Lors
de ses derniers vœux, Hollande a encore essayé de nous « vendre »
le bilan de son quinquennat. Sa politique économique et sociale
aurait permis de faire baisser le chômage.
Il
oublie de dire qu’aujourd’hui il y a un million de chômeurs de
plus qu’en 2012 et que la précarité a explosé.
En
revanche la fortune de Bernard Arnault a augmenté cette année de
7,1 milliards tout comme celle de Liliane Bettencourt de 2,5
milliards d’euros.
Mais,
pour Hollande, sa politique va dans le bon sens : avec un peu de
patience, on sortirait même du tunnel de la crise !
Quel
cynisme !
Combattre
la résignation, se préparer à riposter
Malgré
tous les dispositifs mis en place pour étouffer les contestations,
les résistances ont été nombreuses en 2016. Certaines ont même
permis de faire reculer ce gouvernement comme à
Notre-Dame-des-Landes ou contre l’enfouissement de déchets
nucléaires à Bure dans la Meuse.
Combien
aussi de luttes dans la santé, à la Poste,
ont
permis de contrer les mauvais plans
des
directions ?
Et
il y a aussi et surtout eu les quatre mois de mobilisation contre la
loi travail qui ont montré la capacité de la jeunesse et du monde
du travail à relever la tête, à s’opposer aux projets
ultralibéraux.
Un
mouvement qui a remis au goût du jour les idées de la contestation,
les aspirations au progrès social, à une autre société, à un
autre monde...
Certes
nous n’avons pas gagné mais les possibilités existent, et
les raisons d’y croire sont bien réelles.
En
2017, les attaques et reculs sociaux sont au programme des principaux
candidats et il faudra reprendre rapidement le pavé et construire un
tous ensemble qui aille jusqu’au bout.
Porter
largement une perspective
de
rupture anticapitaliste
Pour
nous, l’espoir est bien là
pour
cette nouvelle année.
C’est
d’ailleurs tout le sens de notre campagne ces prochaines semaines
dans le cadre de l’élection présidentielle : défendre une
perspective de rupture anticapitaliste.
Une
perspective non pas électorale, mais pour les résistances, pour les
luttes de notre camp, pour le progrès social, pour changer nos
vies : cela passe par interdire les licenciements, réduire
massivement le temps de travail, socialiser les banques, développer
les services publics de l’énergie et des transports, arrêter le
nucléaire…
Il
y a urgence, car ce monde pourrit de plus en plus vite. En Syrie, en
Irak et ailleurs, 2016 a aussi été catastrophique. Les grandes
puissances, la Russie, les Etats-Unis, la France, continuent à jouer
avec les vies des populations, laissant massacrer les
révolutionnaires tout en défendant leurs intérêts impérialistes.
En Europe, la misère comme la pollution nous menacent chaque jour.
Nous
défendrons l’idée qu’une autre société est possible, et que
pour cela, il faut se représenter soi-même, prendre nos affaires en
main, faire de la politique nous-mêmes pour une vraie démocratie.
Cela
passe ici par l’égalité des droits entre toutes et tous, ainsi
que par l’ouverture des frontières et la liberté de circulation,
pour une solidarité internationale entre les travailleurEs et les
peuples.
Tout
un programme, le nôtre.
Le
défendre, le porter largement,
c’est
tout ce que nous nous souhaitons,
collectivement,
pour cette nouvelle année.