dimanche 21 mai 2017

TOUS LES MAGASINS TATI DE FRANCE SONT MENACÉS



L’emploi de 1 700 salarié-e-s de Tati est de nouveau menacé après la déclaration de cessation de paiement faite par le groupe Eram dont il est la propriété depuis 2004 et ainsi qu’une procédure de redressement judiciaire

Fondée en 1948 par Jules Ouaki à Paris, l’enseigne est en difficulté depuis l’arrivée de H&M, Zara, Kiabi et la multiplication des solderies en périphérie des villes.

La direction du groupe affirmait il y a un mois que Tati n’avait plus aucune dette, mais elle prétend aujourd’hui que la dette cumulée de l’entreprise se monterait à 5,7 millions d’euros sur trois mois.

En fait, la procédure pourrait être un bon moyen pour le groupe Eram de se débarrasser le plus rapidement possible de l’enseigne Tati et de ses salariéEs, en vendant à toute vitesse sans apporter aucune garantie sociale aux salariéEs.

Ainsi il n’assure même pas le versement des salaires pour le mois d’avril, les renvoyant à la charge des AGS tout en faisant payer par l’État le coût des 700, si ce n’est plus, licenciements (directs) envisagés...

La grande braderie...

Le groupe veut ainsi s’exonérer de sa responsabilité sociale à l’égard de ses salarié-e-s qui compte tenu de leur âge, de leur forte ancienneté et le contexte économique actuel, auront des difficultés à retrouver un emploi.

La lutte continue
pour la sauvegarde des emplois chez tati !

Un appel national de la CFTC, UNSA, CFDT à un mouvement de grève pour le lundi 22 mai de 9h30 à 12h30 avec rassemblement devant le ministère du travail à Paris.

Cet appel est aussi relayé à Clermont-Ferrand par les salariés de Tati qui en appelle au soutien du plus grand nombre

RASSEMBLEMENT
LUNDI 22 MAI 2017
de 9h30 à 12H30
devant TATI à Clermont-Ferrand
25/29 Avenue Ernest Cristal



Le NPA apporte tout son soutien aux salariés en lutte pour préserver leurs emplois, tout comme il était présent à la mobilisation du 4 mai devant le Tati à Paris(Barbés) avec son porte-parole Philippe Poutou


interview d’un salarié Tati


Le NPA appelle à participer à ce rassemblement

Il est inadmissible que le groupe ERAM, qui fait partie des 500 plus grandes fortunes de France qui s’enrichi sur le dos de ces salariés, puissent augmenter encore plus ses profits en sacrifiant ses salariés en les licenciant.

Pour le NPA, il faut interdire les licenciements car tous le monde le droit à un travail correctement rémunéré.


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