mardi 30 mai 2017

CONTRE LE GOUVERNEMENT DES PATRONS , PRÉPARONS LA RIPOSTE DES TRAVAILLEURS-EUSES

Les listes de la République en marche de Macron aux élections législatives s’annoncent comme une vaste opération de recyclage.

Les politiciens qui ont mis en place les politiques libérales ces dernières décennies y trouvent leur place, ainsi que des traîtres, des arrivistes, des patrons…

Cette opération sert à effacer l’ardoise de la classe dominante, le grand patronat et les actionnaires. Ceux-ci ont utilisé le PS et Les Républicains pour mettre en place leurs politiques libérales, répressives et racistes.

Le résultat, ce sont des millions de chômeurs, d’exclus, des services publics dévastés, etc. Le PS et Les Républicains sont lessivés, usés jusqu’à la corde.

Il fallait donc un nouveau président et un nouveau parti pour continuer à nous attaquer, c’est le rôle de Macron et de la République en marche. Avec moins de 17% du corps électoral qui a voté pour lui au premier tour, Macron s’apprête à contrôler le pays…

Ce système et son président
sont vraiment illégitimes !

Les élections législatives n’apporteront rien de bon

On l’a vu à la Présidentielle : aucun politicien ne sera la solution car ils ne souhaitent pas la rupture avec le système dans lequel nous vivons, le capitalisme. A chaque élection, beaucoup d’électeurs votent pour celui qu’ils estiment être le « moins pire » et le résultat est que le Front national progresse.

Ce dernier, et ses candidats aux législatives, n’ont pour objectif que de casser les droits démocratiques et les droits des travailleurs, développer les discriminations.

La seule issue est de commencer
à nous organiser par nous-mêmes.

Dès maintenant, commençons à discuter de l’opposition à construire à la politique de Macron et E. Philippe. Ils veulent très rapidement casser le Code du travail, qui nous protège encore un peu, et la Sécu.

Des mobilisations sont prévues dans la semaine qui suit les élections législatives, la semaine du 19 juin. Nous devons nous mobiliser pour montrer que nous ne nous laisserons pas faire, que nous construirons un grand mouvement de manifestations et de grèves pour empêcher cette politique.

D’ores et déjà des salariéEs ont engagé la lutte contre les licenciements chez GM&S, Tati, pour les salaires chez les conducteurs de matières dangereuses.


Voter mais surtout lutter

Le NPA sera présent dans quelques circonscriptions pour continuer à porter les idées défendues par Philippe Poutou à l’élection présidentielle. Là où il ne sera pas présent, il appelle en général à voter pour les candidats de Lutte ouvrière.

Sur le Puy de Dôme, nous avons une seule candidature sur la première circonscription du Puy de Dôme



Nous défendons dans cette élection des propositions de rupture avec le système pour changer vraiment notre quotidien : l’interdiction des licenciements et le partage du temps de travail, la liberté de circulation et d’installation, l’égalité entre toutes et tous…

Mais il est clair que ces élections ouvriront surtout une période d’offensive contre les classes populaires de la part du gouvernement.

La question clé est pour nous de s’organiser, au NPA pour renverser le capitalisme, mais aussi et dès maintenant, dans les syndicats, dans les collectifs de lutte, pour commencer la contre-offensive, permettre aux classes populaires d’exprimer leurs intérêts et de les défendre au quotidien.

lundi 29 mai 2017

CAMPAGNE LÉGISLATIVE : RENCONTRE – DÉBAT

Le NPA n’est présent que sur la première circonscription du Puy de Dôme.



Candidate titulaire : Sandrine CLAVIERES, 38 ans,

aide soignante en EHPAD,
ancienne conseillère municipale clermontoise

Candidat remplaçant : Jean-Paul TAILHANDIER, 69 ans,

retraité et ancien ouvrier syndicaliste chez Michelin

Cette candidature s’inscrit dans le prolongement de la candidature anticapitaliste de Philippe Poutou à la présidentielle.

Nos candidat(e)s sont des militant(e)s, ils ou elles ne vivent pas de la politique et savent ce que travailler veut dire.

Nos militant(e)s soutiennent toute l’année les luttes et pas seulement en période électorale, ils ou elles se sont retrouvés aux cotés des salariés de Candia, de la clinique de l’Auzon, de Michelin, de Tati, d’Acticall.

Le NPA participe également aux mobilisations écologiques, comme dernièrement à la marche mondiale contre Monsanto pour dire non aux OGM et prend part aux luttes pour l’égalité des droits (que ce soit pour le logement, pour
la régularisation des sans papiers, pour l’égalité homme-femme), contre les violences policières et l’état d’urgence.

Pour le NPA, il est important que les élus rendent compte de leur activité, qu’ils puissent être révoqués s’ils ne font pas l’affaire, le NPA est pour le non cumul des mandats et pour une indemnité égale au salaire moyen d’un ouvrier.

Pour tout savoir sur cette candidature :

Venez assister à la rencontre-débat du NPA
en présence de nos candidat(e)s
à Montferrand,
mardi 30 mai
20h00 Salle Poly(place Poly)

événement Facebook : ICI

venez visiter la page Facebook : ICI
et aussi notre page internet : ICI


LES SALARIÉS DE LA SEITA EN LUTTE POUR EMPÊCHER LA FERMETURE DE LEUR USINE

Malgré des bénéfices en hausse de 11 % et des aides publiques dans le cadre du CICE, la filiale française du groupe Imperial Tobacco a touché depuis 2014, 2 millions d’Euros de crédit d’impôt (soit l’équivalent de plus de 110 SMIC sur un an ! ), les dirigeants ont décidé le 29 novembre 2016 de fermer l’usine de Riom, dernière usine de production de cigarettes en France (perte de 239 emplois) ainsi que le centre de recherche de Fleury-les-Aubrais, situé dans le Loiret(suppression de 87 emplois) .


Ils préfèrent délocaliser les emplois en Pologne et en Allemagne afin de réduire les coûts de production et augmenter encore leurs profits.


De plus, il n y aura plus aucun contrôle sur la qualité des cigarettes vendues en France ce qui pose un réel problème de santé publique.


Les salariés ont mis en place la riposte
pour empêcher la fermeture de cette usine .


Des journées de grèves ont eu lieu, de l’information a été faite aux habitants, une réunion publique a eu lieu, des liens ont été tissé avec les buralistes, les planteurs de tabac, des syndicalistes, des élus locaux, plusieurs manifestations ont eu lieu, un comité de soutien a été créé. .


Pendant 2 jours, le 4 et 5 mai, une action coup de poing a été mis en place ,avec le blocage de l’entrepôt logistique de Logista filiale de la Seita impérials Brands, ce centre fourni les buralistes en cigarettes de toute la région Auvergne Rhône Alpes. Cette action avait pour but de faire connaître leur lutte.


L’usine de Riom ainsi que le bureau de dépannage où se fournissent les débitants d’Auvergne, du Limousin, du centre ont été bloqués à partir du 22 mai pour une semaine afin de peser sur les négociations où sont discutées les indemnités de licenciements.


Le but des salariés est d’obtenir un maximum d’argent afin de pouvoir le réinvestir dans un projet de SCOP (société coopérative) qui continuerait à fabriquer des cigarettes à partir de tabac français. L’usine abriterait 5 lignes de productions au lieu de 13 et permettrait de reprendre 180 salariés sur 239. Les salariés veulent aussi l’entreprise pour l’euro symbolique.


Cette lutte est longue, peu médiatisée, le mépris de la direction envers les salariés est difficilement tenable, certains salariés en sont à leur troisième fermeture d’usine, l’espoir de garder l’usine s’amenuise, c’est dans ce contexte tendu, qu’un salarié s’en est pris au service de sécurité de l’usine, il a été arrêté et placé en garde à vue et juger en comparution immédiate et a été condamné à 30 mois de prison dont 3 mois ferme malgré la solidarité qui s’est mis en place.


Ce jugement est une victoire pour le gouvernement et le patronat qui une fois encore  poussent les travailleurs au désespoir en leur enlevant leur outil de travail et de plus les condamnent.


Mais bien sûr la violence de la SEITA qui laisse sur le carreau 239 salariés en empochant les aides publiques ne sera jamais jugé.





mercredi 24 mai 2017

L’USINE DE LA SEITA BLOQUÉE PAR LES SALARIÉS POUR PRÉSERVER LEURS EMPLOIS.




Les salariés de la Seita en lutte pour préserver leurs emplois depuis le 29 novembre, suite à une décision d’impérial tobacco de fermer sa dernière usine en France pour délocaliser en Pologne pour donner encore plus d’argent aux actionnaires.

Sur le site de Riom, c’est 239 emplois qui sont menacés dont 30 intérimaires et 30 de boîtes extérieur. L’usine Seita est à l’arrêt depuis un mois et les accès sont bloqués depuis le lundi 22 mai pour peser sur les négociations dans le cadre du plan social afin qu’impérial tobacco finance des indemnités de licenciements à la hauteur du préjudice subi par les salariés dont pour certains c’est le 3iéme plan social..

Le projet des salariés est de créer une SCOP , une société coopérative qui continuerait à fabriquer des cigarettes à partir de tabac français.

La lutte se poursuit

Interview de Ludovic Gotiaux,
délégué syndical CGT
de l’usine SEITA de Riom

le 23 mai 2017


Revue de presse

La montagne : ICI

France 3 Auvergne : ICI

mardi 23 mai 2017

LES SALARIÉ-E-S DE TATI EN LUTTE POUR PRÉSERVER LEURS EMPLOIS


De Paris à Clermont-Ferrand, en passant par Lyon, les salarié-e-s de TATI était en grève pour préserver leur emploi ce lundi 22 mai.


Sur le site Clermontois, l’ensemble des salariés qui sont 8 étaient en grève ce jour ce qui a eu pour conséquence la fermeture du magasin. Cette lutte est soutenue localement par la CFDT. Ils se sont rassemblés de 9H30 à 12h30 pour distribuer des tracts en direction des clients sous forme de lettre.


Ils ont eu le soutien aussi des salariés d’autres enseignes de la zone commerciale.

Le NPA avait informé et appelé à soutenir les salariés dans leurs luttes à leurs demandes


Le NPA a participé à ce rassemblement par la présence de sa Candidate Sandrine CLAVIERES aux législatives sur la première circonscription du Puy de Dôme

De nombreux médias sont passés les voir , voici leurs reportages

France Bleue Pays d’Auvergne : ICI
La montagne : ICI
France 3 Auvergne : ICI

Au niveau national aussi des articles du monde, du Parisien, un article sur le site anti-K, France 3 Paris




lundi 22 mai 2017

COMMUNIQUÉ DU NPA CONCERNANT LES LÉGISLATIVES DU PUY DE DÔME


Une souscription a été lancé au niveau national pour permettre le financement de nos candidatures aux législatives :https://npa2009.org/souscription.

Il en résulte que pour le Puy de Dôme , nous pouvons nous présenter que sur la première circonscription

La candidate titulaire est Sandrine CLAVIERES aide soignante en EHPAD, 38 ans , ancienne conseillère municipale de Clermont-Ferrand

Le remplaçant est Jean-Paul TAILHANDIER , 69 ans ,retraité et ancien ouvrier syndicaliste Michelin

Cette candidature s’inscrit dans le prolongement de la candidature anticapitaliste de Philippe Poutou.

Nous restons à votre disposition pour vous fournir plus d’informations sur notre profil de campagne et nos axes programmatiques.

Pour les autres circonscriptions où nous ne sommes pas présent, le NPA appelle à voter pour les candidat(e)s de Lutte Ouvrière.


dimanche 21 mai 2017

UN TOIT DES PAPIERS, UNE ÉCOLE, RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS


La semaine du 22 au 24 mai est courte
mais intense en manifestations

Malheureusement, la préfecture reste sourde à nos revendications et nous devons nous faire entendre

MERCREDI 24 mai
à 14h00 devant le rectorat,
avenue Vercingétorix à Clermont.

Au même, moment, le CAEN (Conseil Académique de l’Éducation Nationale) siégera. Mme la Préfète siège à cette instance ainsi que des élu-e-s du conseil régional, des représentants des personnels de l'éducation nationale, des représentant-e-s étudiant-e-s, des parents d'élèves...

Nous savons que le retour 5 familles que nous défendons est impossible et les mettrait en danger.

La mobilisation depuis le 25 janvier 2017 ne faiblit pas comme en témoigne le pique-nique solidaire du Rio, samedi 20 mai.

Toute la communauté éducative a compris
que ces familles ont besoin de notre soutien.

Durant le CAEN, nous interpellerons aussi les services de l'éducation nationale pour que l'ensemble des mineurs soient scolarisés. Nous demandons que les différents services ne suivent pas l'avis des conseils départementaux mais se fient aux papiers des jeunes pour déterminer leur âge.

LUNDI 22 MAI
à 16H00
devant l'école Paul Bert de Clermont-Ferrand,
une Fresque sera dessinée
par les parents et enfants de l'école.

L'oeuvre sera présentée mercredi 24 mai à 18h00 sur la place de Jaude. Cette initiative est en soutien à Besnik et à sa famille. Après avoir refusé d'embarquer, Besnik est sous
le coup d'une OQTF et d'une IRTF.

Nous demandons à Mme la Préfète
d'user de son pouvoir discrétionnaire
et de régulariser Besnik.


Récapitulatif des différents rendez-vous

Lundi 22 mai 2017 à 16h00
devant l'école Paul Bert de Clermont-Ferrand
pour la réalisation d'une fresque.

Mercredi 24 mai 2017 à 14h00 devant le Rectorat
pour le CAEN.


Mercredi 24 mai 2017 à 18h00 place de Jaude.

TOUS LES MAGASINS TATI DE FRANCE SONT MENACÉS



L’emploi de 1 700 salarié-e-s de Tati est de nouveau menacé après la déclaration de cessation de paiement faite par le groupe Eram dont il est la propriété depuis 2004 et ainsi qu’une procédure de redressement judiciaire

Fondée en 1948 par Jules Ouaki à Paris, l’enseigne est en difficulté depuis l’arrivée de H&M, Zara, Kiabi et la multiplication des solderies en périphérie des villes.

La direction du groupe affirmait il y a un mois que Tati n’avait plus aucune dette, mais elle prétend aujourd’hui que la dette cumulée de l’entreprise se monterait à 5,7 millions d’euros sur trois mois.

En fait, la procédure pourrait être un bon moyen pour le groupe Eram de se débarrasser le plus rapidement possible de l’enseigne Tati et de ses salariéEs, en vendant à toute vitesse sans apporter aucune garantie sociale aux salariéEs.

Ainsi il n’assure même pas le versement des salaires pour le mois d’avril, les renvoyant à la charge des AGS tout en faisant payer par l’État le coût des 700, si ce n’est plus, licenciements (directs) envisagés...

La grande braderie...

Le groupe veut ainsi s’exonérer de sa responsabilité sociale à l’égard de ses salarié-e-s qui compte tenu de leur âge, de leur forte ancienneté et le contexte économique actuel, auront des difficultés à retrouver un emploi.

La lutte continue
pour la sauvegarde des emplois chez tati !

Un appel national de la CFTC, UNSA, CFDT à un mouvement de grève pour le lundi 22 mai de 9h30 à 12h30 avec rassemblement devant le ministère du travail à Paris.

Cet appel est aussi relayé à Clermont-Ferrand par les salariés de Tati qui en appelle au soutien du plus grand nombre

RASSEMBLEMENT
LUNDI 22 MAI 2017
de 9h30 à 12H30
devant TATI à Clermont-Ferrand
25/29 Avenue Ernest Cristal



Le NPA apporte tout son soutien aux salariés en lutte pour préserver leurs emplois, tout comme il était présent à la mobilisation du 4 mai devant le Tati à Paris(Barbés) avec son porte-parole Philippe Poutou


interview d’un salarié Tati


Le NPA appelle à participer à ce rassemblement

Il est inadmissible que le groupe ERAM, qui fait partie des 500 plus grandes fortunes de France qui s’enrichi sur le dos de ces salariés, puissent augmenter encore plus ses profits en sacrifiant ses salariés en les licenciant.

Pour le NPA, il faut interdire les licenciements car tous le monde le droit à un travail correctement rémunéré.


samedi 20 mai 2017

MARCHE MONDIALE CONTRE MONSANTO, LE 20 MAI


Le 20 mai 2017, pour la 5ème année consécutive, des citoyens du monde entier feront converger leurs luttes contre Monsanto et les multinationales de l’empoisonnement, lors d’une journée mondiale de marches et d’actions.

La Marche mondiale contre Monsanto n’a pas vocation à se limiter à une simple marche, ni à un seul jour de mobilisation : il s’agit surtout d’un événement citoyen et militant, autogéré localement par les personnes qui s’en emparent et qui s’organisent, dans une logique horizontale de convergence et de non-violence, afin d’assurer la participation du plus grand nombre.

Sur Clermont-Ferrand,
le NPA appelle à manifester

SAMEDI 20 MAI
à 14H00 Place Delille




NOTRE SANTÉ AVANT LEURS PROFITS

La marche mondiale contre Monsanto est l’occasion de dénoncer collectivement une agriculture intensive, usant de semences génétiquement modifiées (OGM) et dépendantes de pesticides toxiques, sous la coupe de multinationales s’appropriant le vivant, et dont Monsanto est le symbole planétaire, mais pas l’unique représentant (Dow Chemical, Syngenta, Bayer, BASF, DuPont, Limagrain,…).

Les citoyens sont également concernés par les préoccupations sanitaires qui pèsent sur eux et leurs enfants, du fait de la dispersion incontrôlée de milliers de molécules chimiques dans l’environnement. La situation est d’autant plus alarmante que la France est le 1er consommateur européen de pesticides et le 3ème au niveau mondial.

Faire pression
pour une agriculture relocalisée et écologique :

L’agriculture est à la fois un problème quand il s’agit de l’agro-industrie, poussée à son paroxysme avec l’usine des 1 000 vaches, mais aussi une solution à la crise écologique avec une agriculture agro-écologique efficace contre le réchauffement climatique.

Pour renverser le rapport de forces entre ces deux modèles contradictoires, il faut s’en prendre aux capitalistes de l’agrochimie :

*en interdisant les intrants chimiques (engrais, pesticides, herbicides, fongicides...),
* en agissant sur la distribution en construisant des circuits courts,
*en favorisant l’appropriation sociale de la transformation et de la distribution,
*la reconstitution d’un tissu économique de proximité, avec des ateliers de fabrication et des marchés locaux.

*Il est possible de mettre en oeuvre la reconversion de l’agriculture en tout biologique sur 10 ans avec des emplois nombreux et correctement rémunérés,
*pour un autre mode de gestion du foncier, coopératif, traitant la terre comme un bien commun associant droit d’usage et devoir de prendre soin.


mardi 16 mai 2017

SOUSCRIPTION DE PRINTEMPS : IL N’Y A PAS D’IMMUNITÉ FINANCIÈRE !


Dans le sillage de notre campagne présidentielle, le NPA lance une nouvelle souscription. Des urnes législatives aux manifestations de rue en passant par le fonctionnement quotidien du NPA, l’argent reste le nerf de la guerre contre le capitalisme...

De l’Élysée à l’Assemblée...

Nulle barrière bureaucratique à l’entrée des élections législatives, pas un parrainage n’est nécessaire pour se présenter dans une circonscription. Faussement libéral, ce scrutin n’est pas pour autant facile d’accès aux petites formations politiques.

Il est même le plus discriminant et le plus déterminant car l’argent y joue brutalement son rôle, sélectif à l’entrée et reproductif en sortie.

Sélection à l’entrée. Si l’élection présidentielle accorde une enveloppe de 800 000 euros à tout candidat pour ses frais de campagne ainsi que le remboursement du coût de son matériel officiel (profession de foi, bulletin de vote et affiche), les élections législatives n’accorde ce privilège qu’aux candidats atteignant les 5 %.

Là où nous pouvions donc mener une modeste mais réelle campagne présidentielle sans rien dépenser de nos deniers propres, une campagne législative à minima dans les 577 circonscriptions nous coûterait environ deux millions d’euros rien que pour un matériel officiel « low cost », auxquels devraient s’ajouter plusieurs centaines de milliers d’euros en frais de campagne...

Un budget est alloué au financement des partis au titre de leur nombre de voix aux législatives et du nombre de leurs députés.

Il représentait environ 350 millions d’euros à répartir sur la législature 2012-2017. Passons les fastidieux calculs et retenez que les deux principaux partis (UMP et PS) y ont raflé presque les 2/3 de l’aide, soit 230 millions d’euros sur 5 ans.

Pour rappel, le NPA n’a pas touché un seul centime d’aide publique sur la dernière législature. On voit donc comment ce scrutin régit et reproduit le système des partis, et par là une bonne part du paysage politique.

De l’Assemblée à la rue...

Ceci étant dit, soyons réalistes : le NPA ne peut pas aujourd’hui se présenter dans des centaines de circonscriptions. Cela dépasse de loin nos moyens financiers et organisationnels actuels.

Il est néanmoins juste et nécessaire de se mobiliser pour que le NPA ne soit pas absent de ce scrutin. D’abord, nous devons donner la possibilité aux électeurs de Philippe Poutou de réaffirmer leur choix.

De manière cohérente et simultanée, nous devons donner la possibilité aux militants de profiter des élections législatives pour approfondir le travail politique accompli pendant l’élection présidentielle et mettre en mouvement les personnes ayant pris contact avec le NPA à la faveur de la campagne de Philippe Poutou.

Mettre un bulletin dans l’urne, c’est bien.
Militer, c’est mieux.

Voilà pourquoi nous lançons une souscription exceptionnelle en ce printemps électoral. Grâce à vos dons, notre projet anticapitaliste pourra vivre pendant, mais surtout au-delà de cette séquence électorale.

Il y aura tant à faire contre l’arriviste Macron et la Bête le Pen : plus seulement dans les urnes, mais dans la rue, nos quartiers, nos entreprises, nos lieux d’études.

Et pour cela, il faut aussi de l’argent.

Car la santé financière du NPA ne tient qu’à un fil depuis plusieurs années. S’il n’y a pas d’immunité ouvrière, il n’y a pas non plus, loin s’en faut, d’immunité financière pour un petit parti anticapitaliste !



Pour verser à la souscription : https://souscription.npa2009.org

Une seule adresse pour envoyer vos chèques
(à l’ordre de NPA souscription) : 
NPA souscription, 2 rue Richard-Lenoir, 93100 Montreuil


CONTRE L’HOMOPHOBIE ET LA TRANSPHOBIE / POUR L’ÉGALITÉ C’EST LA SOCIÉTÉ QU’IL FAUT RENVERSER !

Des formes les plus « banalisées » du quotidien (moqueries, injures dans les cours d’école, les stades ou au travail) aux agressions physiques plus violentes, voire meurtrières, l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie sont très présentes dans notre société.

Malgré une tolérance de façade dont s’accommode parfaitement la société capitaliste, de nombreux jeunes LGBTI se trouvent en rupture familiale et le taux de suicide chez les personnes LGBTI est quatre fois supérieur au reste de la population.

Hollande avait promis l’égalité entre homos et hétéros avec le « mariage pour tous ». Pourtant son bilan est loin d’être glorieux. Jamais un débat n’aura été si long.

Le gouvernement a laissé les réactionnaires s’en emparer, libérant la parole homophobe. Le cycle des « Manifs pour tous », dont les chefs de file ont été invités à l’Élysée, s’est accompagné d’une recrudescence des agressions homophobes.

Le résultat est un mariage au rabais, les couples homosexuels mariés sont encore obligés d’adopter leurs propres enfants, aucune filiation ne peut être établie en dehors du mariage pour les enfants des couples homosexuels – et la PMA est enterrée après avoir été maintes fois reportée.

Une nouvelle loi a été adoptée en octobre 2016 concernant les droits des trans. Si elle contient le changement de la mention du sexe sur l’état civil, celui-ci doit toujours se faire devant le Tribunal de Grande Instance avec un avocat.

Le NPA exige les mêmes droits pour toutes et tous, femmes et hommes, homos et hétéros, notamment :

* la procréation médicalement assistée pour toutes,
* une filiation directe pour les couples de même sexe,
* la fin des stérilisations forcées,
* le changement d’état civil sur simple demande,
* l’arrêt des mutilations des personnes intersexuées,
* des moyens financiers.

C’est pour cela que le NPA vous invite à participer au rassemblement organisé à Clermont-Ferrand le 17 mai dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie à 17H30 Place de Jaude.

Voir l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/1042786279187364/




lundi 15 mai 2017

CENTRES D’APPEL SOUS-TRAITANTS : CONVERGENCE DES LUTTES À L’HORIZON

Les salariéEs de plusieurs entreprises de ce secteur sont entrés en lutte dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires (NAO).

Depuis cinq mois, à l’appel de la CGT et de SUD, les salariéEs des sites caennais de la société Webhelp débrayent régulièrement dix minutes par heure, avec des temps forts de grève les samedis.

Leurs collègues de Vitré (35) les ont rejoints samedi 29 avril, avec pour résultat une grève majoritaire sur l’ensemble des sites concernés.

Patrons « sociaux » ?

Leurs revendications ? Simplement qu’ont reconnaisse un minimum leur travail, et qu’une partie de la richesse qu’ils créent par ce dernier soit redistribuée, notamment via des augmentations de salaires et l’octroi d’un 13e mois.

Les patrons de Webhelp aiment à vendre l’image d’une entreprise soucieuse du bien de ses « collaborateurs » et qui s’implante prioritairement en France. Une image qui est loin de coller à la réalité d’une boîte qui non seulement compte plus de salariéEs hors de France, mais en plus joue la concurrence entre ses différentes unités (qui sont d’ailleurs créées à coups d’aides et de subventions publiques).

Ces patrons « sociaux » n’hésitent d’ailleurs pas à faire du chantage à la délocalisation vis-à-vis des salariéEs de Caen en lutte.

Intersyndicale nationale

Les dirigeants des autres boîtes du secteur ayant le même portefeuille en peau d’oursin, les NAO se sont soldées partout de la même manière : des augmentations ridicules, qui seraient justifiées par le contexte de crise.

La CGT et SUD ont d’ailleurs constitué une intersyndicale nationale à l’occasion des négociations salariales qui ont lieu sur la convention collective des prestataires de services.

Elles appellent l’ensemble des salariéEs du secteur à débrayer et se mettre en grève les 13 et 15 mai, avec la perspective clairement posée de faire converger l’ensemble des luttes des centres d’appel.

Sur Cournon, à l’appel de la CGT et SUD, les salariés d’Acticall sont appelés le lundi 15 mai a des débrayages à 9H, 14H et 18H dans le cadre des renégociations de l’accord de branche pour les centres d’appel.

Acticall est le plus grand centre d’appel de la région avec 500 salariés.

Un appel à soutenir les salariés en lutte est fait

RASSEMBLEMENT
devant ACTICALL
à Cournon
derrière le Zénith, Bâtiment Le Copernic
rue du Bois joli à côté du centre courrier.
LUNDI 15 MAI à 14H00

Le NPA soutien cette lutte


vendredi 12 mai 2017

MACRON PRÉSIDENT, L’OFFENSIVE CAPITALISTE EST EN MARCHE ! CONSTRUISONS LES RÉSISTANCES !

Marine Le Pen, la candidate du Front national, n’a pas été élue et nous nous en réjouissons. Mais son score démontre l’urgence absolue d’une réponse politique et sociale des exploitéEs...

Car même battu, le FN reste un parti dangereux. Derrière quelques revendications sociales reprises de façon démagogique, son programme, c’est la destruction des droits démocratiques et la remise en cause de tous les droits du mouvement syndical et du mouvement social.

Il développe un programme de division des exploitéEs, visant à renforcer les discriminations contre les personnes d’origine immigrée, un programme de haine raciste qui vise à épargner les vrais responsables de la misère et du chômage.

Le FN a obtenu près de 11 millions de voix, et il serait dangereux de considérer que le problème est derrière nous. Le combat va se poursuivre, pour convaincre qu’aucun travailleur ne doit soutenir ce parti. L’histoire a prouvé que ce combat nécessite la plus large unité du monde du travail et de ses organisations. Le score du FN est un tremplin pour tenter d’accroître son implantation, il y a urgence à la contrer.

Ne pas laisser le FN être l’opposition politique à Macron

Le FN se construit sur le désespoir des classes populaires, sur la perte des repères de classes, sur la crise profonde du système capitaliste et la crise politique et institutionnelle qui en découle. Il va tenter de se positionner pour capter la colère qui va se développer contre la politique de Macron le banquier, l’héritier de Hollande.

Ministre de l’Économie, Macron a inspiré des lois de régression sociale comme celle qui porte son nom ou la loi travail.

Au-delà, Macron entend amplifier la contre-révolution libérale et va donc poursuivre une politique d’austérité contre les catégories populaires, cela au nom de la liberté d’entreprendre, de la rigueur et de l’équilibre budgétaire…

Son programme ?

En finir avec les 35 heures, casser la Sécurité sociale, diminuer le nombre de fonctionnaires, aller encore plus loin dans la casse du code du travail…

Préparer de nouvelles batailles

Notre point d’appui est la faible légitimité de Macron. Celui-ci a recueilli seulement 23 % des voix au premier tour, 17 % des inscritEs... Et plusieurs études montrent que seule la moitié de ses électeurs est convaincue par son programme, soit moins de 10 % des inscritEs.

Nous devons nous unir pour préparer les résistances face à un Macron qui déclare vouloir gouverner par ordonnances pour imposer son programme antisocial. Une période de combat est devant nous, et nous devons organiser le « tous ensemble », inverser le rapport de forces, construire un front pour défendre dans l’unité nos droits sociaux et démocratiques.

Des militants syndicaux et associatifs ont commencé à préparer la riposte, dans divers appels et manifestations, et dans des mobilisations qui existent ici ou là contre les licenciements, chez Tati, Whirlpool, et tant d’autres.

Sur Clermont-Ferrand, à l’initiative de Solidaires rejoint par la CGT, la FSU, l’UNEF, le SAF, l’AFPS 63… un appel à se mobiliser aura lieu

RASSEMBLEMENT
LE VENDREDI 12 MAI 2017
à 17H30 Place de la Victoire
à Clermont-Ferrand
pour organiser la riposte
face aux attaques sociales à venir

Le NPA appelle à participer à ce rassemblement

Tous ces combats vont dans le bon sens, mais il ne faut pas se faire d’illusions : ce ne sont pas des milliers de manifestants qu’il faut pour renverser le rapport de forces, mais des millions. Ce ne sont pas des luttes partielles mais un mouvement d’ensemble contre le futur gouvernement.

Ce ne sont pas des appels épars, mais la mise en mouvement des principales organisations syndicales… qui ne semblent pas pour l’instant dans cet état d’esprit.
À nous de les y pousser !

L’urgence de construire un parti pour les exploitéEs

Pour préparer cet affrontement, nous avons besoin d’une force politique pour nous représenter nous-mêmes, organiser notre camp social face aux patrons et aux possédants.
Un parti de combat, ancré dans les luttes quotidiennes, qui n’a pas peur de s’en prendre à la propriété capitaliste, qui défende la rupture avec les institutions nationales et européennes.

Un parti féministe, écologiste, internationaliste, pour la transformation révolutionnaire de la société. Il y a urgence.

L’écho de notre campagne est un point d’appui (au-delà du score). Nous avons tapé là où des millions de gens voulaient frapper : sur le FN, Fillon et Macron, pour défendre les intérêts des exploitéEs et des oppriméEs.


Par notre souscription(https://npa2009.org/souscription), dans les élections législatives, en proposant de militer avec nous, c’est ce combat que nous voulons continuer.