vendredi 9 juin 2017

LÉGISLATIVES 2017 : RÉPONSE AU COURRIER DE L’USD CGT 63

Lire le courrier reçu : ICI


Notre réponse :


Camarades,

Nous avons bien pris connaissance de votre lettre adressée aux candidats se présentant aux élections législatives ainsi que vos propositions.

Nous vous apportons le point de vue du NPA concernant les problématiques de la santé et du médico-social.

La première urgence consiste à abroger les contre-réformes qui détruisent l’hôpital public et le transforment sur le modèle de l’entreprise capitaliste, rentabilité d’abord (réforme de la tarification hospitalière-T2A, loi Bachelot, loi Touraine).

NOS VIES, VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !

Il faut en finir avec l’austérité budgétaire à l’hôpital, créer 120 000 emplois pour maintenir des établissements de proximité, comprenant au moins un service d’urgence, une maternité et un service de chirurgie, et créer des centres de santé publics ouverts 24/24h pour la médecine de proximité.

La santé n’est pas une marchandise : les actionnaires des cliniques privées doivent être expropriés. Ces établissements doivent intégrer le service public de santé.

Nous voulons la gratuité intégrale des soins de santé et des médicaments prescrits et utiles , le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale et donc la suppression des assurances « complémentaires santé », le tiers payant intégral évitant toute avance de frais, la suppression des « franchises et forfaits », du « forfait hospitalier » et l’interdiction de tout dépassement d’honoraires.

Nous serons toujours présent dans les mobilisations pour défendre les hôpitaux publics de proximité ainsi que le maintien de tous les services que ce soit les urgences, la chirurgie, les maternités….

Dans le Puy de Dôme, comme ailleurs en France y compris les territoires d’outre-mer, la problématique d’accueil de la personne âgée dépendante n’est que très peu pris en considération. D’un coté, nous avons les entreprises à but lucratif qui ont bien compris que ce secteur pouvait leur rapporter gros et était en devenir, sans réellement apporter des conditions d’accueil et de soins satisfaisant aux personnes accueillies et de l’autre coté, un service public qui n’en est plus un, car la rentabilité est le maître mot.

Les salariés d’EHPAD se mobilisent que ce soit dans le public ou dans le privé pour dénoncer le manque de moyens financiers, le manque de personnel, la dégradation des conditions de travail qui ont des répercussions sur le service rendu et engendre de la maltraitance institutionnelle envers les résidents.

C’est pour cela que nous serons toujours du coté des salariés en lutte et que nous réclamons un véritable service public de la perte d’autonomie accessible à tous partout sur le territoire qui serait financer par une nouvelle branche de la sécurité sociale.

Nous exigeons aussi un nombre suffisant de personnel bien formé, correctement payé avec aucun salaire de base en dessous de 1700 euros net qui est le minimum pour vivre décemment avec une augmentation de 300 euros pour tous.

Comme le travail dans les hôpitaux et les EHPAD requière des qualités physiques et psychologiques , il faut passer immédiatement aux 32 heures ce qui permettra de recruter du personnel supplémentaire et en même temps, c’est une mesure efficace pour lutter contre le chômage et la précarité.

Nous sommes aussi pour le système de retraite par répartition avec une retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans pour les travaux pénibles, après 37,5 annuités, en prenant en compte les dix meilleures années.

Étant aide soignante en EHPAD, je connais bien ce que vis le personnel , nos métiers sont difficiles et bien souvent, nous ne pouvons pas arriver jusqu’à l’âge de la retraite en bonne santé , souvent en arrêt maladie pour cause de burn-out, dorsalgie...

Rien est fait pour maintenir le personnel en situation de handicap dans l’emploi, pour le NPA, il est important que des postes soient aménagés pour le personnel en souffrance et pour permettre de garder un lien avec le travail.

Salutations anticapitalistes

Sandrine CLAVIERES

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