samedi 29 avril 2017

CONTRE LE FN, UN DANGER MORTEL POUR NOTRE CAMP SOCIAL ET CONTRE TOUTES LES POLITIQUES LIBÉRALES, ORGANISONS LA RIPOSTE !


Les jeunes et les travailleurs ne sont pas représentés lors de ce deuxième tour de l’élection présidentielle. D’un côté, la millionnaire, raciste, xénophobe et anti-ouvrière. De l’autre, le banquier au service du projet le plus libéral du capitalisme financier.

Le FN, le pire ennemi des travailleurs

Marine Le Pen et le FN tentent de se présenter comme les défenseurs des classes populaires. Pourtant, ils sont des représentants acharnés du capitalisme français.

Ils proposent au patronat une solution alternative à la mondialisation en privilégiant derrière des frontières la production française face à la concurrence internationale.

Pour gagner une majorité sur ce projet, ils dévoient la colère d’une partie de la population pour l’entraîner dans le rejet des travailleurs étrangers et des migrants.

Mais ce qu’ils avancent ne résoudra en rien l’exploitation que nous subissons. Pire, pour maintenir leurs profits dans le cadre d’une économie nationale, le patronat n’aura d’autres solutions que de s’en prendre violemment à nos salaires et à nos conditions de vie.

Marine Le Pen et le FN sont un danger mortel contre les droits collectifs et les organisations du mouvement social.

 La contestation, les manifestations, les syndicats, ils voudraient les interdire, les réprimer.
C’est la division accrue des opprimés entre français et étrangers, hétéros et LGBTI. C’est la remise en cause des droits des femmes. 

Macron n’est pas un rempart contre la montée de l’extrême droite.

Nous comprenons les jeunes et les travailleurs qui mettront un bulletin Macron dans l’urne pour faire barrage au Front National. Mais Macron est le meilleur représentant des politiques libérales misent en place depuis 30 ans. Ministre de Hollande, il a inspiré les lois qui portent son nom comme la loi travail.

Son programme ? En finir avec les 35h, casser la Sécurité sociale, diminuer le nombre de fonctionnaires, aller encore plus loin dans la casse du code du travail…

La politique qu’il veut mettre en œuvre est justement celle qui fait le lit du Front National en accentuant toujours plus la destruction de nos acquis sociaux.

Organiser dès aujourd’hui la riposte,
nous représenter nous-mêmes !

Pas un jeune, pas un travailleur ne doit donner sa voix au Front National. L’important est de reprendre l'offensive sur le terrain social car c'est la seule façon de faire reculer durablement l'extrême droite. 

Nous unir pour préparer la résistance face au rouleau compresseur d’un Macron qui déclare vouloir gouverner pendant 6 mois par ordonnances pour faire appliquer son programme antisocial. 

D'ores et déjà participons nombreux-ses à toutes les manifestations pointant le danger du FN et des politiques qui le nourrissent d'ici le 7 mai et après.

Une période de combat est devant nous et nous devons organiser le « tous ensemble », la grève générale pour inverser le rapport de force.

Pour préparer cet affrontement, nous avons besoin d’une force politique pour nous représenter nous-mêmes, organiser notre camp social face aux patrons et aux possédants.

Un parti de combat, ancré dans les luttes quotidiennes, qui n’a pas peur de s’en prendre à la propriété capitaliste, qui défende la rupture avec les institutions nationales et européennes.


Un parti féministe, écologiste, internationaliste, pour la transformation révolutionnaire de la société.

mardi 25 avril 2017

CONTRE L’EXTRÊME DROITE ET LES POLITIQUES LIBÉRALES. LA RIPOSTE COMMENCE LE PREMIER MAI

Macron et Le Pen au second tour,
c’est un résultat terrible pour les classes populaires.

Macron est l’héritier direct de la politique libérale des gouvernements Hollande, le roi de la précarité, de l’uberisation.

Le Pen est un danger mortel pour les libertés démocratiques, pour les populations d’origine immigrée et, de manière générale, contre tous les acquis sociaux.

Dimanche 7 mai, beaucoup voudront faire barrage au FN en votant Macron, nous le comprenons. Mais ce sont bien les politiques d'austérité et sécuritaires, en particulier quand c'est la prétendue gauche de gouvernement qui les a portées, qui sont la cause de la montée du FN.

Macron n’est pas un rempart contre le FN. Pour faire reculer durablement ce péril, il n'y a pas d'autre solution que de reprendre la rue, comme la jeunesse l’avait fait en 2002, comme nous l’avons fait l’an dernier contre la loi travail.

Reconstruire une perspective politique
pour les exploités

Les partis au pouvoir depuis 60 ans, PS et Républicains, sont éliminés du second tour. C’est le signe d’une grande crise politique, du ras-le-bol de la population pour les politiques menées depuis des dizaines d’années, du ras-le-bol face au chômage, à la pauvreté, etc.


Mais ces déconfitures ne profitent malheureusement pas à une gauche plus combative, elles profitent à Le Pen et Macron, des candidats qui n’ont rien de bon pour les classes populaires.

Le score de Philippe Poutou, notre candidat, est faible, avec 1,10% et 400 000 voix. C’est justement le reflet des difficultés des classes populaires à défendre leurs intérêts et à remettre en cause le système.

Plus globalement, la gauche sort en grande faiblesse de cette élection, avec moins de 30% des voix. C’est fondamentalement le résultat de la politique du PS au pouvoir.

Mais nous sommes fiers d’avoir bousculé la campagne en dénonçant le FN, Fillon et Macron, en montrant que les exploités avaient quelque chose à dire dans cette campagne.

Tous ces éléments montrent l’importance et l’urgence de reconstruire un parti pour les exploités. Nous avons besoin d’un parti qui représente nos intérêts, un outil pour nos luttes quotidiennes, pour en finir avec le système capitaliste, pour porter le projet d’une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.

Cette bataille-là, ni Hamon ni Mélenchon n’ont voulu la mener dans cette élection, l’un ne voulant pas rompre avec l’Union européenne, les institutions et le PS, l’autre reprenant à son compte les drapeaux français et les « Vive la France » comme symbole de son aspiration à travail à l’intérieur du système.

L’heure est à la mobilisation

Nous souhaitons que, comme en 2002, des manifestations soient organisées contre le FN. La solidarité militante est la meilleure façon de faire reculer ce parti.

Mais nous voulons aussi préparer les mobilisations nécessaires contre la future politique de Macron, qui a d’ores et déjà promis de casser le code du travail par ordonnances, c’est-à-dire sans passer par le Parlement.

Une sorte de 49-3 permanent !

C’est à cela que nous voulons construire, dans les quartiers populaires, dans les entreprises, dans les mobilisations, dans l’action quotidienne.

La manifestation du 1er Mai sera la première échéance qui va dans ce sens, nous devons y être très nombreux pour commencer à construire la riposte.

Dans le Puy de Dôme, plusieurs mobilisations

Clermont-Fd : 10h30 place Delille,
Issoire : 10h30 parvis de Pomel
Riom : 10h30 devant la Poste
Saint Eloy les Mines : 10h Entrée Sud
Thiers : 10h30 place de la Mairie

Au soir de ce premier tour, l'avenir reste bien à la contestation de ce système, toutes et tous ensemble.



lundi 24 avril 2017

LA LUTTE DES PERSONNELS DE LA CLINIQUE PSYCHIATRIQUE PRIVÉE DE L’AUZON SE POURSUIT



Depuis le 29 mars, la grève des salariés la clinique psychiatrique de l’Auzon(63) se poursuit avec 95 % de grévistes parmi les soignants.
Ils exigent le maintien du nombre de congés payés, l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail et d’accueil des malades. Cette clinique appartient au groupe Ramsay qui avec 965 000 euros de bénéfices a largement les moyens de financer les 150 euros d’augmentation demandée.

Dés le début, la direction a refusé de négocier et a tout fait pour empêcher la grève(embauche intérimaires,contractuels…) ce qui est illégale. Les salariés n’ont rien lâché. La direction a été obligé de vider la clinique de ses patients car plus assez de personnels pour s’en occuper.

Malgré les pertes financières dû à la grève, le groupe a retardé au maximum les négociations en espérant que le grève cesse, ce qui n’as pas eu lieu. Plusieurs rassemblement ont eu lieu à Clermont-Ferrand pour rendre visible cette lutte auprès de la population avec appel à donner à la caisse de solidarité, avec des actions de blocages des bus et tramway.

Des négociations ont eu lieu, les propositions faites n’ont pas été jugé satisfaisante par le personnel, certes il y a le maintien du nombre de congés payés, mais n’accorde que 16 euro d’augmentation de salaires ce qui est indécent vu les bénéfices du groupes. Et de plus, un ultimatum a été posé par la direction, c’est ça ou rien, sorte de mépris social, qui a encore plus motivé les salariés à voté la poursuite de la grève le 19 avril.

Un concert a eu lieu pour soutenir financièrement cette grève Des liens sont tissés avec le personnel d’autres cliniques privés et aussi avec ceux d’autres cliniques du groupe. Mais aussi avec d’autres salariés en lutte comme les candia qui ont gagné la leur. Des militants du PCF ainsi que du NPA sont venus les soutenir.

Une mobilisation est entrain de s’organiser dans l’ensemble des clinique du groupe le 25 avril dans le cadre NAO pour l’augmentation des salaires



dimanche 23 avril 2017

DÉCLARATION DE PHILIPPE POUTOU, LE SOIR DU PREMIER TOUR

Nous tenons évidemment d’abord à remercier les électeurs et électrices qui ont choisi de voter pour nous. Par ce vote, ils et elles ont voulu exprimer le rejet d’un système de politiciens professionnels qui sont souvent corrompus et qui permettent que, dans ce pays, continue, de fait, à s’exercer le pouvoir des capitalistes et des banquiers. Ils et elles ont voulu affirmer que le changement se fera par les mobilisations et la rupture avec ce système.

Cette campagne a témoigné du gouffre qui sépare de plus en plus la population d’un système politique qui ne nous représente pas et qui, fondamentalement, ne prend pas en compte nos conditions de vie, pire qui les aggrave année après année... Tous ces politiciens représentent de moins en moins d’électeurs, notamment dans les quartiers populaires.

L'élément inédit de ce premier tour est l’absence au second tour des candidats du PS et et des Républicains. C’est le signe d’une grande crise politique que les deux partis qui ont gouverné le pays depuis 60 ans soient ainsi éliminés.

Mais la présence au second tour de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron n’est pas une bonne nouvelle, et encore moins une rupture avec tout ce que nous subissons depuis des décennies.

Le FN se prétend un parti hors système qui défend les travailleurs, alors que c’est un parti capitaliste comme les autres, qui a autant de casseroles que les autres, qui ne se bat jamais contre les licenciements et les projets patronaux, qui protège les riches et frappe les exploitéEs.
De plus, ce parti est un grave danger car, par le racisme, il attise la haine contre les populations immigrées et d’origine immigrée, et la division, visant à détourner les salariéEs de vrais responsables du chômage et de la misère.

L’autre candidat sera donc Emmanuel Macron, imposteur à plusieurs titres : il n’est pas un nouveau candidat hors système mais un rejeton des banques et de François Hollande, tout autant responsable que celui-ci de la politique que nous avons subie depuis cinq ans. Et il nous promet d’aggraver encore l’austérité et les inégalités.

Le score de Le Pen et la crise politique nous montrent l’urgence de reprendre nos affaires en main, de nous mobiliser. Bien plus encore qu’en 2002, ces prochains jours, ce n'est pas un « front républicain » mais une large mobilisation contre le Front national et les politiques libérales, en particulier de la jeunesse, qui est indispensable.

Nous devons nous battre dans les entreprises et les quartiers, sans attendre le résultat du second tour.

Dimanche 7 mai, beaucoup voudront faire barrage au FN en votant Macron. Nous comprenons la volonté de rejeter le danger mortel pour tout progrès social et pour l'ensemble des droits, tout particulièrement pour les populations immigrées et d’origine immigrée, que représenterait l'arrivée au pouvoir de Marine Le Pen.

Mais nous voulons rappeler que ce sont bien les politiques d'austérité et sécuritaires, en particulier quand c'est la prétendue gauche de gouvernement qui les a portées, qui restent la cause de la montée du FN et de ses idées nauséabondes.

Macron n’est pas un rempart contre le FN, et pour faire reculer durablement ce péril, il n'y a pas d'autre solution que de reprendre la rue, contre l'extrême droite, mais aussi contre toutes celles et ceux qui, comme Macron, ont mis en place ou veulent imposer des mesures antisociales.

Le NPA et ses militants se joindront aux manifestations contre le FN.

À toutes celles et tous ceux qui ont refusé de voter ou à qui on refuse le droit de vote, à celles et ceux qui ont voté Mélenchon en pensant faire un vote de rupture, à celles et ceux qui ont voté LO, nous tenons à dire ce soir que plus que jamais, nous avons besoin d’une nouvelle force pour nous représenter : un parti qui représente nos intérêts, un outil pour nos luttes quotidiennes, pour en finir avec le système capitaliste, pour porter le projet d’une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.

Dans les semaines qui viennent, nous serons d’abord présents dans la rue le 1er Mai : pour témoigner de la solidarité internationale à l’heure où la France perpétue des interventions néocoloniales et où le boucher Assad continue de semer la mort, mais aussi pour défendre nos libertés démocratiques et nos droits sociaux.

Au-delà, le NPA veut continuer à porter dans les villes et les quartiers populaires, dans les entreprises, dans les mobilisations, dans l’action quotidienne, la campagne que j’ai menée avec mes camarades depuis plusieurs mois.


Car au soir de ce premier tour, l'avenir reste bien à la contestation de ce système, toutes et tous ensemble.

vendredi 21 avril 2017

DÉCLARATION DE PHILIPPE POUTOU DU 21 AVRIL 2017 SUR LA FUSILLADE DES CHAMPS ELYSÉES


La fusillade d'hier soir où un homme a attaqué un car de police tuant un policier, en blessant un autre ainsi qu'une touriste avant d'être abattu prend toute la place de cette fin de campagne.


C'est un drame humain qui endeuille ce matin des familles. Mais la plupart des candidats s'en servent pour entretenir toutes les peurs en mettant  en qualifiant cet acte d'acte de guerre,  de barbarie islamiste.

Quelles que soient les motivations précises de l'assaillant, cet acte ne peut pas être isolé du contexte politique qui en donne la mise en scène.


D'un côté l’État français se fait le champion des interventions militaires en Afrique et au Moyen-Orient, le champion aussi des ventes d'armes aux dictatures.


De l'autre, en France, toute une partie de la population, de la jeunesse des quartiers populaires subit misère et discrimination de par sa couleur de peau ou son origine.

Tout ce contexte laisse la place, très limitée mais réelle à des actes comme celui d'hier ou des individus cherche une revanche suicidaire et criminelle contre une société qui les exclut.


D'autant plus que, sur les réseaux sociaux, la propagande réactionnaire et mortifère de Daech, cherche à convaincre et à rallier des partisans.

Les racines de tels actes  ne sont ni dans les mosquées ni dans les camps de migrants. Elles sont dans la situation de guerre extérieure et intérieure que maintient l'Etat et dans les injustices et discriminations maintenues dans les quartiers, dans la montée d'un racisme et d'une islamophobie d'Etat. Ce sont à ces racines là qu'il faut s'attaquer.

Ce ne sont ni l’État d'urgence, ni l'armement ni l'augmentation des forces de police qui aideront à cela. Le policier tué était armé.



L'armement de la police ne fait que renforcer le climat de violence et aboutit à la mort. Ce sont encore moins la fermeture des frontières, le rejet des migrants et le renforcement des interventions militaires qui apporteront une solution.

FAISONS ENTENDRE L’ANTICAPITALISME , PRÉPARONS LES MOBILISATIONS, VOTONS PHILIPPE POUTOU

Nous sommes là pour faire entendre la parole libérée de celles et ceux qu’on n’entend jamais, pour porter un projet politique nourri par les mobilisations et qui ne peut aboutir que porté par elles...
Nous refusons d’attendre le retour d’une impossible croissance qui ne ferait que précipiter la catastrophe écologique, avec laquelle il n’y aurait ni vie décente, ni droits, ni démocratie, sur une planète morte, empoisonnée ou en partie submergée par la montée des océans...
Nous sommes là !


Nous sommes là pour en finir avec le chômage et la précarité : partageons le travail en imposant une réduction collective et radicale du temps de travail, et pour en finir avec le chantage à l’emploi, interdisons les licenciements.
Nous voulons à la fois du temps libre, pour prendre soin les unEs des autres, de la démocratie et du monde, et nous voulons produire ce qui est utile, pas pour les profits.
Nous sommes là pour permettre à toutEs de vivre dignement : partageons les richesses et augmentons les cotisations patronales pour financer plus de protection sociale, la retraite pleine à 60 ans, l’accès aux soins, la prise en charge de la dépendance, la continuité du salaire en cas de chômage ou d’intermittence et l’allocation d’autonomie pour les jeunes.
Nous voulons des services publics et la gratuité pour assurer à toutes et tous l’égalité réelle et l’accès aux soins, à l’éducation, aux crèches, aux transports, à l’énergie, à l’eau... selon le principe « À chacun selon ses besoins ».
Nous sommes là pour empêcher les capitalistes de pourrir nos vies, notre santé, notre environnement et notre avenir.

Nous voulons leur retirer leur pouvoir, et leur pouvoir, c’est la propriété. Exproprions le système bancaire et les secteurs clés pour prendre les moyens de décider de ce qui doit être produit et comment, par la socialisation sous le contrôle des salariéEs et des usagerEs.

Pour reprendre la main sur nos vies et notre avenir, nous voulons rompre avec les institutions, celles de la 5e République comme celles de l’Union européenne, désobéir aux traités européens, et refuser les traités de libre-échange.

Faisons entendre notre voix !

Nous sommes là pour faire entendre une voix internationaliste : une voix qui ne transige pas avec la solidarité internationale, que celle-ci concerne les peuples syrien, palestinien ou kurde ; qui soutient les luttes des peuples colonisés par la France en Guyane, Martinique, Guadeloupe ou Kanaky... ; qui défend aussi le droit à l’auto­détermination pour le peuple basque, breton ou corse ; qui combat les interventions militaires et la course aux armements de la France comme des autres puissances.
Nous sommes là pour faire entendre une voix intransigeante contre le racisme et l’islamophobie, qui ne se contente pas d’honorer les mortEs en Méditerranée, mais exige la liberté de circulation et d’installation, et défend l’auto-organisation des oppriméEs contre le racisme et le sexisme.


Nous sommes là... alors profitez-en, profitons-en !
Avec la candidature de Philippe Poutou,
votons vraiment contre ce système,
contre le mépris et la répression,
contre l’exploitation et toutes les oppressions.
Votons anticapitaliste !

Et après... nous serons toujours là !

Évidemment l’issue de la séquence électorale ne nous est pas indifférente, et nous ferons tout pour battre l’extrême droite de Le Pen, la droite extrême de Fillon et l’extrême libéralisme de Macron.
Nous ne banalisons pas le danger représenté par le FN encore renforcé par les régressions démocratique de l’état d’exception, mais nous savons que les prétendus remparts sont le plus sûr chemin vers le pire.
Dans des conditions extrêmement différentes, restera entière la question de la construction du rapport de forces et de l’unité sans lesquels rien n’est possible : ni la résistance en cas de victoire de nos ennemis ni la conquête d’avancées, qu’elle soient contenues – ou pas – dans le programme électoral de Jean-Luc Mélenchon s’il était élu...
Après les urnes, la question brûlante de la reconstruction d’une expression politique des exploitéEs et des oppriméEs restera posée.
Pour y travailler, nous serons là, avec les opposantEs à la loi travail et à son monde, les syndicalistes, les militantEs de Nuit debout, les militantEs pour la justice climatique et contre les grands projets productivistes destructeurs, les soutiens des migrantEs et de la solidarité internationale, les antiracistes politiques, les féministes, les altermondialistes... pour porter la volonté de nous représenter nous-mêmes.

À lire le programme: ICI

à lire le 4 pages : ICI

la profession de foi : ICI

CLIPS DE CAMPAGNE OFFICIELS

Demandez le programme

épisode 1 : « On est pas touché »



épisode 2 : « On est pas ouvriers »


épisode 3 : Je lutte des classes




épisode 4 : la santé


épisode 5 : Toi, toi, mon toit


épisode 6 :Laisser parler les petits papiers


MR CAPITAL CONTRE PHILIPPE POUTOU

LE SEXISME


LA JEUNESSE


LE RACISME


L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS


L’ÉCOLOGIE



LA POLITIQUE


VOTEZ POUR UN OUVRIER

ET UN PROGRAMME ANTICAPITALISTE


CONTINUONS À RÉSISTER


DIMANCHE 23 AVRIL 2017,

VOTEZ ET FAITES VOTEZ

Philippe POUTOU

candidat du NPA

pour préparer la riposte sociale





lundi 17 avril 2017

SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS PALESTINIENS EN GRÈVE DE LA FAIM !

DÉCLARATION DE PHILIPPE POUTOU
DU 17 AVRIL 2017

Ce lundi 17 avril, à l’occasion de la Journée des prisonniers, 1500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention, autour du mot d’ordre « Liberté et Dignité pour les prisonniers »
Nous apportons tout notre soutien aux 7000 prisonniers palestiniens, victimes de l’arbitraire de l’administration coloniale israélienne, et détenus dans des conditions contraires à toutes les conventions internationales. 
Nous tenons, au-delà de la solidarité avec les prisonniers politiques, à exprimer notre soutien au peuple palestinien en lutte contre l’occupation, la colonisation et les discriminations, face au gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou qui leur mène une guerre sans merci. 
L’État d’Israël est un État hors-la-loi et le soutien dont il bénéficie de la part des pays occidentaux, France en tête, est un scandale qui n’a que trop duré. Israël doit au contraire être sanctionné jusqu’à ce que les droits nationaux du peuple palestinien soient satisfaits. 
Palestine vivra, Palestine vaincra !


dimanche 16 avril 2017

VIDÉO : PHILIPPE POUTOU À CLERMONT-FERRAND 


Philippe POUTOU a tenu un meeting à Clermont-Ferrand le JEUDI 13 avril


Une salle remplie pour Philippe Poutou.


Plus de 300 personnes se sont déplacés pour voir le candidat ouvrier et anticapitaliste. En plus de tout ce monde, de nombreux médias étaient présents pour couvrir l’événement, TF1, France Bleu, La Montagne ainsi que France 3.

Le candidat a durant ce meeting déroulé les idées du parti avec une facilité déconcertante. Il revient notamment sur le grand débat qui a changé les regards portés sur lui, et la visibilité du parti.

Le candidat du NPA va également évoquer la lutte des classes bien réelle selon lui, en l’imageant avec le mépris dont il a été victime comme la critique portée par le pseudo philosophe Luc Ferry.

Il a aussi parlé du nécessaire partage du temps de travail à 32H par semaine, pour un SMIC net à 1700 euros. Il a insisté sur l’importance des luttes et revendiqué de ne pas vouloir être président car une élection ne change pas la vie, seul la rue prenant ses affaires en mains peut changer son destin.

A la fin du meeting Poutou a le droit à des demandes de selfie, des dédicaces et des remerciements chaleureux, preuve que le personnage plaît et que les idées du parti trouve un écho auprès des gens.

Quelques extraits vidéos du meeting

Les vidéos sont sous titrée afin de faciliter l’accès aux sourds et malentendants

Interventions de Sandrine Clavières
sur les luttes locales




Interventions de Philippe POUTOU,
candidat ouvrier et anticapitaliste











en bonus : extrait de l’interview de TF1


vendredi 14 avril 2017

LES SALARIÉS DE LA CLINIQUE PSYCHIATRIQUE DE L’AUZON À LA ROCHE BLANCHE EN GRÈVE

Grève dans l’hospitalisation privée :
c’est qui les voyous ?



Depuis le 29 mars, 95 % du personnel soignant et 85 % des effectifs de la clinique de l’Auzon à La Roche-Blanche sont en grève...

En 2014 cet établissement a été racheté par le groupe Ramsay-Générale de santé, le premier groupe d’hospitalisation privé en France, partenaire du Crédit agricole-­Assurance. Ce groupe dés ce rachat a voulu pour augmenter encore plus ses bénéfices, rogner sur les acquis sociaux des salariés ainsi que sur la qualité des soins prodigués aux malades. Le chiffre d’affaire de cette clinique est très rentable car il a été de 7 700 000 en 2014-2015 avec un bénéfice net 965 000€ .

Depuis la situation du personnel n’a cessé d’empirer...

Ainsi la direction a retiré nombre d’acquis du personnel, notamment les primes, les unes après les autres, et les salaires ont stagné, les conditions de travail se sont aggravées. Mais lorsqu’elle a voulu faire passer les congés actuellement en jours ouvrés en jours ouvrables, cela a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase…

Rapport de forces

Pour briser la grève, la direction n’a pas hésité à utiliser tous les moyens illégaux. Elle a embauché des intérimaires, fait venir depuis Lyon et Saint-Étienne des infirmières payées double et bénéficiant de primes, fait appel au préfet qui a réquisitionné le personnel par l’intimidation et la force publique : gyrophares, coups de poing dans les portes des domiciles à toute heure...

« Dans notre société en état d’urgence, il semblerait qu’un gréviste soit logé à la même enseigne qu’un voyou », écrit justement dans un communiqué la fédération CGT de la santé.

Le groupe a indiqué avoir eu recours aux intérimaires « en toute transparence avec l’Agence régionale de santé »... ce qui été démenti par l’Agence régionale de santé elle-même qui a précisé que ce n’était pas de sa compétence.

La clinique a transféré les patient-e-s dans plusieurs cliniques du groupe, jusqu’en Creuse (!), et le directeur de Ramsay-Générale de santé a fini par se déplacer pour ouvrir des négociations qui se poursuivaient toujours.

Le personnel était toujours en grève à près de 100 % et la détermination intacte.

Le NPA soutien leur lutte et relaye leur appel à solidarité financière

une pétition a été mis en ligne pour apporter un soutien à cette lutte

Pour la signer : ICI

Pour participer à la caisse de grève : c’est ICI

Il est inadmissible de se faire de l’argent sur le dos des malades .

La santé n’est pas une marchandise.

Il est plus que temps de créer un vrai service publique de santé accessible à tous, quelques soit notre situation et notre lieu de vie.

vendredi 7 avril 2017

MEETING CLERMONT-FERRAND AVEC PHILIPPE POUTOU, LE JEUDI 13 AVRIL

MEETING DU NPA

avec Philippe POUTOU

JEUDI 13 AVRIL

à 20H00

Salle Leclanché

rue Champratel


à Clermont-Ferrand


Partageons massivement l’événement facebook :



Pour plus d’informations : voici le programme du NPA



le tract d’appel