Lire
le courrier reçu : ICI
Notre
réponse :
Camarades,
Nous
avons bien pris connaissance de votre lettre adressée aux candidats
se présentant aux élections législatives ainsi que vos
propositions.
Nous
vous apportons le point de vue du NPA concernant les
problématiques de la santé et du médico-social.
La
première urgence consiste à abroger les contre-réformes qui
détruisent l’hôpital public et le transforment sur le modèle de
l’entreprise capitaliste, rentabilité d’abord (réforme de la
tarification hospitalière-T2A, loi Bachelot, loi Touraine).
NOS
VIES, VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !
Il
faut en finir avec l’austérité budgétaire à l’hôpital, créer
120 000 emplois pour maintenir des établissements de proximité,
comprenant au moins un service d’urgence, une maternité et un
service de chirurgie, et créer des centres de santé publics ouverts
24/24h pour la médecine de proximité.
La
santé n’est pas une marchandise : les actionnaires des cliniques
privées doivent être expropriés. Ces établissements doivent
intégrer le service public de santé.
Nous
voulons la gratuité intégrale des soins de santé et des
médicaments prescrits et utiles , le remboursement à 100 % par la
Sécurité sociale et donc la suppression des assurances «
complémentaires santé », le tiers payant intégral évitant
toute avance de frais, la suppression des « franchises et
forfaits », du « forfait hospitalier » et
l’interdiction de tout dépassement d’honoraires.
Nous
serons toujours présent dans les mobilisations pour défendre les
hôpitaux publics de proximité ainsi que le maintien de tous les
services que ce soit les urgences, la chirurgie, les maternités….
Dans
le Puy de Dôme, comme ailleurs en France y compris les territoires
d’outre-mer, la problématique d’accueil de la personne âgée
dépendante n’est que très peu pris en considération. D’un
coté, nous avons les entreprises à but lucratif qui ont bien
compris que ce secteur pouvait leur rapporter gros et était en
devenir, sans réellement apporter des conditions d’accueil et de
soins satisfaisant aux personnes accueillies et de l’autre coté,
un service public qui n’en est plus un, car la rentabilité est le
maître mot.
Les
salariés d’EHPAD se mobilisent que ce soit dans le public ou dans
le privé pour dénoncer le manque de moyens financiers, le manque de
personnel, la dégradation des conditions de travail qui ont des
répercussions sur le service rendu et engendre de la maltraitance
institutionnelle envers les résidents.
C’est
pour cela que nous serons toujours du coté des salariés en lutte et
que nous réclamons un véritable service public de la perte
d’autonomie accessible à tous partout sur le territoire qui serait
financer par une nouvelle branche de la sécurité sociale.
Nous
exigeons aussi un nombre suffisant de personnel bien formé,
correctement payé avec aucun salaire de base en dessous de 1700
euros net qui est le minimum pour vivre décemment avec une
augmentation de 300 euros pour tous.
Comme
le travail dans les hôpitaux et les EHPAD requière des qualités
physiques et psychologiques , il faut passer immédiatement aux 32
heures ce qui permettra de recruter du personnel supplémentaire et
en même temps, c’est une mesure efficace pour lutter contre le
chômage et la précarité.
Nous
sommes aussi pour le système de retraite par répartition avec une
retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans pour les travaux pénibles,
après 37,5 annuités, en prenant en compte les dix meilleures
années.
Étant
aide soignante en EHPAD, je connais bien ce que vis le personnel ,
nos métiers sont difficiles et bien souvent, nous ne pouvons pas
arriver jusqu’à l’âge de la retraite en bonne santé , souvent
en arrêt maladie pour cause de burn-out, dorsalgie...
Rien
est fait pour maintenir le personnel en situation de handicap dans
l’emploi, pour le NPA, il est important que des postes
soient aménagés pour le personnel en souffrance et pour permettre
de garder un lien avec le travail.
Salutations
anticapitalistes
Sandrine
CLAVIERES
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire