1.“Lorsqu’on
est jeune, 35h ce n’est pas assez”
Les
jeunes seront les premiers concernés par les mesures de la loi
travail XXL. D’abord car ils sont d’ores et déjà les plus
touchés par la précarité, qui sera lourdement aggravée par la
mise en place du CDI-projet, la destruction de la stabilité de
l’emploi, la facilitation des licenciements et la suppression des
primes liées aux CDD.
Les
conditions de travail et les salaires pourront de plus en plus être
imposés à l’échelle de l’entreprise, en dépit des accords de
branche, dans le but de réduire considérablement la possibilité
pour les salariés, désormais éclatés, d’imposer un rapport de
forces.
Toutes
ces mesures concernent tout particulièrement la jeunesse. Macron lui
même ne le cache pas lorsqu’il dit que quand on est jeune « on
peut travailler jusqu’à 45 heures par semaine ».
Et
lorsqu’on sait que le gouvernement ne compte pas s’arrêter là,
que la retraite et la Sécu sont ses prochaines cibles, il s’agit
de savoir dans quel monde notre génération va vivre et travailler.
2.
“Les salariés français sont trop payés”
La
baisse de 5 euros des APL n’est qu’un début. Macron annonce déjà
que de nouvelles réductions sont envisagées. Cette mesure vise tout
particulièrement la jeunesse et les travailleurs les plus précaires.
Tel
un anti-robin des bois, Jupiter prend aux pauvres (baisse
des APL et augmentation des impôts par la CSG) et donne
aux riches (réforme de l’ISF).
La
suppression des emplois aidés est elle aussi une attaque
directement
dirigée contre les étudiants et les plus précaires qui ont du mal
à trouver un emploi stable.
C’est
contre l’ensemble de cette politique
que
nous devons marcher
tous
ensemble le 12
à
Clermont-Ferrand,
10H00
Place du premier mai
3.“L’université
ce n’est pas pour tout le monde”
Le
gouvernement Macron a par ailleurs tout un agenda d’attaques contre
l’éducation et la jeunesse scolarisée. Il a affiché son jeu en
expliquant qu’il faut en finir avec le « mythe » de
l’accès aux études supérieures pour tout le monde et dès l’an
prochain, les bacheliers devront subir la sélection pour entrer à
l’université et ne seront plus certains d’avoir accès aux
études supérieures.
De
plus, c’est aussi le BAC que le gouvernement veut réformer, avec
la majorité des matières notées au contrôle continu par les
professeurs que l’on a en cours toute l’année !
Après
nous avoir volé
le
droit à un travail stable et payé correctement,
c’est
notre droit à étudier qui est menacé.
Et
c’est clair que si le gouvernement réussit à imposer ses
ordonnances, il sera en position de force pour appliquer ces
attaques.
4.
“Tout boucler avant la fin septembre”
Si
le calendrier du débat parlementaire est si serré et que tout doit
absolument être bouclé avant la fin septembre, c’est bel et bien
car le gouvernement cherche consciemment à contourner la rentrée
universitaire et à éviter ainsi une mobilisation de la jeunesse à
côté des salariés qui seront en grève.
Car
il sait que cette convergence est porteuse d’une grande
potentialité, comme on a vu en mai 68 ou pendant le CPE.
Ils
ont peur de notre colère, et de la puissance d’une alliance entre
les jeunes et les salariés, cela montre qu’on peut les faire
reculer.
5.“Ne
cherchez plus un patron cherchez des clients”
Finalement,
il s’agit tout simplement de construire un autre monde que celui de
Macron et du Medef.
Nous
ne voulons pas de la précarité à vie, des jobs chez Uber
ou Deliveroo ;
nous
ne voulons pas de la casse de la Sécu et des retraites ;
nous
voulons pouvoir avoir un travail intéressant sans avoir peur
tous les jours du chômage ;
nous
voulons vivre sans avoir peur de ne pas boucler les fins de mois
;
nous
voulons avoir droit de faire des études sans devoir
travailler 35 heures par semaine pour finalement échouer aux examens
!
Pour
tout ça il faut aujourd’hui
prendre
notre avenir en main
et
descendre dans la rue !
Contre
les ordonnances de Macron et leur monde
TOUTES
ET TOUS DANS LA RUE
LE
12 SEPTEMBRE
à
Clermont-Ferrand
10H00
Place du 1er mai
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire