samedi 30 septembre 2017

LE PROJET DE BUDGET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE EST LE PLUS ANTISOCIAL DEPUIS SA CRÉATION !

Communiqué du NPA du 30 septembre 2017


Le projet de loi de financement de l’État présenté le 27 septembre avait déjà officialisé l’augmentation de la CSG et sous couvert de « compensation »la disparition de la part salariale des cotisations sociales maladie et chômage.

Le MEDEF qui revendique depuis longtemps la disparition totale des cotisations, obtiendra ainsi gain de cause : en 2019, le CICE sera transformé en « allégement » des cotisations des employeurs.

C’est la Sécurité sociale financée
par le salaire socialisée
qui est ainsi visée dans ses fondements.

Le projet de loi de financement de la sécu (PLFSS) pour 2017 confirme que ce gouvernement est un zélé serviteur du patronat, il exigé plus de 4 milliards d’économie en 2018 et présente pour cela un catalogue d’attaques contre les salariés, les chômeurs, les retraités et même les enfants.

Le forfait hospitalier augmentera de deux euros et le gouvernement pousse l’hypocrisie jusqu’à affirmer que cela sera sans conséquence pour les assurés puisque les complémentaires santé rembourseront cette hausse, faisant semblant d’ignorer que les cotisations augmenteront une nouvelle fois.

Les hôpitaux déjà étranglés devront réaliser un milliards d’euros supplémentaires, ce qui annonce de nouvelles fermetures de lits, de services, des réductions d’effectifs. Les prestations familiales seront aussi réduites, notamment la prestation d’aide aux jeunes enfants (Paje).

Il n’est décidément pas possible de laisser ainsi Macron et son gouvernement agir à leur guise.

Le NPA renouvelle son appel à l’unité la plus large et à une mobilisation sociale d’ampleur pour stopper ces attaques antisociales.



mardi 26 septembre 2017

LE 28 SEPTEMBRE 2017, POUR UN AVORTEMENT LIBRE ET GRATUIT, PARTOUT ET POUR TOUTES !

Le droit à l’IVG : une bataille loin d’être gagnée !

40 % des femmes vivent dans un État où l’avortement est interdit. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime à environ 21 millions le nombre d’avortements clandestins pratiqués dans le monde chaque année entraînant la mort d’environ 47 000 femmes, ainsi que des traumatismes et incapacités temporaires ou permanentes sur 5 à 8,5 millions d’entre elles.

C’est 1 femme toutes les 9 minutes qui meurt d’un avortement clandestin. En 2016, 68 pays interdisaient encore totalement l’avortement et condamnaient toutes celles qui aident à avorter ou avortent elles-mêmes.

Notre solidarité doit être sans faille :
nous nous battons pour les droits
de toutes les femmes à travers le monde.

De plus, la situation catastrophique de nombreux pays est le résultat direct des politiques impérialistes, menées entre autre par la France.

Notre solidarité internationaliste peut prendre de nombreuses formes, en particulier celle du soutien aux femmes migrantes, la mobilisation pour l’accueil de tout-e-s les réfugié-e-s et la régularisation de tout-e-s les sans-papiers.

Au-delà de la légalisation,
lutter pour un accès réel à l’avortement

En Europe, l’avortement est encore interdit dans 5 pays, sauf « circonstances exceptionnelles » : en Pologne, en Irlande, à Chypre, à Andorre et à Malte.

Des mobilisations pour la défense de l’IVG ont eu lieu ces dernières années en Espagne, en Pologne… Mais au-delà de la légalisation, si ce droit ne s’accompagne pas de mesures étatiques pour le rendre effectif, il reste théorique.

Ainsi aux États-Unis, de nombreuses cliniques ont fermé sous la pression des anti-avortements et suite à l’arrêt des financements fédéraux et nationaux.

En France, le combat pour le droit à l’avortement est toujours d’actualité. La montée de l’extrême-droite, le renforcement des courants réactionnaires autour de la « Manif pour Tous » sont des menaces réelles.

Actuellement présents dans le gouvernement Macron, ces ennemis des droits des femmes attaqueront l’IVG si l’occasion se présente.

La baisse des financements conduit à la fermeture de centres de planification familiale, à l’arrêt de campagnes d’informations sur la contraception et l’avortement.

On l’a vu avec la remise en cause en Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes du « pass’ contraception », qui permettait l’accès gratuit et anonyme aux moyens de contraceptions pour les adolescentes.

Les politiques d’austérité et de privatisation des services publics réduisent le nombre d’hôpitaux, de services, et enfin le nombre de personnel soignant-e-s formé-e-s à effectuer des IVG.
De plus, en France, le délai d’avortement est fixé à la 12ème semaine de grossesse (contre la 24ème au Royaume-Uni et aux Pays-Bas).

De nombreuses femmes sont obligées de se rendre à l’étranger pour avorter (si elles en ont les moyens) ou de poursuivre une grossesse non désirée.

Il y a urgence à augmenter le délai d’avortement à 24 semaines avec garantie de moyens.

Reprendre la rue

Le 28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement, à l’initiative du collectif unitaire « Avortement – les femmes décident ! », de nombreuses associations et organisations vont se mobiliser afin d’exiger que dans tous les pays d’Europe, toutes les femmes qui veulent avorter puissent le faire légalement, dans les meilleurs délais, dans les meilleures conditions.

Parce que le droit à disposer de son corps
est un combat féministe essentiel,
parce que nous avons de nouveaux droits à gagner,
parce que le combat féministe
ne peut être qu’internationaliste,

Le 28septembre 2017,
tout-e-s dans la rue partout
à Clermont-Ferrand
à l’appel du Collectif « 8 Mars toute l’année » du Puy de Dôme : Osez le féminisme, UNEF, Solidaires, CGT, FSU, le Planning Familial, Ligue des Droits de l’Homme, AGILE, Femmes et Hommes d’avenir.
Collectif soutenu par Ensemble !, Parti Communiste, Nouveau Parti Anticapitaliste.

RENDEZ VOUS
28 SEPTEMBRE
18H00 Place de Jaude,
événement facebook à partager : https://www.facebook.com/events/687193704824179/
et à Bruxelles !


Le droit à l’IVG : une bataille loin d’être gagnée !

40 % des femmes vivent dans un État où l’avortement est interdit. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime à environ 21 millions le nombre d’avortements clandestins pratiqués dans le monde chaque année entraînant la mort d’environ 47 000 femmes, ainsi que des traumatismes et incapacités temporaires ou permanentes sur 5 à 8,5 millions d’entre elles.

C’est 1 femme toutes les 9 minutes qui meurt d’un avortement clandestin. En 2016, 68 pays interdisaient encore totalement l’avortement et condamnaient toutes celles qui aident à avorter ou avortent elles-mêmes.

Notre solidarité doit être sans faille :
nous nous battons pour les droits
de toutes les femmes à travers le monde.

De plus, la situation catastrophique de nombreux pays est le résultat direct des politiques impérialistes, menées entre autre par la France.

Notre solidarité internationaliste peut prendre de nombreuses formes, en particulier celle du soutien aux femmes migrantes, la mobilisation pour l’accueil de tout-e-s les réfugié-e-s et la régularisation de tout-e-s les sans-papiers.

Au-delà de la légalisation,
lutter pour un accès réel à l’avortement

En Europe, l’avortement est encore interdit dans 5 pays, sauf « circonstances exceptionnelles » : en Pologne, en Irlande, à Chypre, à Andorre et à Malte.

Des mobilisations pour la défense de l’IVG ont eu lieu ces dernières années en Espagne, en Pologne… Mais au-delà de la légalisation, si ce droit ne s’accompagne pas de mesures étatiques pour le rendre effectif, il reste théorique.

Ainsi aux États-Unis, de nombreuses cliniques ont fermé sous la pression des anti-avortements et suite à l’arrêt des financements fédéraux et nationaux.

En France, le combat pour le droit à l’avortement est toujours d’actualité. La montée de l’extrême-droite, le renforcement des courants réactionnaires autour de la « Manif pour Tous » sont des menaces réelles.

Actuellement présents dans le gouvernement Macron, ces ennemis des droits des femmes attaqueront l’IVG si l’occasion se présente.

La baisse des financements conduit à la fermeture de centres de planification familiale, à l’arrêt de campagnes d’informations sur la contraception et l’avortement.

On l’a vu avec la remise en cause en Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes du « pass’ contraception », qui permettait l’accès gratuit et anonyme aux moyens de contraceptions pour les adolescentes.

Les politiques d’austérité et de privatisation des services publics réduisent le nombre d’hôpitaux, de services, et enfin le nombre de personnel soignant-e-s formé-e-s à effectuer des IVG.
De plus, en France, le délai d’avortement est fixé à la 12ème semaine de grossesse (contre la 24ème au Royaume-Uni et aux Pays-Bas).

De nombreuses femmes sont obligées de se rendre à l’étranger pour avorter (si elles en ont les moyens) ou de poursuivre une grossesse non désirée.

Il y a urgence à augmenter le délai d’avortement à 24 semaines avec garantie de moyens.

Reprendre la rue

Le 28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement, à l’initiative du collectif unitaire « Avortement – les femmes décident ! », de nombreuses associations et organisations vont se mobiliser afin d’exiger que dans tous les pays d’Europe, toutes les femmes qui veulent avorter puissent le faire légalement, dans les meilleurs délais, dans les meilleures conditions.

Parce que le droit à disposer de son corps
est un combat féministe essentiel,
parce que nous avons de nouveaux droits à gagner,
parce que le combat féministe
ne peut être qu’internationaliste,

Le 28septembre 2017,
tout-e-s dans la rue partout
à Clermont-Ferrand
à l’appel du Collectif « 8 Mars toute l’année » du Puy de Dôme : Osez le féminisme, UNEF, Solidaires, CGT, FSU, le Planning Familial, Ligue des Droits de l’Homme, AGILE, Femmes et Hommes d’avenir.
Collectif soutenu par Ensemble !, Parti Communiste, Nouveau Parti Anticapitaliste.

RENDEZ VOUS
28 SEPTEMBRE
18H00 Place de Jaude,
événement facebook à partager : https://www.facebook.com/events/687193704824179/
et à Bruxelles !


Tract d’appel ci-dessous :

Droit à l’avortement pour toutes !

Aujourd’hui, le droit à l’avortement au sein de l’Europe relève de la compétence de chaque État. Interdit à Malte, sous hautes contraintes en Irlande, en Hongrie et en Pologne, le droit à l’avortement, même légalisé, est, peut ou pourrait être remis en question par la clause de conscience des médecins (Italie), l’absence de structures hospitalières adéquates (Grèce, Bavière), les restrictions de personnels et les suppressions des centres pratiquant l’avortement lors de restructurations hospitalières (France), et, dans tous les pays, par l’élection de gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades.

Tout au long de l’année 2016, des mobilisations régulières ont eu lieu en soutien aux luttes des polonaises, espagnoles , islandaises contre les tentatives de recul sur la législation encadrant le droit à l’avortement.

Nous réaffirmons que :
L’avortement est un droit et un choix personnel,
Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l’avortement et les centres de planification soient accessibles à toutes sur les territoires, y compris dans les zones rurales,
Des campagnes tous publics sont nécessaires,
L’éducation à la vie sexuelle doit être prodiguée à toutes et tous pour qu’elles et ils puissent avoir des choix libres et éclairés,
La formation aux techniques d’avortement et à l’accompagnement doit faire partie intégrante de la formation des professionnel/les de santé,
La clause de conscience des professionnel/les de santé doit être supprimée, les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe,
Les États doivent dépénaliser totalement l’avortement,
Le droit à la confidentialité des mineures doit être respecté.
En solidarité avec l’ensemble des femmes européennes, après la lutte exemplaire des femmes espagnoles en 2014, polonaises en 2016, nous exigeons que les droits des femmes, la liberté à disposer de son corps, le droit à l’avortement et à la santé soient respectés dans tous les pays européens et inscrits comme droits fondamentaux pour l’égalité en Europe.

La manifestation européenne pour le respect du droit à l’avortement se déroulera à Bruxelles à 17h.

Pour le Collectif « 8 Mars toute l’année » du Puy de Dôme : Osez le féminisme, UNEF, Solidaires, CGT, FSU, le Planning Familial, Ligue des Droits de l’Homme, AGILE, Femmes et Hommes d’avenir.
Collectif soutenu par Ensemble !, Parti Communiste, Nouveau Parti Anticapitaliste.





mercredi 20 septembre 2017

LE GOUVERNEMENT TAPE DANS LA CAISSE DU LOGEMENT SOCIAL

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 20 SEPTEMBRE 2017

Le gouvernement a dévoilé aujourd'hui sa feuille de route concernant le logement. sa principale mesure diminuer les APL. Il avait déjà annoncé la couleur pendant l'été en décidant autoritairement d'une baisse de 5 euros pour tous les locataires.


Il récidive cette fois avec une baisse des APL à hauteur de 50 à 60 euros par mois pour les allocataires des bailleurs sociaux en imposant à ces derniers une baisse correspondante des loyers, histoire que ce ne soit pas le locataire qui en supporte la charge.


Qu'on ne soit pas dupe : Le gouvernement fait porter l'essentiel de sa politique d'austérité sur le logement social.


Il se moque du sort des locataires.
Il se moque du logement social qu'il fragilise par cette mesure en diminuant de façon notable leur capacité à rénover les logements et à en construire de nouveaux.
Et il se garde bien de s'attaquer à la hausse du prix des terrains et des logements du privé qui font l'essentiel de la crise du logement.


Il ne s'engage surtout pas dans le blocage des loyers du privé.


Son seul souci c'est faire main basse sur l'argent du logement social pour imposer son plan d'austérité. Une attaque de plus de ce gouvernement des riches qu'il faut combattre.


mardi 19 septembre 2017

UN TOIT, C’EST UN DROIT !


Le 18 septembre 2017, environ 10 familles vivent sous tente à Clermont-Ferrand. Comme tous le lundis, la réponse des services de l'hébergement d'urgence a été : pas de place pour ces familles.

Pourtant, les logements existent et les solutions sont possibles mais ces familles sont exclues du dispositif de l'hébergement d'urgence car déboutées de leur demande d'asile. Elles subissent la double peine : risque d'expulsion vers un pays qu'elles ont fui et sans toit.

Des enfants, des vieilles personnes malades, des hommes, des femmes vivent sous des tentes plantées un peu partout dans Clermont-Ferrand.

Pour être visibles, les familles ont choisi de se regrouper place du 1er mai à Clermont-Ferrand.

Par ailleurs, depuis le début de l’année, 84 mineurs isolés étrangers(MIE) ont été repris par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) qui avait remis en cause leur minorité. Plus de 60 sont toujours à la rue, exclus de l’ASE, en attente d’une convocation devant le juge . Plus d’une vingtaine sont logés chez des militant-es et près de 40 vivent dans un squat à Clermont-Ferrand.

Un toit, une école, des papiers pour les MIE
Régularisation des familles menacées d’expulsion


Familles et MIE à la rue
Tou-te-s ensemble
place du 1er mai à Clermont- Ferrand.

Á partir du 21 septembre 2017
soyons de plus en plus nombreux
à les soutenir.


tous les soirs , à 18H00 rendez-vous place du 1er mai



rà lire le tract d’appel : ICI
TOUS LES SOIRS

A 18H00, r

lundi 18 septembre 2017

CONSTRUISONS UN MOUVEMENT DE MASSE CONTRE MACRON


La grève du 12 a été un succès, avec plusieurs centaines de milliers de personnes en manifestation. Le jeudi 21 s’inscrit dans une période de mobilisation très importante : les routiers ont commencé leur mobilisation pour bloquer l’économie, la fonction publique sera en grève le 10 octobre, la France Insoumise appelle à manifester samedi 23 et, dans les universités, la résistance commence à s’organiser. L’épreuve de force avec le gouvernement a donc commencé, même si aujourd’hui, la mobilisation n’est pas unifiée.

Des attaques sans précédent

Il faut dire que le gouvernement met le paquet : il entreprend de casser le CDI avec le « CDI de chantier » que les patrons peuvent interrompre quand ils veulent ; il permet aux entreprises de réduire les salaires et les jours de congés dans les entreprises ; il facilite les licenciements abusifs ; et réduit les droits des représentants du personnel.

Il introduit la sélection dans les universités, souhaite casser le bac comme diplôme national. Il veut remettre en cause le statut de la fonction publique et des cheminot-e-s. Il réduit les libertés démocratiques.

Bref, il en met plein la tête à toutes les catégories de salarié-e-s !

Combattre le gouvernement des patrons
Le gouvernement a prévu d’attaquer tout le monde à peu près dans la même période car il veut provoquer une confrontation, la gagner et ensuite avoir les mains libres pour dégrader encore nos conditions de vie et de travail.

Nous sommes toutes et tous concernés par cette mobilisation, nous que Macron appelle les « fainéants ».

Il veut un monde où les salarié-e-s ne peuvent plus se défendre collectivement, où le chacun pour soi prend le dessus, où on accepte le sort inhumain fait aux migrant-e-s, où la concurrence capitaliste régit toutes les sphères de la société.

Nous voulons le retrait des ordonnances car nous avons besoin, au contraire, de réduire le temps de travail, d’augmentations de salaires, de l’interdiction des licenciements, de faire tourner les services publics en prenant l’argent là où il est : dans la poche des patrons !

Les profits du CAC 40 ont battu les records de l’année dernière, l’évasion fiscale continue, pourtant le gouvernement n’a pas d’argent ni pour les sinistrés d’Irma ni pour classes populaires en métropole.

Battons-nous pour gagner !

Toutes et tous, salarié-e-s du privé, fonctionnaires, routiers, jeunes... nous nous heurtons à la même politique, au même gouvernement.

Le NPA sera présent dans toutes ces manifestations pour construire le mouvement et y proposer d'unir nos forces, de se réunir dans les entreprises, dans les quartiers, pour construire un plan d’action, pour aller vers un mouvement de grève reconductible pour faire craquer ce gouvernement et obtenir le retrait des ordonnances.

Le NPA appelle à participer aux manifestations du 21 septembre qui auront lieu en Auvergne.

À Clermont-Ferrand, à 10H00 Place du 1er mai

Au Puy en Velay, 10h30 Place Cadelade


À Moulin, 15H00 place de l’Allier

À Montluçon, 15H00 Place Jean Dormoy

À Vichy, 15h00 devant la sous préfecture

À Aurillac, 15h00 devant le Palais de Justice

Le NPA s’adresse également aux autres forces politiques, syndicales, associatives, pour construire un grand mouvement unitaire contre le gouvernement.

Construire la mobilisation doit aussi, pour nous, constituer une prise d’élan pour mettre un coup d’arrêt au pouvoir de Macron, ce président qui, du haut de ses 16% de votes au premier tour de la présidentielle, veut décider à la place de millions de travailleurs/ses.


jeudi 14 septembre 2017

APRÈS LE 12 SEPTEMBRE, IL FAUT UN MOUVEMENT D’ENSEMBLE DU MONDE DU TRAVAIL. EN GRÈVE LE 21 SEPTEMBRE

La manifestation du 12 septembre est une réussite. 400 000 personnes, c’est au niveau des premières manifestations du mouvement contre la loi travail en 2016, alors que cette manifestation était tôt en septembre et appelée par une partie des syndicats seulement.

Il faut dire que Macron a montré son mépris profond pour les travailleurs/ses, et que cela énerve. Sa sortie sur les « feignants » est obscène : des millions de personnes travaillent pour engraisser quelques centaines de capitalistes et il voudrait nous faire travailler encore plus… sans parler de tout-e-s ceux/celles qui voudraient travailler mais sont privés d’emploi.

Macron nous a aussi donné un petit coup de pouce en rappelant il y a quelques semaines ses projets pour les cheminots : casser leur statut et continuer à dépecer la SNCF.

Soyons en certains : ceux qui attaquent le statut des cheminots attaquent aussi les acquis du privé et du public.

Construire un mouvement de grève unitaire

La journée du 12 change l’ambiance de cette rentrée : maintenant, de nombreux/ses salarié-e-s parleront des attaques de Macron. Mais elle ne suffira pas pour gagner.

La solution n’est pas que chacun appelle à sa propre manifestation, par exemple le 23 pour la France Insoumise, alors qu’une journée de grève unitaire est organisée le 21 septembre.

Il faut que toutes les organisations qui veulent construire la mobilisation se réunissent autour d’une table pour construire un plan d’action pour faire céder le gouvernement.

A partir du 25, les salariés des transports routiers seront en grève reconductible. Nous avons besoin que d’autres secteurs les rejoignent, car l’enjeu est de construire un mouvement plus fort que la mobilisation contre la loi travail, avec de nombreux secteurs en grève reconductible, appuyés par des manifestations où tout le monde participe.

La prochaine étape est d’être encore plus nombreux en grève le 21 septembre.

Les ordonnances de Macron
constituent un projet de société

Macron veut casser le CDI et le remplacer petit à petit par le mal nommé « CDI de chantier », un contrat que les patrons peuvent arrêter quand ils veulent.

Il veut que les droits des salarié-e-s soient négociés entreprise par entreprise, alors que la force des travailleurs/ses, c’est justement d’être, au-delà de la situation de chacun, une classe sociale qui peut imposer un rapport de force national.

Il veut faciliter les licenciements et désarmer les représentants syndicaux.

Tout cela dans le contexte de la restriction des libertés démocratiques, de la diminution de l’ISF et des APL, de la casse du bac et de la sélection à l’université.

Ce que veut construire Macron, c’est une société où nous sommes tous soumis à l’arbitraire patronal tant sur les rémunérations, les conditions et horaires de travail et la vie quotidienne.

En ces temps de crise économique, de concurrence effrénée, les capitalistes n’ont sans doute pas d’autre choix pour sauver leurs profits.


Mais nous, ceux qui faisons tourner cette société, nous savons qu’une possibilité existe : se débarrasser de ce gouvernement et du capitalisme pour construire une société libérée de l’exploitation et des oppressions.

lundi 11 septembre 2017

5 RAISONS POUR LES JEUNES D’ÊTRE DANS LA RUE, LE 12 SEPTEMBRE ,(et c’est macron qui vous le dit ! )

1.“Lorsqu’on est jeune, 35h ce n’est pas assez”

Les jeunes seront les premiers concernés par les mesures de la loi travail XXL. D’abord car ils sont d’ores et déjà les plus touchés par la précarité, qui sera lourdement aggravée par la mise en place du CDI-projet, la destruction de la stabilité de l’emploi, la facilitation des licenciements et la suppression des primes liées aux CDD.

Les conditions de travail et les salaires pourront de plus en plus être imposés à l’échelle de l’entreprise, en dépit des accords de branche, dans le but de réduire considérablement la possibilité pour les salariés, désormais éclatés, d’imposer un rapport de forces.

Toutes ces mesures concernent tout particulièrement la jeunesse. Macron lui même ne le cache pas lorsqu’il dit que quand on est jeune « on peut travailler jusqu’à 45 heures par semaine ».

Et lorsqu’on sait que le gouvernement ne compte pas s’arrêter là, que la retraite et la Sécu sont ses prochaines cibles, il s’agit de savoir dans quel monde notre génération va vivre et travailler.

2. “Les salariés français sont trop payés”

La baisse de 5 euros des APL n’est qu’un début. Macron annonce déjà que de nouvelles réductions sont envisagées. Cette mesure vise tout particulièrement la jeunesse et les travailleurs les plus précaires.

Tel un anti-robin des bois, Jupiter prend aux pauvres (baisse des APL et augmentation des impôts par la CSG) et donne aux riches (réforme de l’ISF).

La suppression des emplois aidés est elle aussi une attaque
directement dirigée contre les étudiants et les plus précaires qui ont du mal à trouver un emploi stable.

C’est contre l’ensemble de cette politique
que nous devons marcher
tous ensemble le 12
à Clermont-Ferrand,
10H00 Place du premier mai

3.“L’université ce n’est pas pour tout le monde”

Le gouvernement Macron a par ailleurs tout un agenda d’attaques contre l’éducation et la jeunesse scolarisée. Il a affiché son jeu en expliquant qu’il faut en finir avec le « mythe » de l’accès aux études supérieures pour tout le monde et dès l’an prochain, les bacheliers devront subir la sélection pour entrer à l’université et ne seront plus certains d’avoir accès aux études supérieures.

De plus, c’est aussi le BAC que le gouvernement veut réformer, avec la majorité des matières notées au contrôle continu par les professeurs que l’on a en cours toute l’année !

Après nous avoir volé
le droit à un travail stable et payé correctement,
c’est notre droit à étudier qui est menacé.

Et c’est clair que si le gouvernement réussit à imposer ses ordonnances, il sera en position de force pour appliquer ces attaques.

4. “Tout boucler avant la fin septembre”

Si le calendrier du débat parlementaire est si serré et que tout doit absolument être bouclé avant la fin septembre, c’est bel et bien car le gouvernement cherche consciemment à contourner la rentrée universitaire et à éviter ainsi une mobilisation de la jeunesse à côté des salariés qui seront en grève.

Car il sait que cette convergence est porteuse d’une grande potentialité, comme on a vu en mai 68 ou pendant le CPE.

Ils ont peur de notre colère, et de la puissance d’une alliance entre les jeunes et les salariés, cela montre qu’on peut les faire reculer.

5.“Ne cherchez plus un patron cherchez des clients”

Finalement, il s’agit tout simplement de construire un autre monde que celui de Macron et du Medef.

Nous ne voulons pas de la précarité à vie, des jobs chez Uber ou Deliveroo ;
nous ne voulons pas de la casse de la Sécu et des retraites ;
nous voulons pouvoir avoir un travail intéressant sans avoir peur tous les jours du chômage ;
nous voulons vivre sans avoir peur de ne pas boucler les fins de mois ;
nous voulons avoir droit de faire des études sans devoir travailler 35 heures par semaine pour finalement échouer aux examens !

Pour tout ça il faut aujourd’hui
prendre notre avenir en main
et descendre dans la rue !

Contre les ordonnances de Macron et leur monde
TOUTES ET TOUS DANS LA RUE
LE 12 SEPTEMBRE
à Clermont-Ferrand

10H00 Place du 1er mai

dimanche 10 septembre 2017

MOBILISATIONS DES SALARIE-E-S DES EHPAD DANS LE PUY DE DÔME


EHPAD, RIEN NE VAS PLUS ! 

L’application de la loi d’adaptation de la société au vieillissement a des répercussions immédiates sur les budgets accordés au financement des EHPAD, avec en premier lieu la mise en place d’une nouvelle tarification, qui devient plus globale, c’est à dire que la somme accordée est la même pour chaque EHPAD, sans tenir compte de la dépendance et de la situation financière des personnes âgées accueilli-e-s. Celle-ci va désavantager les EHPAD publics leur faisant perdre 200 millions d’euros pour l’année 2017 au profit des EHPAD privés lucratifs. L’ensemble des associations, fédérations et collectifs représentant les directeurs d’EHPAD se sont élevés contre cette mesure qui entraînera des réductions drastiques de budget et aura des conséquences immédiates avec une diminution de personnel et une dégradation des conditions d’accueil et de travail.

Il est fortement conseillé aux EHPAD, de ne plus accueillir les personnes âgées percevant l’aide sociale, afin de pouvoir augmenter leur tarif de journée et par là obtenir une augmentation de leur budget.

Une place en EHPAD sera un luxe
que seule une minorité pourra s’offrir.

Dans le même temps, la mise en place de Contrats Pluriannuels d'Objectif et de Moyens (CPOM) sur 2018 et 2019 fait baisser considérablement les dotations soins et dépendance attribuées par l’État. Ce sont des dizaines d'emplois supprimées dans ces établissements, affaiblissant de fait la prise en charge des besoins des résidents.

La dernière attaque en date annoncée cet été par Macron est la suppression des contrats aidés qui même si ce n’est pas la panacée, sont nombreux dans ces structures et sont d’une importance capitale pour le bon fonctionnement de ces établissements et bien sûr sans donner en retour les moyens de maintenir ces emplois de façon pérenne.

Alors que déjà dans un grand nombre d’EHPAD, le personnel est insuffisant et peu formé, ĺa situation ne fera qu’ empirer au mépris du service rendu.

Le marché de l’or gris se porte bien

Les actionnaires, de Korian et Orpéa pour les plus connus, engrangent des profits colossaux. Le personnel, peu formé et mal payé est réduit au maximum, des services en supplément (animation,lingerie…) sont facturés , le matériel et les produits nécessaires pour les soins sont distribués au compte goutte.

Tout cela dans le seul but
de faire encore plus de profits.

De nombreuses luttes fleurissent dans les EHPAD (Korian, dans le Jura...) afin de dénoncer les conditions de travail déplorables qui ont des répercussions sur les soins apportés. De nombreux salariés ont compris que seule la mobilisation paye, et c’est tous ensemble, employés, familles et résidents, qu’il faut lutter pour réclamer un véritable service public de la perte d’autonomie, gratuit, accessible à tous, sur tout le territoire, avec des moyens financiers suffisants, où les salariés, les familles et les résidents ont leur mot à dire dans la gestion.

Dans le département du Puy de Dôme , une mobilisation de l’ensemble des salariée-s des EHPAD se prépare à l’initiative de la CGT , avec un préavis de 3 jours de grèves (le 11-12-13 septembre) et différentes actions auront lieu sur c’est 3 jours.

Le 12 septembre, les salari-é-e-s d’EHPAD rejoindront la manifestation contre la loi travail à 10H00 place du 1er mai à Clermont-Ferrand et le soir à 18H00 (au même moment que la réunion publique du NPA), ils tiendront une réunion publique à la maison du peuple à Clermont-Ferrand pour sensibiliser sur la thématique des EHPAD et informer la population du pourquoi de leurs luttes.

Le 13 septembre , une farandole des EHPAD aura lieu 10H00 Place de Jaude à Clermont-Ferrand.










APRÈS LE 12 SEPTEMBRE ,QUELLE STRATÉGIE POUR GAGNER FACE AU GOUVERNEMENT DU MEDEF?


RÉUNION PUBLIQUE
à Clermont-Ferrand
organisée par le NPA
APRÈS LE 12 SEPTEMBRE,
QUELLE STRATÉGIE
POUR GAGNER
FACE AU GOUVERNEMENT
DU MEDEF?
Comment infliger enfin une défaite
aux capitalistes au pouvoir ?
Comment articuler les nécessaires luttes
dans une perspective révolutionnaire,
réellement émancipatrice ?
MARDI 12 SEPTEMBRE
à 18H00 Salle 5
du centre Jean Richepin
(21 rue Jean Richepin)


Voir le tract d’appel à la réunion publique : ICI ou ci-dessous


Communiqué de presse

Le NPA appelle à participer à la manifestation intersyndicale
CGT,FO,FSU,SOLIDAIRES, UNEF contre la loi travail le mardi 12 septembre à 10H00 place du 1er mai à Clermont-Ferrand
Le NPA organise une réunion publique le mardi 12 septembre à 18h00 salle 5 du centre Jean Richepin(21 rue Jean Richepin) à Clermont-Ferrand pour discuter de quelle stratégie mettre en place pour gagner face au gouvernement ?