jeudi 30 mars 2017

PARIS : UNE NOUVELLE VICTIME DE LA POLICE. IL FAUT EN FINIR AVEC LE PERMIS DE TUER


Déclaration de Philippe Poutou  du 30 MARS 2017
Le 27 mars, à Paris, M. Liu Shaoyo, a été tué par un policier en civil de la BAC, après que la police ait enfoncé la porte de l’appartement à coup de boutoir.


La police justifie d’avoir abattu cet homme de 56 ans parce qu’il était en train de poignarder au thorax un des policiers de la BAC. Pourtant, d’après une source judiciaire « le policier de la BAC n’a pas été blessé parce qu’il portait un gilet pare-balles ».


Lundi pour protester contre ce meurtre, un rassemblement a eu lieu devant le commissariat de police du 19ème arrondissement de Paris, avec  beaucoup de membres de la communauté asiatique choquée par ce meurtre. 35 personnes ont été interpellées.


Les filles de l’homme abattu contestent formellement que quoi que ce soit dans leur appartement ait pu justifier que la police enfonce la porte et tire sur leur père sans la moindre sommation.  Le policier qui aurait été attaqué par l’homme qui  été tué a eu 3 jours d’ITT….
Quoi qu’il en soit du déroulement précis des faits, une chose est sûre : la police a enfoncé la porte de l’appartement sans le moindre caractère d’urgence et  a abattu un homme sans sommation un homme qui n’avait comme « arme » qu’une paire de ciseaux. Enfin, aucun policier n’a été réellement blessé.


Le NPA dénonce ce meurtre et la violence dont la police est coutumière dans les quartiers populaires. Après Adama Traoré, Théo, c’est à une violence institutionnelle et impunie que l’on a affaire.


La police, avec la dernière loi de février 2017, dispose du droit étendu d’utiliser des armes à feu sans avoir la justification de la légitime défense.


Nous exigeons la dissolution de la BAC et  l’abrogation de cette loi qui est un véritable droit de tuer, une réelle menace quotidienne pour la population.


Nous exigeons aussi le désarmement de la police.


En France, depuis 2000, 140 personnes ont été tuées par la police. Amnesty International, l’ACAT dénoncent régulièrement ces meurtres et les violences policières.
 


 


mercredi 29 mars 2017

NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS DES GUYANAIS !

La campagne pour l’élection présidentielle est entrée dans sa phase officielle. Le pourrissement des appareils des principaux partis politiques, les désespoirs nourris par le chômage, la détresse sociale et le racisme engendrent un climat nauséabond qui nourrit le désarroi, le repli sur soi, l’affaiblissement des ripostes collectives.

La seule réponse du pouvoir est la répression tous azimuts qui ne cesse de s’abattre sur celles et ceux qui combattent les régressions sociales.

Pas d’autre voie que les mobilisations

Il y a un an débutait la lutte contre la Loi travail. Une mobilisation qui, pendant des mois, a montré que les exploitéEs étaient capables de se défendre contre les attaques patronales et gouvernementales. Des liens, des solidarités, des débats ont commencé à créer un autre climat social que celui de la rue abandonnée pendant des années à la droite et à l’extrême droite.

On a retrouvé cet état d’esprit dans les manifestations contre le racisme, contre les grands projets inutiles, pour les droits des femmes, contre la répression.

En Guyane, depuis plusieurs jours, un large mouvement social dénonce des conditions de vie et de travail très précaires, les désastres en matière de santé, d’éducation, d’économie, de sécurité, d’accès au foncier ou au logement.
Cette mobilisation nous rappelle la grande mobilisation de 2008-2009 menée par le Collectif contre l'exploitation (LKP) en Guadeloupe. 

En Guyane, la mobilisation s’amplifie

La mobilisation s’organise avec des barrages bloquant des ronds-points stratégiques et l’entrée de Cayenne. Depuis lundi, elle se développe et s’ancre socialement avec l’appel à la grève générale lancé par l’Union des travailleurs guyanais (UTG).

Cette grève était impérative face aux actions du Mouvement des 500 frères, une centaine d’activistes très influencés par l’extrême droite, qui dénoncent l’immigration et dont le porte-parole a déclaré « Un voleur mort, c’est un voleur qui ne vole plus »

Le Pen, « n'excuse pas les blocages » et prend encore les étrangers comme boucs émissaires.

Mélenchon a voulu imiter le Mitterrand colonialiste des années 50, pour qui « l’Algérie c’est la France », en proclamant : « la Guyane c’est la France » ou « la réponse aux problèmes des Guyanais est dans l’avenir en commun ».

Non, la Guyane n’est pas la France, c’est une colonie française. Un territoire stratégique pour l’impérialisme français dans le continent américain.

Une colonie où près de 40% de la population adulte est illettrée, le taux de chômage de 22 %, et où une famille sur quatre et 40 % des enfants vivent sous le seuil de pauvreté.
Lorsque l’État investit des milliards d'euros pour faire décoller des fusées, il n'y a pas d'argent pour construire des collèges et des lycées ce qui laisse chaque année plus de 2000 enfants déscolarisés.

Alors que la situation sociale et économique du pays est désastreuse, la seule chose qui semble inquiéter les autorités françaises est la sécurité du centre spatial de Kourou et le lancement de la fusée Ariane 5.

Anticapitalistes tant qu’il le faudra

Cette volonté de se battre pour nos revendications est au cœur de la campagne de notre candidat Philippe Poutou.

Dans cette campagne, nous défendons le droit pour les peuples de décider pour leur sort, donc le droit à l’autodétermination de la Guyane.

Nous défendons des revendications pour changer radicalement la vie des salariéEs, des oppriméEs.


Ces revendications ont besoin de mobilisations, de grèves, premières étapes d’une prise en main de nos affaires. Cela nécessitera d’arracher aux grands patrons, aux exploiteurs, les rênes de la société, des moyens de production, de s’attaquer à un appareil d’Etat répressif, véritable marécage dans lequel prolifèrent les partis politiques institutionnels.

lundi 27 mars 2017

SOUTIEN AUX FAMILLES MENACÉES D’EXPULSION, LA LUTTE CONTINUE, ON LÂCHERA RIEN !

Depuis 3 mois, la mobilisation pour soutenir plusieurs familles menacées d’expulsion car sans papier s’organise, d’abord, par une mobilisation des écoles où sont scolarisé les enfants, puis un goûter solidaire ainsi que des rassemblements devant la préfecture.

Cette mobilisation n’as pas cessé et conitunue, afin de demander la régularisation de ces familles

ILS VIVENT ICI, ILS ÉTUDIENT ICI, ILS RESTENT ICI

La prochaine action aura lieu le mardi 28 mars 2017

SOYONS NOMBREUX ET SOLIDAIRES

POUR SOUTENIR

les familles Berisha, Hashani, Sedjiu,Ngalula-Mbombo et 

Pélagie Nsembo menacées d'expulsions.
Et obtenir leur régularisation

POUR SOUTENIR
les mineurs isolés étrangers non accompagnés

RASSEMBLEMENT à Clermont-Ferrand

MARDI 28 MARS 2017

12H00 devant le collège Albert Camus

rue du sous marin Casabianca

Le NPA appelle à ce rassemblement

Le NPA se bat pour la régularisation de tous les sans-papiers,

Le NPA défend la liberté de circulation et d’installation


dimanche 26 mars 2017

POUR SOUTENIR LA LUTTE DES SALARIÉS DE CANDIA

Lundi 27 mars, les salariés de candia observeront leur 25 iéme jour de grève pour le maintien de leurs salaires au même niveau qu'avant le rachat de leur usine par candia

Le NPA appelle à les soutenir financièrement via la caisse de solidarité


Le NPA soutien les salariés dans leur lutte et relaie le rassemblement appelé par la CGT candia et l’UL de Clermont devant l’usine de Candia à Gerzat le lundi 27 mars à partir de 9H00 (car une entrevue a lieu avec la direction au même moment) afin de créer le rapport de force nécessaire pour obtenir satisfaction.


Tous aux cotés des salariés de Candia pour leurs droits et soutenir leurs luttes

mardi 21 mars 2017

UN « PETIT CANDIDAT », MAIS DE GRANDES IDÉES ANTICAPITALISTES

Les « principaux candidats » ont débattu ensemble sur TF1 il y a quelques jours. Le Pen y a montré sa démagogie raciste. Fillon sa volonté de casser tous les droits des salariés. Macron son projet de liberté complète, c’est-à-dire de supprimer toutes les protections des salariéEs.

Hamon et Mélenchon ont, eux, distillé des propositions qui ne sont pas en réelle rupture avec l’ordre existant, en particulier sur la question du chômage et des salaires.

Le débat était ennuyeux car il faisait l’impasse sur les solutions radicales qu’il faut mettre en œuvre pour sortir de la crise.

1) Interdire les licenciements,
partager le temps de travail,
fixer le SMIC à 1700 euros nets.

Une partie des travailleurs ne trouve pas d’emploi, tandis que d’autres souffrent au travail. Il faut partager la tâche, répartir le travail entre toutes et tous, avec 32 heures hebdomadaires sans diminution de salaire. Les 60 milliards de dividendes distribués en 2016 par les entreprises du CAC 40 représentent 2 millions d’emplois à 1700 euros par mois.

2) Réquisitionner les banques
et les grandes entreprises,
planifier l’économie

La logique de la concurrence et du profit détruit les services publics, casse les droits des salariéEs et met en danger la planète.

Il faut mettre sous le contrôle des travailleurs les grandes entreprises qui font tourner l’économie pour décider démocratiquement des priorités, de ce qui doit être produit et comment.

3) Donner le contrôle à ceux
qui font tourner la société

Les politiciens au pouvoir n’ont jamais travaillé de leur vie à part, comme Macron, avec les banquiers. Il faut supprimer la fonction présidentielle, limiter le salaire des élus au salaire moyen des travailleurs, 2200 euros, permettre la révocation des élus, instaurer une démocratie directe dans les entreprises et dans les quartiers populaires pour décider de comment la société doit tourner.

4) Mettre au-dessus de tout
la solidarité et l’égalité

Le Pen veut taper sur les immigrés ou les musulmans, pour réduire les droits de tout le monde.

L’état d’urgence a jeté la suspicion sur les musulmans et réprimé les jeunes des quartiers populaires et les militants.

Nous voulons la fin de l’état d’urgence, le désarmement de la police, la suppression de toutes les lois racistes et islamophobes, l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation.
Cette campagne présidentielle n’apportera aucune solution à nos problèmes. Nous refusons de voir le FN devenir le premier parti du pays, comme nous refusons de subir les politiques antisociales qu’elles soient mises en œuvre par la droite comme par la gauche pour le compte du grand patronat.

Avec Philippe Poutou, ouvrier et candidat pour la rupture avec le capitalisme, nous voulons exprimer le ras-le-bol des classes populaires contre cette société, pour que celles-ci prennent leurs affaires en main.

Nous voulons construire un force politique pour nos mobilisations quotidiennes, pour porter le projet d’une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.


Dans ces élections comme dans les luttes, porter la voix de notre camp social, défendre l'espoir qu'un autre monde reste possible.

samedi 18 mars 2017

CONTRE LE RACISME ET LES VIOLENCES POLICIÈRES, MARCHONS, LUTTONS !




Ce 19 mars, nous serons des milliers à marcher dans Paris pour la dignité et la justice, contre le racisme, la hogra, les violences policières et la chasse aux migrantEs. De Nation à République…


Lire l’appel : ICI


Sans doute la plus grosse manifestation sur ces sujets depuis plusieurs années en France. Aux côtés des familles de victimes, d’Urgence notre police assassine, du collectif Vies volées, de l’Assemblée des blesséEs mais aussi des collectifs de sans-papiers et des foyers de travailleurs, des cortèges viendront de Montreuil, Vitry, Aulnay, Saint-Denis, Pantin, du 20e arrondissement de Paris, du 18e... Des cars arriveront de plusieurs villes : Grenoble, Le Havre, Rouen, Nantes, Rennes, Lyon, Orléans, Strasbourg…


La fabrique de l’ennemi intérieur

Parce qu’en face de nous, République va continuer de rimer avec racisme d’État et renforcement des politiques sécuritaires.

Vous en voulez des signes ?

Il y a le FN en tête des sondages et Marine Le Pen qui relance la surenchère sur l’immigration, la « menace islamiste » et la sécurité. Et ce n’est pas par simple démagogie que Fillon et désormais Macron chassent sur le même terrain.

Car fabriquer l’ennemi intérieur est une nécessité pour la survie de ce système.

Pour justifier la répression de ceux et celles qui se révoltent, pour contrôler toujours plus l’expression et la circulation des personnes.

Pour diviser ceux et celles à qui on va, encore et encore, imposer plus de sacrifices. Et unir, avec les patrons, autour de l’État et de sa police, d’un pseudo « intérêt national », du drapeau et de la Marseillaise, une fraction importante de ceux et celles que le capitalisme asservit, atomise et exploite.

Alors que ferons-nous de ce 19 mars ?

Nous manifesterons nationalement à Paris,

Pour nous, la police dite républicaine est aussi raciste que la république elle-même , nous continuerons à l’affirmer dans le cadre de la campagne de Philippe POUTOU, candidat à la présidentielle, même si cela déplaît à Mélenchon ou Hamon.

Donc il n y a pas de hasard si Hamon organise un meeting à Paris pendant la marche ce dimanche, et si Mélenchon se préoccupe bien plus de son rassemblement électoral du 18 mars.

Leur « ordre », nos solidarités

On n’oublie pas : ce 19 mars on fêtera aussi, avec la date du 19 mars 1962, la victoire remportée par le peuple algérien contre le colonialisme de la République française.
On ne pardonne pas : on aura à la mémoire, aux côtés des victimes de la police « républicaine », les centaines d’Algériens massacrés dans les commissariats parisiens ou jetés dans la Seine en octobre 1961.

Car ce que l’on combat,
ce ne sont pas quelques brebis galeuses
mais un système policier.

On ne se bat pas
uniquement contre la police
mais contre un ordre, raciste et social,
qu’elle défend :
celui des frontières qui légitime
une société du contrôle généralisé,
celui de la chasse aux sans-papiers
qui légitime les contrôles au faciès
et les descentes dans les foyers,
celui de la « compétitivité de nos entreprises »
qui légitime la chasse aux pauvres,
le harcèlement des quartiers populaires
et la répression du mouvement.

N’en déplaise à tous les candidats dominants, on ne veut pas plus de flics ni de militaires, qu’ils soient « formés » ou non, de proximité ou pas.

On veut fermer les commissariats, les prisons, les centres de rétention et ouvrir, dans nos quartiers, des écoles, des hôpitaux…et les portes des logements vides.

On ne veut pas plus de frontières et d’entraves à la circulation mais plus d’égalité pour touTEs, avec d’abord la liberté de circulation et la régularisation de tous les sans-papiers.

En mouvement, pour continuer...

Pour que cela devienne une alternative concrète, il faut s’organiser, quartier après quartier, mais aussi dans les écoles et les lieux de travail, au côté des familles de victimes, au côté des collectifs de sans-papiers, au côté des foyers de travailleurs en lutte, au côté des migrantEs, au côté des jeunes harcelés par les flics.

Contre le racisme, contre l’islamophobie et contre les violences policières, la place des premierEs concernéEs est et doit être centrale dans la lutte. Il n’y aura pas d’unité possible dans notre classe sans cela.

Les leçons de la marche de 1983 doivent être tirées : le racisme est un obstacle à la lutte de classe.

C’est parce que les jeunes des quartiers se sont révoltés suite à l’agression de Théo et qu’ils et elles ont suscité un mouvement de solidarité que l’agression d’Alexandre par un policier municipal en octobre 2015 a été requalifiée en viol.

C’est aussi grâce à ce mouvement, grâce à la mobilisation autour de la marche et parce qu’Amal Bentounsi s’est battue pendant 5 ans que le flic qui a tué son frère d’une balle dans le dos a été jugé coupable en appel alors qu’il avait d’abord été acquitté.

Mais ce lundi 13 mars, trois frères d’Adama Traoré ont à nouveau été arrêtés. Les gendarmes qui l’ont tué sont eux toujours en liberté, comme le flic qui a violé Théo.

Et le 2 mars, la Commission européenne a sorti un document préconisant des expulsions massives de migrantEs...

Sans justice il n’y aura pas de paix.
Après le 19 mars, on continue.

dimanche 12 mars 2017

OUVRIER, CANDIDAT ANTICAPITALISTE, CONTRE LEURS MAGOUILLES


 Les rebondissements de l’affaire Fillon n’en finissent plus de nous écœurer… et de faire ressembler cette campagne présidentielle à une mascarade !

Fillon et la théorie du complot…

Fillon et son épouse Pénélope continuent à affirmer qu’il n’y a pas eu d’emplois fictifs de Madame et des enfants. Plus d’un million d’euros pour lire le courrier ou faire des revues de presse ou écrire quelques articles dont personne ne se souvient, ils trouvent cela normal. Le couple ose même se poser en victime d’un complot.

Le dernier carré des partisans de Fillon se trouve parmi ceux de la « Manif pour tous », la droite la plus réactionnaire, intégriste catholique, qui dit que Fillon est le dernier rempart contre la fin de « la civilisation ». Et celui-ci le leur rend bien en parlant de la France menacée par « l’islamo-fascisme »!

Fillon, Le Pen, des candidats en cavale

Les flash infos sur les présidentielles ressemblent à des chroniques judiciaires : Fillon et le Pen sont poursuivis par la justice pour des affaires de détournement de fonds.

Et ils s’en moquent, parce qu’ils sont habitués à ce que la justice soit clémente vis-à-vis des délinquants en col blanc.

Fillon est prêt à entraîner son camp vers la défaite : il ne voit pas de contradiction entre exiger toujours plus de sacrifices aux couches populaires et détourner l’argent public pour ses petites affaires.

Le hic c’est qu’il se soit fait prendre les doigts dans le pot de confiture au mauvais moment…

Son camp est en train de le lâcher car il va lui faire perdre les élections et pas parce qu’il trouve que ce n’est pas « bien ».

Quant à Le Pen, elle espère que les casseroles de la droite feront plus de bruit que les siennes !

Macron, lui, cumule l’argent issu de ses réseaux de banquier d’affaire, financements en partie cachés et les « frais de bouche » détournés de son ancien ministère.

Les affaires des uns, les profits des autres .

Ces politiciens sont à l’image de la société que nous subissons : Les entreprises du CAC 40 ont annoncé fièrement des profits records pour l’année 2016 : 75,5 milliards d’euros de bénéfices nets. Soit une hausse de 32% par rapport à 2015...

Le monde des capitalistes se porte bien.

Les affaires des grandes fortunes, des grands groupes capitalistes font moins la une des médias, mais elles ne sont pas plus légitimes que les magouilles des politiciens de droite et d’extrême droite.

Elles sont mêmes complètement liées : Le Pen, Fillon, Macron ont un même objectif, avec des méthodes très différentes : faire pleuvoir les attaques contre le monde du travail.


Quand Macron annonce qu’il faudra aligner tous les régimes de retraites... on a bien compris qu’il s’agit de les aligner vers le bas, de renforcer les attaques contre les salariéEs !

Philippe Poutou doit pouvoir se présenter

Les « parrainages administratifs » visent à empêcher la candidature d’un ouvrier, Philippe Poutou. Les militants et les sympathisants du NPA sont actuellement sur les route pour convaincre les maires de la légitimité de cette candidature, du seul ouvrier parmi tous les candidats.

Il affirmera que que le cirque électoral ne peut être la solution aux problèmes que nous rencontrons pour vivre dignement dans cette société malade du profit.

Nous avons plus que jamais besoin de construire les luttes, un « tous ensemble » pour dégager ceux qui possèdent tout et reprendre tout ce qui nous appartient, dégager ce système et ses institutions pourries permet d’entrevoir un autre avenir.



mercredi 8 mars 2017

FÉMINISTES ET ANTICAPITALISTES TANT QU’IL LE FAUDRA ! FAIRE ENTENDRE NOTRE VOIX LORS DES PROCHAINES ÉCHÉANCES ÉLECTORALES

dossier réalisé par la commission féministe du NPA est paru dans l’anticapitaliste hebdo du 2 mars 2017

Des promesses et pas grand-chose au final pour les droits des femmes, voilà ce que l’on pourra retenir du quinquennat Hollande. Le gouvernement a reculé face aux réactionnaires sur la PMA ou les ABC de l’égalité, les objectifs en termes de places pour la petite enfance (pourtant encore très insuffisants) ne seront pas atteints, les attaques contre la santé n’ont pas cessé et les centres IVG ainsi que les maternités ont continué à fermer…

Hamon fera sans doute de nouvelles promesses. L’avantage, c’est qu’il est peu probable qu’il soit élu... Comme cela, on ne sera pas déçuEs !

Le problème, c’est que la droite et les réactionnaires
sont à l’offensive.

Quand on écoute Fillon sur l’IVG ou son programme de destruction massive des services publics, on ne peut qu’être gravement inquiet des conséquences que cela aura forcément sur les femmes, à la fois en tant que salariées et en tant qu’usagères.

D’autant plus que l’extrême droite n’est pas en reste, ni sur l’IVG ni sur un salaire maternel pour encourager les femmes à rester à la maison.

À gauche, on n’est malheureusement pas très bien lotiEs non plus.

Ainsi Mélenchon qui se prononce en faveur de la loi d’interdiction de la burqa ou pour la pénalisation des clients de prostituées, et qui dans une récente interview à un journal chrétien de droite, ne condamne pas vraiment le mouvement de la Manif pour tous, tenant sur l’avortement et la construction de genre des propos pour le moins discutables.

Pourtant dans un contexte globalement réactionnaire, nous avons besoin d’être fortEs et uniEs pour combattre les attaques contre les droits des femmes.

Remise en cause de l’IVG en Espagne, dégradation de la situation en Pologne, violences et féminicides en Amérique latine, déclarations de Trump aux USA, de Fillon ou des Le Pen en France, du Pape... auxquelles s’ajoutent les fermetures de centres IVG et de maternités.

Avec dans tous les cas, la mobilisation des femmes pour faire reculer les gouvernements ou gagner de nouveaux droits.

L’élection présidentielle est vraiment à l’opposé de notre façon de faire de la politique, mais nous comptons malgré tout l’utiliser pour défendre les idées et revendications portées par le NPA. C’est en ce sens que nous présentons Philippe Poutou, candidat féministe et anticapitaliste.


Les femmes gagnent en moyenne 27 % de moins que les hommes, et occupent 80 % des emplois à temps partiel.

Elles ont des emplois plus précaires et avec des horaires éclatés, et sont assignées aux métiers d’aide à la personne… Il y a une spécialisation et une hiérarchisation qui font des femmes des travailleuses encore plus exploitées que leurs collègues masculins, tout cela pour le plus grand bénéfice du patronat qui s’en sert pour disposer d’une main-d’oeuvre meilleur marché, tirant ainsi l’ensemble des salaires vers le bas en mettant les hommes et les femmes en concurrence.

À cela s’ajoute la dégradation générale des conditions de travail qui pèse encore davantage sur les femmes à cause de la nature des emplois qu’elles occupent : stress, maladies professionnelles, burn-out, etc.

Cette spécialisation dans certains métiers renvoie aux qualités prétendument naturelles des femmes. Mais comment expliquer qu’une sage-femme, qui a fait cinq années d’études et a des responsabilités importantes, ne gagne qu’environ 2 000 euros par mois alors qu’un médecin va gagner beaucoup plus... et sera rarement une femme ?

Sur un autre thème, pourquoi la législation a-t-elle tant de retard pour encadrer le port des charges lourdes vivantes dans le cas des soins ou l’usage des produits chimiques utilisés pour faire le ménage ?

Des batailles spécifiques à mener

La répartition tellement disproportionnée des temps partiels entre hommes et femmes arrange d’une certaine façon tout le monde : les hommes qui se déchargent des tâches ménagères sur les femmes (80 % sont effectuées par les femmes) mais surtout l’État et le patronat qui renvoient au cadre privé familial la prise en charge des jeunes enfants et des personnes dépendantes, toutes les tâches de manière générale qui concernent l’entretien des personnes, ex, futurs ou actuellement travailleurEs...

Il y a véritablement des batailles spécifiques à mener pour améliorer les conditions de travail de touTEs, en particulier celles des femmes.

Il faut sanctionner fortement les entreprises qui ne réduisent pas rapidement les inégalités salariales, interdire les temps partiels imposés et les contrats précaires pour faire du CDI à temps plein la norme, et renforcer les CHSCT, la médecine du travail, la législation sur la pénibilité…

Et surtout il faut réduire massivement le temps de travail sans baisse de salaire et avec des embauches compensatoires, pour que touTEs puissent travailler, partager les tâches ménagères, gagner sa vie convenablement, ne s’épuisent pas au travail, et prennent le temps de profiter et de s’impliquer dans la vie sociale et politique.

Les femmes étrangères vivant en France affrontent une double difficulté, en tant que femmes subissant l’oppression patriarcale de leur pays d’origine et de leur pays d’accueil, et en tant qu’étrangères, en butte aux discriminations et au racisme.

La montée toujours plus insupportable de la xénophobie en France et dans les pays occidentaux, ainsi que les durcissements successifs des lois et règles autorisant le séjour, rendent ce problème plus aigu que jamais.

Depuis la fermeture des frontières aux migrations de travail en 1974, les liens familiaux et conjugaux sont devenus déterminants pour obtenir le droit au séjour en France soit par le mariage avec un ou une Française, soit par le regroupement familial, soit par la reconnaissance de la vie privée et familiale en France.

La grande majorité des autorisations de séjour sont délivrées au titre du regroupement familial ou en raison du mariage avec une personne française. Les régularisations au titre du regroupement familial concernaient il y a quelques années 80 % de femmes, avec tout ce que cela impliquait pour elles de dépendance vis-à-vis de la famille, du père ou du mari...

À partir des lois Pasqua, le durcissement des conditions du regroupement familial en termes de conditions de ressources et de logement, a augmenté la précarité de la situation des femmes.

Celles-ci sont venues plus souvent hors regroupement familial, et sont vouées à rester des années et des années sans papiers et sans aucun droits, par exemple le droit de travailler. Elles sont condamnées à accepter les conditions de vie dictées par leur mari ou père ou frères, et subissent
aussi la surexploitation du travail clandestin.

Femmes et migrantes, la double peine

Aujourd’hui les caractéristiques de la migration des femmes a changé sous deux aspects. En premier lieu, c’est qu’elles fuient massivement les guerres et les violences spécifiques contre les femmes liées aux situations de conflits.

De plus, avec la mondialisation, un nombre croissant de femmes migrent avec une aspiration à une vie plus indépendante et plus libre, l’espoir d’un avenir meilleur pour elles et leurs enfants.

Elles sont d’autant plus frappées par les mesures de fermeture des frontières, par les conditions inhumaines d’accueil quand elles arrivent malgré tout à passer les frontières, par l’imbroglio, la multiplication des procédures administratives dissuasives et par toutes les restrictions à l’obtention d’un droit au séjour.

Les femmes qui arrivent seules, ou seules avec des enfants, sont ainsi réduites à la galère d’une vie sans papier et sans droits. Elles ont le choix entre subir la surexploitation du travail clandestin, chercher un « protecteur », ou avoir recours à la prostitution. C’est donc à l’opposé de ce qui les a motivées au départ.

Quant aux femmes migrantes fuyant les violences sexuelles liées aux guerres ou aux mutilations sexuelles et mariages forcés, leur sort ne s’est pas véritablement amélioré. La loi du 29 juillet 2015 portant la réforme du droit d’asile, qui doit reconnaître l’asile aux femmes ayant subi des violences ainsi qu’une série de garanties tout au long de la procédure, peine à être appliquée faute de moyens et de volonté politique.

Elle est impactée par toutes les autres mesures restrictives concernant l’obtention du titre de séjour dont la dernière en date est la difficulté à obtenir le formulaire à remplir pour faire sa demande. En effet, celui-ci est maintenant octroyé au compte-goutte dans les préfectures avec un pré enregistrement. Une étape de plus.

C’est pourquoi nous demandons une individualisation des droits – non dépendant du mari ou du père – pour l’obtention des titres de séjour pour les femmes, des démarches simplifiées pour toutes et tous, et des moyens pour garantir l’accès au statut de réfugiée pour toutes les femmes ayant subi des violences spécifiques.

Quand les services publics sont défaillants, les femmes en paient quatre fois le prix...

Tout d’abord pour leurs propres besoins.

Ensuite parce qu’alors ce sont les « solidarités familiales » qui sont activées, donc le travail gratuit des femmes.

Elles en paient également économiquement le prix, que ce soit en devant payer pour un service qui n’est plus socialement pris en charge ou en tant que salariéEs du secteur public, où les femmes sont nombreuses et d’autant plus dans les emplois à bas salaires.
Et force est de constater que la prise en charge socialisée des besoins est en recul... Ainsi, la santé est particulièrement attaquée : celle-ci doit devenir rentable, il faut maximiser les investissements en concentrant les centres hospitaliers, en augmentant le nombre de prises en charge par lit et par an, en augmentant le temps de travail des personnels, etc.

Dans cette logique, et peu importent les besoins, le nombre de maternités en France a été divisé quasiment par trois ces quarante dernières années, passant de 1 369 en 1975 à 518 aujourd’hui…
Cela avec des durées moyennes de séjour qui ont aussi diminué (de cinq jours en moyenne actuellement
alors qu’elles étaient de huit jours en 1975).

Les restructurations hospitalières touchent également les centres IVG, et en une dizaine d’années ce sont 130 établissements de santé pratiquant l’interruption volontaire de grossesse qui ont fermé. Pour les femmes, il en résulte de réelles difficultés à accéder à l’IVG dans les délais, avec aussi de grandes disparités géographiques.

Pour le développement
et la gratuité de la
socialisation des tâches

La prise en charge des enfants relève encore très majoritairement des femmes. Ce sont elles qui jonglent entre horaires de travail salarié et horaires d’école. Et l’on sait que le fait d’avoir des enfants joue pour beaucoup dans les carrières des femmes.

Dans un couple hétérosexuel, ce sont les mères qui réduisent, voire arrêtent, leur activité professionnelle pour prendre en charge l’éducation des enfants. Et c’est d’ailleurs dans un objectif d’égalité femmes-hommes que François Hollande avait engagé un plan de création de 275 000 nouvelles places d’accueil des jeunes enfants, dont 100 000 en crèche.

C’était déjà presque deux fois moins que la promesse électorale qu’il avait faite lors de la primaire socialiste de 2012 (500 000 nouvelles places). Las, aujourd’hui, ce chiffre n’est pas atteint, et il reste toujours aussi difficile (et coûteux) de trouver une solution de garde pour les enfants de moins de trois ans.

Ce sont aussi très majoritairement les femmes qui pallient les manques de services publics pour les personnes âgées et/ou dépendantes.

Ainsi, ceux que l’on appelle les « aidants familiaux » sont à 75 % des femmes, et elles y consacrent en moyenne cinq heures par jour...

Il faut que cesse la destruction des services publics.

La seule solution juste et égalitaire est au contraire le développement et la gratuité de la socialisation des tâches. Cela passe notamment par un véritable service de la petite enfance, le développement de structures et services publics pour les personnes âgées et/ou dépendantes, et un service public de la santé de qualité et accessible à touTEs.


En France, environ 84 000 femmes entre 18 et 75 ans déclarent être victimes d’un viol ou d’une tentative de viol chaque année.

Parmi elles, seule 1 sur 10 dépose plainte… et seulement 10 % des plaintes donnent lieu à une condamnation !

Dans les trois quarts des cas, les agresseurs sont connus de la victime, ce qui va complètement à l’encontre de la peur de la rue que l’on inculque aux filles dès le plus jeune âge : il est beaucoup plus probable d’être agressée chez soi par son conjoint ou son ex que par un inconnu dans la rue.
Ce qui n’empêche pas que la violence est également largement répandue dans l’espace public, dans la rue ou au travail : 100 % des femmes disent avoir été victime de harcèlement ou de violences dans les transports en commun ; 80 % subissent des comportements sexistes au travail, 60 % ont été victimes d’avances répétées malgré leur refus, 25 % des agressions sexuelles et 10 viols par jour se déroulent sur les lieux de travail...

Ces chiffres dramatiques s’expliquent par le caractère foncièrement sexiste et patriarcal de la société. Les violences faites aux femmes sont largement tolérées voire encouragées. Il n’y a qu’à regarder les panneaux publicitaires sur lesquels des femmes soumises à des hommes sont des arguments de vente de voiture, de parfum, etc.

L’affaire Jacqueline Sauvage est également révélatrice du sexisme profondément ancré dans les institutions, notamment la justice.

Agir concrètement

Dans le sillage de la Manif pour tous, on a également vu une recrudescence des violences lesbophobes, biphobes, transphobes ou homophobes. Celles-ci font partie d’un système global d’injonction à se conformer à la norme hétérosexuelle.

Par ailleurs, on commence à parler de plus en plus des violences médicales que subissent les femmes, en particulier lors des accouchements. Ce sujet, complètement tabou jusqu’ici, émerge via les réseaux sociaux et les témoignages de victimes.

Pour combattre réellement les violences,
il faut des moyens pour des
actions concrètes :

*Des logements pour accueillir les femmes victimes de violences, y compris avec leurs enfants.

*Des subventions pour les associations qui aident les femmes.

*Des formations pour l’ensemble des professionnelEs qui accueillent les victimes (services sociaux, santé, justice, police…)

*Des moyens pour que la justice traite les actes de violences sexuelles dans des conditions et des délais satisfaisants.

* Une formation non sexiste et à l’écoute des patientEs pour tous les personnels de santé.

*Des formations pour toutes celles et ceux qui jouent un rôle direct dans la construction de genre (journalistes, enseignantEs, responsables de programmation dans les médias, etc.).

*Des obligations renforcées à combattre le sexisme au sein des entreprises et des sanctions pour celles qui ne le ferait pas.

*Une éducation non sexiste et respectueuse du corps de chacunE, qui encourage l’épanouissement de chacunE à travers une sexualité non normée.


Cet été, les arrêtés sur les burkinis ont fait l’actualité. S’ils étaient évidemment islamophobes, ils s’attaquaient aussi au droit des femmes à disposer de leur corps… cela sous le prétexte de défendre le droit des femmes !

Ainsi, nous avons pu voir des policiers obliger des femmes à se dévêtir… Trop habillée ou pas assez, toutes les injonctions concernant les façons de se vêtir des femmes, nous montrent avec force que, depuis plusieurs années maintenant, notre droit à disposer de nous-mêmes et a fortiori de nos corps, est de plus en plus remis en cause.

Ce contrôle du corps des femmes reste un enjeu majeur dans le cadre de cette société, capitaliste et patriarcale, car derrière ce contrôle, c’est tout un ordre social qui est en jeu. Ce quinquennat a été marqué par la sortie dans la rue des réactionnaires. Le cycle des Manifs pour tous a touché en premier lieu les personnes LGBTI, mais aussi l’ensemble des femmes, qu’elles soient lesbiennes bi ou hétéros.

Car en agitant partout la « théorie du genre », c’est une idéologie réactionnaire qui a gagné en hégémonie, en ravivant le modèle de la femme soumise à l’homme, de la femme mère au foyer, s’occupant des enfants...

En cédant aux réactionnaires, d’abord en reculant sur la PMA, puis sur les ABC de l’égalité, le gouvernement Hollande aura encouragé le retour à l’ordre moral que prônent la droite et l’extrême droite.

En termes d’émancipation sexuelle, pendant ce quinquennat nous avons stagné, voire plutôt régressé…

Le mariage pour tous était censé aller dans le sens de l’égalité entre touTEs, permettre à chacunE de vivre sa sexualité comme il ou elle l’entend…

En refusant la procréation médicalement assistée à toutes les femmes, le gouvernement montre bien une inégalité de fait. Il participe à faire croire que pour être une bonne mère, il faut être en couple avec un homme.

Exit les femmes seules, et exit les lesbiennes…

Défendre nos droits,
et en conquérir de nouveaux

Les fermetures de nombreux centres d’interruption volontaire de grossesse, mais aussi le manque de subventions des plannings familiaux, remettent sans cesse en cause la possibilité de choisir un moyen de contraception, ou de pouvoir avorter. Si la suppression du délai de réflexion est clairement une avancée, le délai pour pouvoir avorter est bien trop court, surtout quand on voit le nombre de semaines nécessaires pour obtenir un rendez-vous pour une consultation.

Ce sont les combats féministes qui ont permis d’arracher notre droit à disposer de notre corps en termes de contraception, d’avortement, de sexualité.

Nous devrons continuer de nous battre pour pouvoir conserver ces droits, mais surtout en gagner de nouveaux, car ces derniers sont loin d’être suffisants.

C’est pourquoi nous voulons faire entendre une voix féministe et anticapitaliste dans cette campagne autour de revendications qui réaffirment le droit des femmes de disposer de leur corps :

*L’avortement et la contraception libres, gratuits et accessibles, des centres IVG partout sur le territoire. Nous voulons que ces centres soient séparés des maternités afin d’arrêter de culpabiliser les femmes, ainsi que l’allongement du délai légal de l’IVG à 24 semaines.

* L’accès à la procréation médicalement assisté pour toutes les femmes, incluant les lesbiennes, bisexuelles et les femmes célibataires.

*Une éducation non sexiste, incluant un accès à une éducation à la sexualité qui soit non sexiste et non hétéronormée.

* Des subventions à hauteur des besoins pour les plannings familiaux.