prise en charge arrivant bientôt à terme).

Nous rappelons que l'engagement de la Préfecture consistait à mettre ces personnes à l'abri pour l'hiver. Nous restons très vigilants et mobilisés quand à la mise en oeuvre de cet engagement.

À l'opposé de la logique de fermeture des frontières, qui ne produit que de la misère, des sans droits et des expulsions aussi coûteuses qu'indignes, nous défendons encore et toujours la régularisation comme seule solution capable de permettre à chacun.e de reprendre une vie autonome, de contribuer à la richesse et à la solidarité nationale, et de vivre, enfin libres, au « pays des droits de l'homme ».

Pour faire le point sur ces situations et la suite de notre mobilisation, nous donnons rendez-vous à la presse

JEUDI 2 novembre à 11h dans les locaux de la Ligue des Droits de l'Homme (centre Jean Richepin, 21 rue Jean Richepin).

« PLAN ÉTUDIANTS » DU GOUVERNEMENT : UNE ATTAQUE GÉNÉRALISÉE ET INACCEPTABLE SUR LES UNIVERSITÉS

Communiqué de presse du NPA Jeunes


Ce lundi 30 octobre, le premier ministre et les ministres de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur ont présenté leur « plan étudiants » en donnant les principaux éléments des réformes concernant l’Enseignement Supérieur, et notamment l’accès à l’université.

Toutes les annonces faites pour le gouvernement sont des reculs sociaux pour les étudiants, au service d’une université qui est de plus en plus taillée sur mesure pour les besoins du patronat et qui cherche à exclure de plus en plus les classes populaires des universités.

Depuis des années, le gouvernement a bien installé les conditions de la destruction d’une université qui se voulait « ouverte à tous » (dans les textes au moins), en réduisant les budgets des universités tandis que le nombre d’étudiants augmentait inexorablement :

entre 2009 et 2017, alors que le nombre d’étudiants a augmenté de 235 000, les budgets se sont réduits de 660 millions d’euros.

La dégradation des conditions d'études s'est accentuée avec les lois LRU et Fioraso. Évidemment, face au manque de moyens et de places, le gouvernement a instauré le pire des systèmes, le tirage au sort. Ce tirage au sort, qui a empêché cette année 3000 étudiants bacheliers d’entrer dans l’enseignement supérieur, est agité par le gouvernement comme un prétexte pour imposer une sélection à l’université, et de détruire l’accès à l’enseignement supérieur. Frédérique Vidal l’a ainsi présenté : « on a veut passer du supérieur pour tous à la réussite dans le supérieur pour chacun », ou comment expliquer qu’on veut arrêter de faire des études un droit, et qu’on doit ériger la concurrence en devoir.

Quelles sont les pistes évoquées
par le gouvernement ?

L’idée principale est de faire passer la sélection en licence via des « attendus », fixés filière par filière. Ces « attendus », qui ne sont d’autres que des prérequis, et une forme réelle de sélection, pourront être d’ordre divers : notes, type de bac, motivation des lycéens, activités extra-scolaires, ainsi que les avis du conseil de classe.

Si le lycéen n’a pas les prérequis nécessaires, les universités pourront l’obliger à suivre certains modules en plus, ou bien des stages d’été, voir parfois une année entière de mise à niveau.

Par exemple, si vous êtes en bac professionnel, impossible d’aller directement dans une licence de sciences sociales, il faudra vous « mettre à niveau ».

Par ailleurs, les universités auront le pouvoir de refuser simplement les étudiants, « à conditions qu’il n’y ait pas assez de place dans la filière ». Quand on sait le nombre de licences surchargées, on voit que cela équivaut à instaurer une sélection pratiquement partout, en veillant à laisser toutes les formations sous pressions pour qu’elles puissent effectuer une sélection.

Par ailleurs, pour sélectionner les étudiants, les universités auront maintenant à leur disposition les avis des conseils de classe de tous les élèves via, des « fiches avenirs » concoctées aux conseils de classe du premier et deuxième trimestre de terminale.

Ces fiches avenirs seront un bon moyen de rompre l’égalité qu’il y avait auparavant, quand le BAC signifiait une autorisation d’accès à l’enseignement supérieur : cela est fini.

Le gouvernement souhaite aussi instaurer un « contrat de réussite pédagogique » entre les étudiants et leurs professeurs à l’université. Ce contrat va agir sur les étudiants comme un couperet sur leur nuque durant toute leur scolarité, d’autant plus pour les boursiers.

En effet, ce contrat devrait signifier qu’il ne suffit plus d’avoir la moyenne aux partiels pour « réussir », mais qu’une équipe pédagogique pourrait écrémer ses promotions chaque année, en enlevant les « moins bons éléments ».

Par ailleurs, le gouvernement souhaite « garantir » les bourses sur ce contrat de réussite. Que cela veut-il dire ? Il ne suffira plus d’être assidu à ses cours pour obtenir le maintien de sa bourse ; il faudra aussi « réussir ». Un redoublement équivaudra-t-il à un retrait de la bourse ?

Cette perspective montre l’étendue et la gravité des attaques contre la jeunesse.

De plus, la réforme prévoit la possibilité de valider sa Licence entre 2 et 4 ans. C'est la mise en place d'une Licence à plusieurs vitesses. Certains étudiants auront les capacités sûrement pour valider les 180 ECTS, nécessaires pour une licence, en 2 ans. Mais quand on sait que plus de 50% des étudiants doivent se salarier pendant leurs études, et que les conditions d'études sont totalement différentes selon les universités, un grand nom d'entre eux seront de fait obligé de prendre plus de temps pour valider.

Et à la clé, c'est une hiérarchisation des diplômes, et une casse de leur valeur, qui se profile.

Par ailleurs, les annonces concernant la « lutte contre la précarité » sont au mieux ridicules, au pire inquiétantes. En effet, en guise de « progrès » pour les étudiants, le gouvernement a dit vouloir s’engager à ce que les bourses soient payées en temps et en heures, comme si cela ne devrait pas être déjà le cas !

Par ailleurs, il a été annoncé une réflexion sur une « aide globale d’autonomie ». Dans le rapport Filâtre, l’idée était aussi évoquée de fusionner les Bourses sur critères sociaux et les APL ; cette proposition ne permettra que de retirer les bourses à certains étudiants, ce qui est inacceptable.

Pour toutes ces raisons, le NPA-Jeunes dénonce ce « plan étudiants », présenté comme une grande avancée pour les 2,5 millions d’étudiants sur le territoire.

Sur tous ses aspects, ce sont des reculs pour tous les étudiant-e-s, qu’ils soient à la fac, en BTS, en IUT, ou même dans les écoles d’ingénieur ou d’économie.

Ce « plan étudiants », est la suite logique des réformes entamées dans les années 2000 avec le processus de Bologne, et qui n’ont fait que renforcer la concurrence entre les universités, avec l’instauration de « facs d’élites » et de l’autre côté des « facs poubelles ».

Pendant que tout le Code du travail est minutieusement détruit avec les ordonnances, et que le gouvernement s’attaque à l’assurance chômage, le NPA-Jeunes cherchera à construire, sur toutes les universités et les lycées où il est présent, en collaboration avec toutes les organisations de jeunesses, une mobilisation qui doit être massive contre ces propositions gouvernementale.

La jeunesse, qui est la première touchée par la précarité, le chômage, et la casse des universités, doit aujourd’hui reprendre le chemin de la rue.

Dès le 16 novembre, partout ou c'est possible, le NPA Jeunes appelle a la constitution d'assemblées générales étudiantes et lycéennes contre ces réformes, et appelle à rejoindre les manifestations organisées contre les réformes du code du travail.

dimanche 29 octobre 2017

SOLIDARITÉ ET UNITÉ EN DÉFENSE DE LA SOUVERAINETÉ CATALANE

Communiqué du NPA du 29 octobre 2017


Le NPA, qui a soutenu depuis le début le droit démocratique à l’autodétermination du peuple de Catalogne, salue la proclamation de la République indépendante catalane, une décision qui respecte la volonté majoritaire du référendum du 1er octobre.

La Catalogne vient d’ouvrir un processus qui - en s’élargissant aux mouvements démocratiques et sociaux aussi en dehors de la Catalogne et en les mobilisant - peut en finir avec le régime espagnol de 1978, issu du franquisme, et répondre aux besoins et aspirations populaires.

Loin d’être un choix égoïste, malgré ses contradictions le mouvement indépendantiste favorise aujourd’hui les revendications sociales pour l’accueil des migrants, contre les banques, contre le mal logement, contre la répression policière.

La mobilisation de la population catalane est de plus en plus massive face aux attaques violemment antidémocratiques du pouvoir de l’État espagnol, dans les manifestations et surtout dans les Comités de défense de la République.

Le NPA salue cette auto-organisation et le processus constituant qui doit maintenant s’ouvrir, pour la fin de la monarchie, pour une république sociale qui ôte aux puissants le droit de décider pour les classes populaires.

Le processus en Catalogne sera un encouragement pour les classes populaires dans le reste de l'Europe à lutter pour leurs droits démocratiques et sociaux gravement remis en cause par les politiques capitalistes.

Face au coup d’état de Rajoy contre la Généralité, contre les arrestations, il est urgent que se construise en France et dans toute l’Europe un front unitaire démocratique le plus large possible pour défendre le droit de la Catalogne à disposer d’elle-même et pour dénoncer le soutien que lui apportent Emmanuel Macron et l’Union européenne.


jeudi 26 octobre 2017

CONSTRUIRE UN MOUVEMENT CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

L’affaire Weinstein a été un déclencheur pour libérer la parole des femmes qui se sont mises à raconter les violences dont elles ont été victimes avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MeToo…

Mais pour mettre fin aux violences il ne suffira pas de les visibiliser sur internet même si c’est une étape nécessaire. Se pose donc maintenant la question des suites à donner…

Refuser la remise en cause de la parole des femmes !

Certain-e-s éditorialistes et personnalités politiques ont été rapides à condamner cette soi-disant chasse aux sorcières. Ils ont expliqué que cela pouvait avoir des conséquences disproportionnées et ont essayé de jeter le doute sur les accusations portées par les femmes en posant la question : « et si elles mentaient ? »

Le soupçon est toujours de mise. Pourtant, il y a tant de barrières qui empêchent de raconter les violences...

Rappelons quelques chiffres qui permettent de mesurer l’ampleur du phénomène des violences et de la faiblesse des condamnations qui leurs sont liées : 84 000 femmes subissent chaque année des violences sexuelles en France. 90% connaissent l’agresseur et seulement 10% portent plainte. Et encore pire, en 2014, seuls 5139 hommes ont été condamnés.

Dénoncer les violences pour les rendre visibles !

Ce mouvement sur les réseaux sociaux a eu quelque chose d’incroyablement positif : rendre visible un problème structurel. C’est une étape nécessaire pour combattre les violences. Il faut maintenant passer de la dénonciation de ces violences par les femmes à leur condamnation par l’ensemble de la société.

De #MeToo à #WeTooGether

Une transformation militante est en train de se faire des rassemblements sont appelés dans de nombreuses villes de France.

L’initiative a rapidement trouvé un écho collectif et une dynamique militante. Le mot d’ordre est #Wetoogether : contraction de « nous aussi » et « nous ensemble ». Ces rassemblements sont positifs et offrent la possibilité de créer un mouvement qui sortirait des divisions du mouvement féministe en France.

Il faut à la fois travailler avec les organisations existantes qui portent une part de la mémoire des luttes de femmes et avec tous les nouveaux collectifs qui émergent notamment via les réseaux sociaux.

Construire un mouvement dans la durée
pour mettre fin aux violences et abattre le patriarcat !

Pour construire un mouvement de masse qui soit collectif et durable, et non un mouvement ponctuel initié d’en haut, il faut développer des structures d’auto-organisation : assemblées générales, collectifs de quartiers, structures syndicales, etc.

Le 29 octobre doit être un point de départ d’une mobilisation, à Clermont-Ferrand, le rassemblement a lieu à 10H30 Place de Jaude

avec en perspective la manifestation du 25 novembre.

Nous devons nous donner comme perspective la construction d’un mouvement de masse qui permette l’unité du mouvement féministe en favorisant l’auto-organisation. Ainsi, nous pourrons vraiment dire « nous toutes ensemble ».

Et si le mouvement féministe doit être autonome des organisations du mouvement ouvrier (dans le sens qu’il ne doit pas suivre leur agenda), il ne doit pas être déconnecté de la lutte des classes, car pour abattre le patriarcat c’est toute la société qu’il faut changer.

Ces dernières années, des mobilisations très importantes ont eu lieu contre les violences faites aux femmes en Argentine, en Italie, en Inde…


À moins d’un mois du 25 novembre, Journée internationale contre les violences faites aux femmes, il est possible et indispensable de construire un mouvement massif sur cette question en France aussi.

mercredi 25 octobre 2017

NON À LA RÉPRESSION SYNDICALE

À l’ISTRA, la répression continue après le licenciement l’année dernière d’une militante de Sud, c’est autour maintenant de Stéphane, d’être convoqué à un entretien préalable à licenciement le vendredi 27 octobre, un rassemblement est organisé ce jour là à partir de 8h30 devant l’ISTRA (av Marx Dormoy à Clermont-Ferrand) pour le soutenir à l’appel de l’intersyndical(CFDT, CGT, FO, FSU, SUD, UNEF)

à lire le tract intersyndical : ICI

À la croix marine, au service des tutelles, c’est 3 délégués SUD qui sont convoqués à des entretiens préalable à licenciement, le lundi 30 octobre.

3 salariés de la croix marine du service des tutelles ont été sanctionné par une mise à pied de 48h00, leurs collègues ont fait grève le 23 octobre pour demander des explications sur ses sanctions qui ne leur ont pas été donné. Cette grève a bien été suivi.



Ces salariés sont convoqué à des entretiens préalable à licenciement le lundi 30 octobre. L’intersyndical CGT et SUD appelle à venir se rassembler devant le siège de la croix marine(17 rue Doussinet à Clermont-Ferrand)

Lire le tract intersyndical : ICI

Le NPA dénonce cette répression syndicale qui s’amplifie
Le NPA apporte tout son soutien aux salariés touchés

Le NPA appelle à participer à ces rassemblements

lundi 23 octobre 2017

#ClermontFacSolidaire : LA LUTTE CONTINUE, POUR LA RÉGULARISATION DE TOUS ET TOUTES ET POUR L’ACCÈS À UN LOGEMENT

Ce mardi 24 octobre, le campement de la Fac de Lettres attaquera sa 4ème semaine, et plus de 100 personnes, dont des bébés sont toujours sans solutions pour passer l’hiver sous un toit !

Nous devons absolument accroître la pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils trouvent enfin des solutions à la hauteur de l’urgence de la situation.

Il n’y a pas d’autre solution que la mobilisation populaire pour faire bouger l’État, le Département et la Mairie, qu’ils prennent enfin leurs responsabilités, appliquent la loi et proposent un toit pour toutes et tous, au moins jusqu’à la fin de l’hiver.


Cette semaine :

GRANDE REUNION D’INFORMATION
animée par RESF 63 et l'Unef Auvergne
ouverte à tou.te.s,
à destination des étudiants et de la communauté universitaire et les enseignant.e.s de l’université à l’origine d’une lettre ouverte en soutien aux migrants.
Mardi 24 octobre,
à 12h15 :
Amphi 3 de la fac de Lettres,
 29 bd Gergovia,


GRANDE MANIFESTATION
au départ de la Fac de Lettres, dont le trajet passera devant différentes collectivités locales pour arriver devant la préfecture.
Mercredi 25 octobre,
à 17h30  fac de lettre


Le NPA appelle à participer à ces 2 initiatives et aussi à signer la pétition de RESF 63,(ICI) qui dépasse déjà les 3000 signataires : Change.org : Un Toit c'est un Droit




Rapide compte-rendu de la situation

Depuis 4 semaines, la Préfecture a rattrapé son retard, en commençant à héberger en CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile ), environ 70 personnes.

En revanche, elle ne propose aucune véritable solution pour celles et ceux qui ne sont pas encore dans la procédure de demande d’asile, ou qui ont déjà vu leur demande rejetée (les « déboutés » actuellement sans-papiers, donc sans aucun droits !)

Le Conseil Départemental, en dehors d’une rapide visite d’Alexandre Pourchon, vice-président aux affaires sociales, n’a encore rien proposé :

- ni pour les 80 mineurs étrangers arrivés seuls en France (dont 45 sont « hébergés » dans un squat tenu par des membres de RESF 63, les autres chez des militant.e.s...)

- ni pour les familles avec enfants (dont un bébé de 4 mois arrivé la semaine dernière) ou femmes enceintes qui dorment sous les tentes de la Fac de Lettres.


Le Maire de Clermont-Fd a fini par proposer une rencontre avec les différentes associations parties prenantes, mais sans s’engager sur rien, alors qu'il détient le pouvoir de réquisitionner l'un des nombreux bâtiments publics vacants.

Si la solidarité au quotidien, indispensable à la survie, ne faiblit pas, nous devons pousser les pouvoirs publics à trouver une solution pour faire appliquer la loi, à savoir : l’hébergement d’urgence est inconditionnel, et n’a à prendre en compte ni la nationalité, ni la situation administrative des personnes à la rue.

Pourtant, depuis le mandat de Nicolas Sarkozy, il devient de plus en plus difficile d’obtenir un simple titre de séjour. Aujourd’hui, les conditions d’obtention du statut de réfugié sont extrêmement restreintes (à peine 30 % des demandes, contre 50 % en Angleterre et en Allemagne, 60 % en Suède…).

Pour les « débouté.e.s », on ne délivre quasiment plus aucun titre de séjour, ce qui est une régression gravissime et hypocrite : sans le droit de travailler, sans revenus, ils sont dans tous les cas incapables de quitter le territoire, et une expulsion d’une seule personne coûte en moyenne entre 20 000 € et 40 000 €…

Voici le lien d’un article de la CNCDH (Commission Nationale Consultative sur le Droits de l’Homme) qui s’indigne violemment de la politique menée par le gouvernement Macron en matière d’accueil des étrangers.(ICI)

La seule solution pour se faire entendre, c’est de se mobiliser au côté des exilé.e.s. pour que leurs droits soient enfin respectés !

Soyons très nombreux à signer la pétition, et à manifester mercredi 25 pour les droits humains les plus élémentaires !


jeudi 19 octobre 2017

#ClermontFacSolidaire : VRAI FAUSSE RÉGULARISATION DES SANS PAPIERS


Face au refus de la préfecture et du Conseil départemental d’héberger, de régulariser, toutes celles et ceux qui ont décidé de se regrouper pour devenir visibles et être entendu-e, nous vous appelons à nous rejoindre encore plus nombreux


RASSEMBLEMENT
JEUDI 19 OCTOBRE 2017
Place de Jaude à Clermont-Ferrand
18H30 cercle de Silence avec la Cimade
19H00 parole de réfugié-e-s et
« régularisations populaires de sans papiers »


Depuis l’installation du campement des demandeurs d’asile sur les pelouses de la fac de Lettres le 3 octobre, la préfecture déclare avoir logé plus de 70 personnes. C’est une excellente nouvelle pour ses familles qui se trouvent simplement rétablies dans leurs droits. C’est une première avancée qui donne raison à une mobilisation qui ne faiblit pas. Encore 300 personnes à la manifestation du 14 octobre. Mais il en reste encore autant à reloger.


Malgré cela, la préfecture campe sur l’idée qu’il y a ceux qui ont vocation à être logés et ceux qui ont vocation à dormir dehors. Depuis toujours, nous refusons ce distingo qui condamne des familles à la rue parce que déboutées et donc sans-papiers.


Pour les jeunes isolés, la solidarité se renforce mais du côté du Conseil Départemental qui a en charge la protection de l’enfance rien ne bouge.


Face au refus de la préfecture et du Conseil départemental d’héberger toutes celles et ceux qui ont décidé de se regrouper pour devenir visibles et être entendu-e, nous vous appelons à nous rejoindre encore plus nombreux jeudi 19 octobre à partir de 18H Place de Jaude.


Le NPA appelle à participé à


>>>18H diffusion de tracts à la population


>>> 18H30 cercle du silence organisé par La Cimade 63.


>>> 19H prises de paroles des réfugié.e.s qui le souhaitent , slogans, état de la pétition populaire à l’adresse des autorités (ICI)


Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
Le NPA revendique le droit de circulation et d’installation
Le NPA exige que la loi de réquisition administrative des logements vides soit appliquée.




A cette occasion, pour montrer avec un peu d’humour que la rue peut décider nous organiserons une grande "vraie fausse régularisation".


Rejoignez nous. Plus nombreux.ses, plus fort.e.s !
Partager largement l’événement facebook dédié.







mercredi 18 octobre 2017

MACRON : LE GÂTEAU POUR LES RICHES, LES MIETTES POUR LES PAUVRES  

Dans son intervention de dimanche, Macron a confirmé qu’il défendait les classes supérieures, patronat et actionnaires. Il tente pour cela de nous faire croire que la lutte des classes n’existe plus.

En disant que « les entreprises sont des lieux où des hommes et des femmes sont engagés, certains mettent du capital et d’autres du travail », il nie que c’est le travail qui crée les richesses, des richesses que le capital accapare.
Il prétend également « que ceux qui réussiront pourront entraîner les autres », que donner aux plus riches permettrait aux pauvres de s’élever alors qu’en réalité, l’argent donné aux riches… vient des poches des pauvres !

Ce discours a pour fonction de faire croire à un intérêt commun entre travailleurs et capitalistes, et de dénigrer ceux qui résistent à sa politique et refusent les licenciements, les « activistes violents qui bloquent tout pour avoir des indemnités supra légales ». 

De nouvelles attaques en chantier

Sur l’éducation, il veut développer la sélection à l’entrée des universités. Il veut aussi renforcer la vieille recette de l’apprentissage, niant que ce sont toujours les diplômes généraux qui donnent un accès moins difficile à l’emploi.

Il va continuer à fliquer les chômeurs : « on doit toucher le chômage si on a un projet ». Il compare les chômeurs à des criminels, des « multirécidivistes du refus » et veut durcir les critères selon lesquels on ne pourrait pas refuser un emploi.
A cela s’ajoute la défense de sa politique pour les riches sur les impôts (réduction de l’ISF), sur le logement social (baisse des APL et attaque contre les bailleurs HLM).

Sur le harcèlement et les violences sexistes, il réussit le tour de force de partir de l’affaire Weinstein pour expliquer qu’il faudrait envoyer des policiers dans les quartiers populaires. 

Enfin, sur la question de l’immigration, il annonce un nouveau durcissement du droit au séjour et veut expulser les étrangers-ères, y compris celles et ceux en situation régulière, qui commettraient le moindre délit (comme frauder 5 fois le métro par exemple !).

Poursuivons la lutte contre ce gouvernement

Macron fait semblant de ne pas représenter les classes privilégiées, en expliquant que nous serions tous dans le même bain. En réalité, il tente de convaincre de ne pas lutter collectivement.

Les concertations actuelles entre le gouvernement et les syndicats sont un jeu de dupe : comment serait-il possible de discuter avec un gouvernement qui veut casser le droit du travail, réduire les libertés ?!

C’est dans la rue que la mobilisation doit continuer.

Les journées de mobilisation de septembre et octobre montrent qu’il est possible de nous battre massivement contre ce gouvernement mais, pour gagner, nous avons besoin d’un plan d’action unitaire, associant syndicats, associations et partis, pour la construction d’un mouvement d’ensemble contre la politique de Macron.

Nous devons en effet gagner le retrait de la loi travail et des ordonnances, de la loi sur la sécurité et imposer des mesures d’urgence pour arrêter les licenciements, partager le travail entre toutes et tous avec les 32 heures sans perte de salaire…

vendredi 13 octobre 2017

Communiqué du RESF 63 : Campement de migrant.e.s installé dans la faculté de lettres de Clermont-Ferrand.

Depuis le 3 octobre une centaine de demandeurs d'asiles et sans-papiers non hébergés, dont une quarantaine d'enfants ont posé leurs tentes dans l'enceinte de la faculté de lettres de Gergovia à Clermont-Ferrand. Ils viennent d’Albanie, de Russie, de Tchetchénie, du Kosovo, du Mali, d’Algérie...

Ailleurs dans un squat plus de trente cinq mineurs isolés venus de différents États africains « vivent » avec l’aide de militant-e-s de RESF. Avec le soutien des membres du Réseau Éducation Sans Frontières, les familles et les personnes isolées se sont regroupées pour faire respecter leur droit à un logement digne.

Depuis plusieurs mois, les services de l’État les laisse vivre dans le dénuement le plus total sans toit au dessus de leurs têtes, sans accès à l'eau ni à des sanitaires. Les pouvoirs publics (Préfecture, Mairie, Conseil Départemental) se renvoient la balle, laissant la situation pourrir et confrontant ces familles et ces enfants aux dangers et à l'insalubrité de la rue et maintenant au froid.

Plus d'une semaine après l'installation des exilé.e.s sans toit dans la cour de la faculté de lettres de l'Université Clermont-Auvergne, un premier bilan s'impose :

- 2 visites de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS), travaillant sous l'égide de la préfecture, n'ont permis aux pouvoirs publics que de commencer à rattraper leur retard : des demandeurs d'asile se sont vu proposer une place en CADA, une obligation dont l’État aurait du s'acquitter bien avant.

Quelques personnes se sont vus proposer des nuitées en hôtels, mais l'arrivée quotidienne de nouveaux exilé.e.s nous laisse penser que la préfecture tout en répondant à certaines situations se livre dans le même temps à un indigne jeu de «chaises musicales».

- Aucune avancée sur une véritable prise en charge des nouveaux arrivants en France : cette terrible régression, entamée sous la présidence de Nicolas Sarkozy et aggravée sous François Hollande, est devenue la norme.

Avant d'être officiellement reconnu comme demandeur d'asile, un nouvel arrivant doit attendre un rendez-vous à la préfecture, qu’il obtiendra un mois ou plus, plus tard. Alors qu'il s'agit du moment où ils sont les plus fragiles, les plus exposés, les exilé.e.s ne sont pas hébergés, en vertu d'une interprétation réductrice du droit.

Cette pratique est une honte sans nom. Elle est en grande partie responsable de la détresse des personnes que nous accueillons malgré nous sur la fac de Lettres.

- Aucune avancée non-plus sur la délivrance de simples titres de séjours aux déboutés du droit d'asile.

- Dans l'impossibilité d'expulser tous les « déboutés du droit d'asile » (en raison du coût de chacun de ces expulsions compris, entre 20 000 et 40 000€ par personne), l’État laisse donc volontairement des années durant des personnes, des familles entières sans droits, dans la peur permanente, cachées et donc dans l'impossibilité de s'insérer. Sans aides et sans le droit de travailler, cette situation plonge les exilé.es dans une profonde détresse à tous les niveaux (économique, sociale, psychique…) qui est un terreau fertile pour les organisations criminelles qui profitent de la misère.

Aujourd'hui, ces déboutés « sans-papiers » ne sont même plus hébergés : ils sont coincés ici, enfermés dehors, sans aucun moyen de travailler légalement. Cela constitue un profond déni de la réalité de la part des pouvoirs publics, ainsi qu'un profond mépris des droits humains élémentaires. Nombre de personnes sont aussi dans cette situation sur le campement de la faculté de lettres de Clermont-Ferrand.

- Pas le moindre contact avec le Conseil Départemental, pourtant en charge de la Protection de l'Enfance. Depuis une semaine, au moins 5 enfants de moins de 3 ans dorment sous la tente avec leurs parents à la faculté de lettres de Clermont-Ferrand. Mais certains n'ont pas connu de toit en dur depuis plusieurs mois.

-Pas le moindre contact du CD non plus concernant les mineurs étrangers arrivés seuls en France dont 80 au moins ont été expulsés de l'ASE. Parmi eux, 35 sont hébergés par les militant.e.s de RESF eux-mêmes, 35 en squat et les autres sont laissés à la rue, à la merci des réseaux mafieux et de prostitution.

- Enfin, mis à part 2 élus d'opposition(* Marianne Maximi et Alparslan Coskun.) Insoumis-Front de Gauche-Place au Peuple à la ville de Clermont-Ferrand qui sont présents quotidiennement comme militant-e-s pour donner la main à ce camp d'infortune, et 1 élue de la majorité municipale venue à titre personnel porter des dons, aucun autre représentant politique de l’État n'a daigné se préoccuper publiquement de la situation.

Aussi, nos revendications sont toujours les mêmes. Nous ne partirons pas tant que nous n'aurons pas obtenu :

- un hébergement stable et pérenne, pour l'ensemble des exilé.e.s présents sur le campement.

- la délivrance de titre de séjour à tous et toutes celles qui n'ont pas de papiers.

Nous sommes bien entendu ouverts à toute discussion avec les pouvoirs publics sur ces bases-là. Nous, simples citoyen.ne.s ne voulons plus effectuer gratuitement un travail qui est du ressort de l’État. Nous ne supportons plus, pour des considérations bassement politiciennes ou sous couvert de restrictions budgétaires, de voir ainsi piétiner les plus élémentaires des droits de l'Homme.


Articles de presse locaux
- France 3 Auvergne « Des migrants installent leur tente à la fac de lettres de Clermont-Ferrand »,
03/10/17
http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/migrants-installent-leur-tente-- France 3 Auvergne « Clermont-Ferrand : malgré des relogements, des migrants campent toujours à la
faculté de lettres », 09/10/17
http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/clermont-ferrand-malgre-- La Montagne « Les migrants de la place du 1er-Mai à Clermont-Ferrand s'installent à la fac de lettres », le
03/10/17
http://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/social/puy-de-dome/2017/10/03/les-migrants-de-la-place-du-1er-mai-a-clermont-- La Montagne « Clermont-Ferrand : quelques propositions de relogement aux migrants de la fac de lettres » le 09/10/17
http://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/social/puy-dedome/2017/10/09/clermont-ferrand-quelques-propositions-- La Montagne « Le campement des migrants de la fac de lettres de Clermont-Ferrand de plus en plus organisé » le 11/10/17
http://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/social/puy-de-dome/2017/10/11/le-campement-des-migrants-de-la-fac-de-- France Bleu « Clermont-Ferrand : les migrants de la fac de lettres manifestent pour ne pas tomber dans
l'oubli » le 06/10/17

https://www.francebleu.fr/infos/societe/clermont-ferrand-les-migrants-de-la-fac-de-lettres-manifestent-jusqu-a-la-prefecture

MIGRANTS : BIENVENUE , WELCOME / UN TOIT , UNE ECOLE , DES PAPIERS POUR TOUTES ET TOUS !

Depuis le 3 octobre une centaine de demandeurs d'asiles, dont une quarantaine d'enfants ont posé leurs tentes dans l'enceinte de la faculté de lettres de Gergovia. Ils viennent d’Albanie, de Russie, de Tchetchénie, du Kosovo, du Mali, d’Algérie. Ailleurs dans un squat plus de trente cinq mineurs isolés venus de différents États africains « vivent » avec l’aide de militant-e-s de RESF.

Avec le soutien des membres du Réseau Éducation Sans Frontières, les familles et les personnes isolées se sont regroupées pour faire respecter leur droit à un logement digne. Depuis plusieurs mois, les services de l’État les laisse vivre dans le dénuement le plus total sans toit au dessus de leurs têtes, sans accès à l'eau ni à des sanitaires.

Les pouvoirs publics (Préfecture, Mairie, Conseil Départemental) se renvoient la balle, laissant la situation pourrir et confrontant ces familles et ces enfants aux dangers et à l'insalubrité de la rue et maintenant au froid.

Beaucoup sont demandeurs d’asile et de ce fait l’État leur doit le logement. C’est un droit. C’est à la
préfecture de rendre ce droit accessible. Des solutions existent. A l'échelle seule de la ville de Clermont-Ferrand, plus de 4000 logements sont vides et pourraient accueillir ces personnes. Les lieux immédiatement utilisables existent. La loi de réquisition administrative des logements vacants le permet. Il faut l’appliquer.

Face à cette situation sanitaire et humanitaire dramatique, les demandeurs d'asiles soutenus par les
associations ont pris leur sort en main pour s'organiser, lutter collectivement et exiger des solutions de relogement pérennes pour l'hiver et une issue positive à l'examen des situations administratives.

RESF a été reçu en préfecture dès le 4 octobre. La délégation a fait savoir à la préfecture que nous réfutions son tri organisé entre « bons » et « mauvais » migrant-e-s. Nous revendiquons un toit pour l’hiver, c’est un droit au moins pour les demandeurs d’asile et les services de l’État sont incapables de répondre à ce droit.

La manifestation de vendredi 6 octobre a rassemblé plus de 350 personnes de la Fac de lettres à la préfecture et la solidarité de la population avec les « campeurs » de la fac de Lettres est énorme. Des cours de français se déroulent avec succès. Chaque jour la solidarité et la lutte s’organisent de manière exemplaire. Chacun peut passer avec sa couverture, sa soupe ou son sourire…

La lutte s’organise !

Notre rapport de force nous le construisons avant tout dans la rue, c'est pour cela que nous vous invitons, très nombreux à manifester samedi 14 octobre au départ de la fac de lettres.

Toutes et tous ensemble
construisons la lutte et la solidarité
pour que personne ne soit à la rue.

MANIFESTATION à Clermont-Ferrand
SAMEDI 14 OCTOBRE
14H30 FAC DE LETTRE
événement facebook à partager : ICI


mercredi 11 octobre 2017

UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS C’EST CE QUE NOUS EXIGEONS DE LA PRÉFECTURE


Depuis le 3 octobre une centaine de demandeurs d’asiles, dont une quarantaine d’enfants ont posé leurs tentes dans l’enceinte de la faculté de lettres de Gergovia.

Ils viennent d’Albanie, de Russie, de Tchetchénie, du Kosovo, du Mali, d’Algérie. Ailleurs dans un squat plus de trente mineurs isolés venus de différents États africains « vivent » avec l’aide de militant-e-s de RESF. Avec le soutien des membres du Réseau Éducation Sans Frontières, les familles et les personnes isolées se sont regroupées pour faire respecter leur droit à un logement digne.

Depuis plusieurs mois, les services de l’État les laisse vivre dans le dénuement le plus total sans toit au dessus de leurs têtes, sans accès à l’eau ni à des sanitaires. Les pouvoirs publics (Préfecture, Mairie, Conseil Départemental) se renvoient la balle, laissant la situation pourrir et confrontant ces familles et ces enfants aux dangers et à l’insalubrité de la rue et maintenant au froid.
Beaucoup sont demandeurs d’asile 
et de ce fait l’État leur doit le logement. 
C’est un droit. 
C’est à la préfecture de rendre ce droit accessible.

Des solutions existent. A l’échelle seule de la ville de Clermont-Ferrand, plus de 4000 logements sont vides et pourraient accueillir ces personnes. Les lieux immédiatement utilisables existent. La loi de réquisition administrative des logements vacants le permet. Il faut l’appliquer.

Face à cette situation sanitaire et humanitaire dramatique, les demandeurs d’asiles soutenus par les associations ont pris leur sort en main pour s’organiser, lutter collectivement et exiger des solutions de relogement pérennes pour l’hiver et une issue positive à l’examen des situations administratives.

RESF a été reçu en préfecture dès le 4 octobre. La délégation a fait savoir à la préfecture que nous réfutions son tri organisé entre « bons » et « mauvais » migrant-e-s. 

Nous revendiquons un toit pour l’hiver, c’est un droit au moins pour les demandeurs d’asile et les services de l’État sont incapables de répondre à ce droit.

La manifestation de vendredi 6 octobre a rassemblé plus de 350 personnes de la Fac de lettres à la préfecture et la solidarité de la population avec les « campeurs » de la fac de Lettres est énorme.

Des cours de français se déroulent avec succès. Chaque jour la solidarité et la lutte s’organisent de manière exemplaire. Chacun peut passer avec sa couverture, sa soupe ou son sourire…

La lutte s’organise !

Toutes et tous ensemble
construisons la lutte et la solidarité
pour que personne ne soit à la rue.

UN TOIT UNE ÉCOLE DES PAPIERS !


rendez-vous de lutte et de solidarité

Chaque jour une AG est organisée à 18H.

RASSEMBLEMENT

Vendredi 13 octobre 

de 18H à 20H Place de Jaude

MANIFESTATION

SAMEDI 14 OCTOBRE 

14h30 Fac de lettre vers la préfecture.

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