mardi 31 janvier 2017

NON AUX EXPULSIONS !  RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS

Soutenons ses familles menacées d’expulsion

mercredi 1er février une mobilisation en deux temps  pour soutenir les familles menacées d'expulsion 

Lire le tract intersyndical : ICI



Jennifer et Davina KALIMA MITSHI, scolarisées à l’école Jules Ferry de Cébazat, leur frère Léon élève au Collège Albert Camus, ainsi que leur mère Noëla, sont menacés d’expulsion vers un pays où ils sont en danger. 
Pour que Jennifer, Davina et leur frère puissent poursuivre leur scolarité en France, 
Pour que leur famille puisse vivre en sécurité ici, 

Signez la pétition : ICI

VENEZ LES SOUTENIR !
Rassemblement devant l’école Jules Ferry de Cébazat.
Mercredi 1er février à partir de 11H30 

Deuxième rassemblement pour soutenir l'ensemble des familles menacées d'expulsion

devant la préfecture du Puy-de-Dôme
Mercredi 1er février à 18H00

Le NPA appelle à participer à ces rassemblements
Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
Le NPA défend la liberté de circulation et d’installation


vendredi 27 janvier 2017

ON LÂCHE RIEN, ON CONTINUE LA LUTTE POUR DIRE NON AUX EXPULSIONS ET OUI AUX RÉGULARISATIONS

Après la réussite du rassemblement
du mercredi 25/01, la mobilisation
s'accentue jusqu'à la régularisation
des familles menacées d'expulsion.


Nous étions près de 200 mercredi 25 janvier réunis sur les marches de la préfecture du Puy-de-Dôme pour manifester notre solidarité avec les familles menacées d'expulsion et exiger leur régularisation.



Lycéens, étudiants, enseignants, parents d'élèves, citoyens, nous nous sommes mobilisés avec ses familles dont la situation administrative les plonge dans la précarité et la peur d'être arrêté et expulsé à tous moment.

Depuis plusieurs semaines, ces familles venues de l’étranger sont menacées d'expulsion vers des pays qu'elles ont fuis. Emprisonnements arbitraires, persécutions, disparitions, guerres civiles ouvertes ou larvées, famines, non-accès aux soins vitaux, etc … y sévissent.


Aujourd’hui en France, 30% seulement des demandes d’asile sont satisfaites et aboutissent à la délivrance du statut de réfugié. Que deviennent les 70% restants ? Les pouvoirs publics rendent désormais impossible la vie des étrangers venus chercher refuge ici, lorsqu’ils ont été déboutés du droit d’asile.

Suivant la dernière réforme du CESEDA (Code de l’Entrée et du Séjour des Étrangers et des Demandeurs d’Asile en France), le choix est fait par la Préfecture du Puy-de-Dôme, de ne prendre en compte ni la vie construite ici, ni la situation humanitaire : des familles avec enfants scolarisés, parents ou enfants malades, se retrouvent ainsi dans des conditions extrêmement précaires. Sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF), souvent assignées à résidence, elles sont dans l’angoisse permanente de l’expulsion vers le pays qu’elles ont fui parce que leur vie y était menacée.

Heureusement, la solidarité s'organise, des établissements scolaires se mobilisent selon différentes modalités, pour réclamer l’égalité des droits et refuser ce déni d’humanité et de fraternité.

Par notre mobilisation nous avons su capter l'attention de Mme la Préfète mais ça ne suffit pas.

Notre revendication est claire et déterminée :
ils vivent et étudient ici, ils restent ici !

Pour accentuer la pression, un nouveau rassemblement est d'ores et déjà programmé :

SAMEDI 28 JANVIER à 14h
Devant la préfecture
du Puy-De-Dôme
à Clermont-Ferrand


jeudi 26 janvier 2017

LES MILLIONS DE MANIFESTANT-E-S CONTRE TRUMP MONTRENT LA VOIX DE LA LUTTE CONTRE CEUX QUI NOUS DIRIGENT


Quelques heures à peine après avoir été investi officiellement, le président aventurier milliardaire, Donald Trump, a pris ses deux premiers décrets.

Le premier visait à limiter les dispositions de « l’Obama Care », le système de soins médicaux qu’il juge trop coûteux, avant de pouvoir le remplacer par un autre, ultra-libéral.

Le second annule des mesures de lutte contre le réchauffement climatique.

Contre les travailleurs et les peuples

Le gouvernement de patrons, de milliardaires et d’anciens généraux qu’il met en place va violemment s’attaquer aux droits sociaux et démocratiques des travailleurs et de la population.

Aux Affaires étrangères, l’ancien PDG d’ExxonMobil, Rex Tillerson, a noué des relations d’affaires en Russie et avec Poutine ; au Travail, Andrew Puzder, le PDG d’une chaîne de fast-food, s’est fait connaître par son acharnement contre la hausse du salaire minimum lorsque les salarié-e-s de la restauration rapide, en faisant grève pendant plusieurs mois, obtenaient 15 dollars de l’heure. Le même s’est distingué également -mais c’est la règle dans l’entourage de Trump- par son combat contre le droit à l’avortement et ses plaisanteries sexistes .

Dans son discours d’investiture, Trump a agité les slogans de sa démagogie mensongère, promettant de « ramener les emplois » aux Etats-Unis et de « rendre le pouvoir au peuple ».

Des millions de femmes, d’hommes, de jeunes lui ont répondu dès le lendemain, lors de la Marche des femmes. Elles et ils ont crié leur rejet de Trump, du racisme, du sexisme, de l’homophobie, et opposé au « Make America great again » (« redonner sa grandeur à l’Amérique ») de Trump, des slogans tels que « Make America think again » (« Faisons que l’Amérique pense à nouveau »).

Des millions dans la rue contre Trump

Ces manifestations, parties d’un appel sur les réseaux sociaux d’une femme révoltée par les propos sexistes de Trump, Theresa Shook, ont rassemblé plus de 3 millions de personnes dans le monde.

Avec ces résistances massives s’affirment un espoir, à l’heure où l’élection de Trump à la tête de la première puissance mondiale donne le signal d’une accentuation de l’offensive des classes dirigeantes, aux Etats-Unis et partout dans le monde, contre les travailleurs et les peuples.

Ce même samedi 21 janvier, les partis de l’extrême droite européenne, Front national, FPÖ autrichien, « parti des Libertés » des Pays-Bas, AFD d’Allemagne, Ligue du Nord d’Italie, UKIP de Grande-Bretagne étaient réunis en « contre-sommet européen ».

Tous enthousiasmés par Trump et et le Brexit, tous vomissant leur haine des migrants qu’ils désignent comme boucs-émissaires dans la situation de misère et de chômage, alors que les vrais responsables sont les grands groupes industriels et financiers et les gouvernements qui servent leurs intérêts.

Face à ces forces ultra-réactionnaires qui sont engendrées par le système d’exploitation et d’oppression qu’est le capitalisme, il n’y a pas d’autre rempart que la mobilisation des travailleurs, des femmes et des peuples, la lutte, la solidarité collective, le combat pour une autre société débarrassée de l’exploitation et de l’accaparement des richesses par la propriété privée capitaliste.


Des idées que Philippe Poutou, candidat du NPA, défendra dans la campagne de l’élection présidentielle.

lundi 23 janvier 2017

RÉGULARISATION DES FAMILLES MENACÉES D’EXPULSION

De plus en plus de familles venues de l’étranger sont menacées d'expulsion vers des pays qu'elles ont fuis : emprisonnements arbitraires, persécutions, guerres civiles ouvertes ou larvées, famines, non-accès aux soins vitaux, etc… y sévissent.

Aujourd’hui en France, 30% seulement des demandes d’asile sont satisfaites et aboutissent à la délivrance du statut de réfugié.

Que deviennent les 70% restants ?

Le durcissement des législations rend désormais impossible la vie des étrangers venus chercher refuge ici, lorsqu’ils ont été déboutés du droit d’asile.

La Préfecture du Puy-de-Dôme, ne prend en compte ni la vie construite ici, ni la situation humanitaire : des familles avec enfants scolarisés, parents ou enfants malades, se
retrouvent ainsi dans des conditions extrêmement précaires.

Sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), souvent assignées à résidence, elles sont dans l’angoisse
permanente de l’expulsion vers le pays qu’elles ont fui parce que leur vie y était menacée.

La solidarité s'organise, des établissements scolaires, enseignants, parents d’élèves se mobilisent, chacun à leur façon, pour réclamer l’égalité des droits et refuser ce déni
d’humanité et de fraternité :

Collège Albert Camus familles Sedjiu et N-M
Lycée Amédé Gasquet, Ecole Charles Perrault
famille Berisha
Ecole Jules Ferry et école maternelle à Cébazat
famille N-M


Le NPA appelle à participer à ce rassemblement
Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
Le NPA exige la liberté de circulation et d’installation

mardi 17 janvier 2017

PRIMAIRES SOCIALISTES : CE SERA SANS NOUS !

Après celle de la droite c’est au tour des socialistes.

La primaire des socialistes n’attise pas vraiment les passions ni les foules. C’est une preuve supplémentaire du divorce définitivement consommé entre les classes populaires, saignées à blanc depuis cinq ans par une politique antisociale rarement égalée, et cette gauche institutionnelle, servile vis-à-vis des intérêts des classes dominantes.

Plus c’est gros, plus ça passe ?

Difficile pour les sept participants de « la Belle Alliance Populaire » de susciter un minimum l'envie afin de postuler au rôle du meilleur candidat « pour faire gagner la gauche » en mai prochain tant ils sont discrédités.

Montebourg, Peillon, Hamon, Pinel ont tous été ministres de Hollande, Valls a été son Premier ministre. On a pu les voir à l’œuvre pour imposer des mesures dirigées contre le monde du travail et réprimer à tout va.

Ils ont tous été zélés dans la mise en place de cette politique, mais ils veulent maintenant se démarquer de ce passé récent. Certains, comme Valls, nous débitent des histoires avec des grosses ficelles en prenant les gens pour des amnésiques : le 49.3 c'est moche, la classe ouvrière est son amie et, désormais, sa principale préoccupation est le pouvoir d’achat.

Des différences… pas vraiment

Ces sept candidats sont tous de bons et loyaux serviteurs de l'appareil d’État garant de l'ordre social établi et sont attachés à « la grandeur de la France », c’est-à-dire en pratique à son grand patronat et à ses vendeurs d’armes.
Ainsi concernant la lutte « contre le terrorisme » ils ont tous approuvé que la France ait procédé à des éliminations armées lors d'opérations « ciblées », en dehors de tout cadre légal.

Chaque candidat y est allé de sa proposition afin de faire croire qu’il existe des différences fondamentales entre eux : Hamon avec le revenu minimal d'existence à 530 euros par mois, Montebourg avec le renforcement des contrôles aux frontières, Peillon en amendant à la marge la loi Travail… et Valls en restant lui-même ! mais, évidemment, tout ce petit monde-là a juré la main sur le cœur qu'une fois les primaires achevées, le vainqueur aura le soutien de tous les autres.

Une façon de dire qu’en réalité,
ils défendent à peu près la même orientation.

Imposer notre politique

Mais une fois au pouvoir, ils poursuivront la même politique : l’offensive contre la majorité de la population. D’ailleurs, aucun n’a condamné le bilan de Hollande et Valls au pouvoir.

Il est urgent d’imposer nos revendications.

Ils veulent continuer à casser les services publics ? Recrutons un million de fonctionnaires !

Ils veulent augmenter le temps de travail ?
Imposons les 32 heures sans perte de salaire, pour travailler toutes et tous.

Ils souhaitent faciliter les suppressions d’emplois ? Interdisons les licenciements.

Ils veulent instaurer l’état d’urgence permanent ?
Arrêtons immédiatement l’état d’urgence, imposons le désarmement de la police et l’abrogation de toutes les lois racistes et islamophobes.

Ils souhaitent prolonger indéfiniment les centrales nucléaires au mépris de tous les dangers ?
Réalisons la sortie du nucléaire en 10 ans et exproprions les grands groupes de l'énergie…


Dans les urnes, la candidature de Philippe Poutou sera la meilleure manière de défendre ces idées le plus fort possible, et de faire entendre la voix de la lutte collective et de l'aspiration à une autre société.

lundi 16 janvier 2017

2017, PHILIPPE POUTOU DOIT EN ÊTRE

#2017PoutouDoitEnEtre


Pour signer la pétition : ICI


Nous nous adressons aux maires, en particulier aux EluEs de petites communes qui ont la responsabilité, de par la loi, d'assurer la représentation démocratique dans les débats de la présidentielle des différents courants politiques de ce pays.

Nous nous adressons à vous pour que vous permettiez à Philippe Poutou d'être candidat.

Il a toute légitimité pour cela et il serait antidémocratique qu'il soit victime de la censure des grands partis institutionnels.

- Il a déjà été candidat en 2012 et représente un réel courant d'opinion, certes minoritaire mais bien vivant et présent.
- il est le porte-parole d'une organisation présente sur toutes les questions politiques nationales et internationales, de militantEs avec lesquelLEs nous construisons les luttes
- Il n'est pas un politicien professionnel gérant sa carrière mais il incarne une autre manière de faire de la politique à partir des problèmes quotidiens de l'immense majorité de la population.
- Il est le seul ouvrier candidat exprimant la volonté et la capacité de chacunE à prendre la parole sans attendre un sauveur ni déléguer à des "spécialistes".
En 2002 et 2007 avec Olivier Besancenot, en 2012 avec Philippe Poutou son courant politique a été présent et entendu dans les débats des présidentielles, son absence serait un recul démocratique.

Dans chacune de vos communes, des électeurs / électrices ont voté et veulent pouvoir voter pour lui.

Nous ne partageons pas nécessairement ses idées mais nous pensons qu'il doit pouvoir participer au débat de la présidentielle de 2017.

C'est pourquoi, en signant cette pétition, nous vous demandons de faire le geste démocratique d'accorder votre parrainage administratif à Philippe Poutou.

Cette pétition sera remise à:
maires de France
Élus de France

samedi 14 janvier 2017

LOI TRAVAIL : DES ATTAQUES RAPIDEMENT MISES EN OEUVRE

Décidément, le gouvernement mènera sa sale politique jusqu’au bout : au 1er janvier 2017, 80% des 127 décrets d'application de la loi travail sont parus. Les textes les plus destructeurs du droit du travail sont sortis en un temps record.

Quelle efficacité quand il s'agit de répondre
aux attentes du patronat !

Licenciements pour motifs économiques

Une baisse même momentanée du chiffre d’affaires ou des commandes, autorise les licenciements économiques (3 mois consécutifs pour moins de 11 salariéEs ; de 11 à 50 la baisse doit être de six mois consécutifs ; de 50 à 300, elle doit durer 9 mois et une année complète pour les entreprises de plus de 300).

Chantage à l’emploi

Un accord censé « préserver l'emploi » permettra de flexibiliser encore plus et d’accroître le chantage à l’emploi et la possibilité d’imposer une augmentation de la durée du travail sans augmentation de salaire.

Inversion de la hiérarchie des normes

Mise en oeuvre en matière de temps de travail, elle donne la primauté de la négociation collective, d'entreprise d'abord, de branche ensuite, sur la loi, porte ouverte à la fin des 35 heures.

Un accord d’entreprise pourra prévoir le dépassement jusqu’à 12 heures en cas « d’activité accrue ou pour des motifs liés à l’organisation de l’entreprise » permettant aux entreprises abonnées aux « demandes de dérogation à la durée maximale quotidienne de travail » de ne plus demander l'autorisation de l'inspection du travail.

Sur une semaine, seul le maximum de 48 heures est indiqué. Un simple accord d'entreprise ou d'établissement pourra autoriser un dépassement de la durée hebdomadaire jusqu’à 46 heures, pendant 12 semaines consécutives.

Réforme de la médecine du travail

À partir du 1er janvier, plus de visite d'aptitude à l'embauche, remplacée par une « visite d'information et de prévention » qui ne sera plus obligatoirement réalisée par un médecin mais par un « professionnel de santé ».

La visite médicale ne sera plus obligatoire que tous les 5 ans contre 2 auparavant. L’explosion des risques psychosociaux et des Troubles Musculo Squelettiques montrent pourtant, entre autres, la nécessité d’un suivi médical régulier.

Cette loi était supposée relancer l’emploi par la compétitivité des entreprises. Pourtant, il y a toujours 6 millions de chômeurs/euses.

En réalité, l’objectif est de faire travailler plus et gagner moins, d’augmenter la productivité pour augmenter les dividendes versés aux actionnaires.

Amplifier les résistances,
imposer nos revendications

Pour s’opposer à l’application de toutes ces mesures, il faut que se construisent des résistances.

Mais, au delà de ces résistances qu’il faut généraliser et faire converger, c’est d’un programme d‘ensemble dont nous avons besoin :
- pour interdire les licenciements et réduire le temps de travail. En passant aux 32 heures, sans perte de salaire, on pourrait créer plus de 4 millions d’emplois.
- pour supprimer les aides aux entreprises comme le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), cadeau de 20 milliards par an au patronat.

Avec ce montant, on pourrait créer 660 000 emplois dans les services publics, au lieu de les laisser se dégrader !

- pour augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux : la France compte 9 millions de pauvres selon l’INSEE. Il faut imposer un SMIC et des minimas sociaux à 1 700 euros nets.

Voilà ce que défendra Philippe POUTOU, ouvrier chez Ford et candidat du NPA à l’élection présidentielle.
Des revendications que nous ne pourrons imposer que par nos luttes.



vendredi 13 janvier 2017

NON À LA FERMETURE DES BUREAUX DE POSTE


Le service public postal va droit dans le mur. La poste en 2015 a réalisé 23 milliards de chiffre d’affaire pour 635 millions de bénéfices.

Pour continuer à engranger des profits, la poste a augmenté ses tarifs tout en réduisant ses effectifs et aussi avec des contrats de plus en plus précaires.

De nombreux bureaux de postes que ce soient en ville ou en zone rurale vont être fermés et remplacés en points contact, qui n’auront pas du tout la même finalité et où l’aspect service public sera gommé.

Les usagers, la population et le personnel doivent se mobiliser tous ensemble pour le maintien d’un service public postal de qualité, accessible à tous, quelque soit son lieu d’habitation.

Le NPA appelle à participer au rassemblement initié par le « collectif ne touche pas à ma poste » pour le maintien de l’ensemble des bureaux de poste le SAMEDI 14 JANVIER 2017 à 10H30 à la poste St Eloy à Clermont-Ferrand.

Pour le NPA, aucun bureau de poste ne doit fermer

Pour le NPA, il est indispensable d’embaucher du personnel sous statut public en nombre suffisant et formé pour répondre efficacement aux diverses demandes des usagers.



mercredi 11 janvier 2017

PROCÈS DES GOODYEAR : JUSTICE DE CLASSE, JUSTICE DES RICHES ET DES PATRONS !

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 11 JANVIER 2017

Ce mercredi 11 janvier, avait lieu le rendu de jugement du procès en appel des 8 salariés de Goodyear Amiens, condamnés en première instance à 24 mois de prison dont 9 fermes pour avoir défendu leurs emplois.
Pour ce deuxième rendez-vous de solidarité ouvrière en quelques mois, après le grand rassemblement des 19 et 20 octobre 2016, c’est avec colère et dégoût que nous apprenons le verdict :
1 relaxe,
2 condamnations à 3 mois de prison avec sursis,
5 condamnations à 1 an de prison avec sursis
et pour tous, inscription au casier judiciaire et 5 ans de mise à l’épreuve !

Bien sûr, la peine est moins forte qu’en première instance et ce, uniquement grâce à la combativité des salarié-e-s et de leurs soutiens.
Mais comment encore parler
de justice face à une telle mascarade ?
Les bandits, les voleurs et la racaille ne sont pas à chercher du côtés des salarié-e-s qui luttent pour une vie meilleure mais sous les ors de la République et de la finance : Balkany, maire de Levallois-Perret qui multiplie les mises en examen pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale et corruption passive ;
Nicolas Sarkozy et ses comptes de campagne 2012 ;
Cahuzac qui ne se souvenait plus qu’il pratiquait l’évasion fiscale ou encore très récemment,
Christine Lagarde, présidente du FMI qui, pour avoir « négligé » 400 millions d’euros de fonds publics dans l’affaire Tapie s’en tire avec une dispense de peine !!!
Tout ce gratin s’en sort
à chaque fois par une pirouette.

Mais ce n’est pas la même musique pour celle et ceux de notre camp social qui en plus de livrer des combats contre les patrons qui licencient, doivent s’affronter à maintes reprises à la justice de ce pays, plus prompte à être clémente avec les nantis.
Les camarades de Goodyear vont se pourvoir en cassation mais en attendant, c’est en coupables et en criminels qu’ils sont traités.

En attendant, ce sont encore de longues procédures judiciaires à subir. Tout ça parce que défendre ses droits, ses convictions deviennent des délits comme l’attestent d’ailleurs les 1660 procès en cours de salarié-e-s dans le cadre de luttes pour la défense de leurs emplois et contre la Loi travail.
Nous serons aux côtés de Mickaël Wamen et de ses collègues comme depuis le début pour les soutenir. Mais plus encore, alors que l’action syndicale et militante est chaque jour davantage criminalisée, que la loi El Khomri commence à s’appliquer et que pas un jour ne passe sans une nouvelle annonce de charrettes de licenciements, il est plus que temps de reprendre le chemin de la grève et de la rue pour en finir une bonne fois pour toute avec la loi travail et son monde capitaliste qui n’aura de cesse de charrier guerre et misère.

Relaxe pour les Goodyear !
Toutes et tous ensemble, le combat continue !



NON AUX EXPULSIONS, OUI À LA RÉGULARISATION DE LA FAMILLE DE LÉORANT ET LUAN

La famille de Léorant et Luan SEJDIU, élèves au Collège Albert Camus, est menacée d’expulsion vers un pays où ils sont en danger.

Pour que Léorant, Luan et leurs frères et soeurs puissent poursuivre leur scolarité en France,

Pour que leur famille puisse vivre en sécurité ici,

VENEZ LES SOUTENIR !
Rassemblement devant le Collège Albert Camus.
À Clermont-Ferrand à coté d’Auchan Nord
Jeudi 12 Janvier à partir de 11H


SOUTIEN AUX SALARIÉS DE LA SEITA EN LUTTE POUR EMPÊCHER LA FERMETURE DE L’USINE DE RIOM

Les salariés de la SEITA à RIOM ont appris le 29 novembre 2016 la fermeture de leur usine par Impérial Brands. C’est la dernière usine de fabrication de cigarettes en France.

Depuis cette annonce, les salariés n’ont pas cesser de lutter et d’informer sur cette situation, grève, distribution de tracts, courrier aux élus, à la population, réunion publique. Un comité de soutien a été crée.

Lire le tract à la population du comité de soutien : ICI

Il faut savoir qu’Impérial Brands, le propriétaire de la SEITA , est une multinationale anglaise qui se porte très bien financièrement. Il est le 4ième producteur de tabac dans le monde. Il a fait 2 milliards de bénéfices en 2015 et a reçu de nombreuses aides publiques dans les pays où ils sont implantés.

En France, ce grand groupe industrialo-financier, au titre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi a reçu 700 000 euros, tous les ans depuis 2013 ce qui équivaut à 2 millions d’euros.

Le tabac n’étant pas un bien de consommation comme les autres, il est important de maintenir un laboratoire d’analyse de la production dont son rôle est d’analysé et contrôlé toutes les productions vendues sur le territoire français pour maîtriser une bonne politique de santé publique.

Le NPA appelle à participer au rassemblement des salariés et du comité de soutien, le JEUDI 12 JANVIER à 10H au Coin des Taules à la croisée des rues du Commerce et de l’Hôtel de ville à RIOM

Le NPA apporte son soutien aux salariés en grève et mobiliser pour sauver leur emploi

Le NPA demande l’arrêt de la fermeture de l’usine de Riom.

Le NPA exige l’interdiction des licenciements


Pour le NPA, les subventions publiques doivent servir pour l’intérêt du plus grand nombre, c’est à dire aux services publics et non aux grands groupes qui s’en servent pour engranger les profits et s’enrichir en supprimant des emplois et en fermant les usines pour gagner encore plus.

mardi 10 janvier 2017

LE 11 JANVIER, TOUS DEVANT LE TRIBUNAL D’AMIENS POUR LA RELAXE DES 8 EX-SALARIÉS DE GOODYEAR

Le jugement concernant les 8 ex-Goodyear sera rendu par la Cour d'appel d'Amiens ce mercredi 11 janvier, quasiment jour pour jour, un an après le rendu de son verdict par le tribunal correctionnel d'Amiens : deux ans de prison, dont neuf mois fermes, pour avoir retenu contre leur gré, (mais sans violence), deux cadres de leur usine, condamnée à la fermeture, en janvier 2014.

Un rassemblement est organisé devant le tribunal à partir de 11 heures pour soutenir les 8 ex-Goodyear et venir chercher avec eux le seul jugement admissible : la relaxe.

Une décision historique qui par sa sévérité avait déclenché une riposte exceptionnelle tant syndicale que politique. Dans la foulée du large soutien apporté aux « tombeurs de chemise » d’Air France, cette colère avait contribué à changer l’ambiance sociale plombée par les reculs sociaux passés sans riposte et par les attentats.

Lors de l’audience en appel les 19 et 20 octobre, l'avocat général n'avait requis « que » de la prison avec sursis, au lieu des neuf mois fermes initiaux.

Depuis le jugement des salariés d’Air France s’est conclu par un verdict (un peu) moins accablant qu'attendu, puisque le tribunal a prononcé trois peines de prison avec sursis et deux relaxes.

Pour les dockers du Havre, arrêtés pour violence lors de la manifestation du 14 juin, le tribunal correctionnel de Paris a rendu en décembre, un verdict de relaxe pour l’un et six mois de prison avec sursis et 1200 euros d'amende au titre de dommages et intérêts pour l'autre.

Plus récemment, Pierre-Alain Mannoni, un enseignant-chercheur du CNRS poursuivi pour avoir le co-voituré trois migrantes venues d’Italie, a été relaxé vendredi 6 janvier par le tribunal correctionnel de Nice, devant lequel le procureur avait requis six mois de prison avec sursis, pour « aide au séjour et à la circulation ».

De son coté, Cédric Herrou, accusé d’avoir aidé 200 migrants en situation irrégulière, pour lequel le procureur avait demandé six mois de prison avec sursis devra attendre quant à lui le 10 février.

Le militant CGT du Val-de-Marne, poursuivi pour violences pour avoir détenu du matériel de protection lors d'une manifestation en juillet, a été vendredi, dispensé de peine, à défaut d’être relaxé.

Et Hollande à gracié Jacqueline Sauvage...

Dans ces semaines où l’ambiance est rythmée par les primaires et autres joutes électorales, les juges, en toute indépendance, sont peut être priés de lever le pied ?

Quelque soit le résultat, les mobilisations contre la répression contre celles et ceux qui refusent la régression sociale, le racisme et les attaques contre les migrantEs ne doivent pas faiblir.



jeudi 5 janvier 2017

C’EST LE RACISME QUI EST UN DÉLIT, PAS LA SOLIDARITÉ

Déclaration de Philippe POUTOU
du 5 janvier 2017

Hier, suite à une saisie de la justice par Eric Ciotti, huit mois de prison avec sursis ont été requis contre Cédric Herrou, un agriculteur habitant de la vallée de la Roya, une région rurale située sur les hauteurs entre Menton et l’Italie.
Que lui reproche la justice ?
Il est accusé d’avoir aidé près de 200 migrants en situation irrégulière à franchir la frontière franco-italienne, de les avoir transportés et de leur avoir trouvé un hébergement...
On ne peut être que dégoûté par la volonté de l’État français de sanctionner ce geste humanitaire. Pourtant il ne faut pas s'en étonner tant ce réquisitoire est tout à fait en accord avec la politique de non-accueil des réfugiés menée par les différents gouvernements ces derniers mois.
C'est aussi la cruelle illustration d'une justice faible
avec les forts et forte avec les faibles.

Il y a quelques jours, Christine Lagarde dispensée de peine, pourtant coupable d'une « négligence » de plus de 400 millions d'euros pris sur les deniers publics...
Hier, une réquisition dégueulasse contre une personne solidaire qui, elle, a su faire preuve d'une humanité dont les classes dirigeantes sont bien incapables.
Nous exigeons une véritable politique d'accueil des réfugiés et des migrants, qui passe aussi par l'ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation, des politiques de construction de logements, le partage du temps de travail entre toutes et tous...

Le jugement définitif sera rendu le 10 février. Si Cédric Herrou n'est pas relaxé, nous appelons à construire une grande campagne de solidarité et de désobéissance.

mardi 3 janvier 2017

EN VOTANT ANTICAPITALISTE ET DANS LES MOBILISATIONS , FAISONS DE 2017, UNE ANNÉE DE RIPOSTE SOCIALE


Lors de ses derniers vœux, Hollande a encore essayé de nous « vendre » le bilan de son quinquennat. Sa politique économique et sociale aurait permis de faire baisser le chômage.

Il oublie de dire qu’aujourd’hui il y a un million de chômeurs de plus qu’en 2012 et que la précarité a explosé.

En revanche la fortune de Bernard Arnault a augmenté cette année de 7,1 milliards tout comme celle de Liliane Bettencourt de 2,5 milliards d’euros.

Mais, pour Hollande, sa politique va dans le bon sens : avec un peu de patience, on sortirait même du tunnel de la crise !

Quel cynisme !

Combattre la résignation, se préparer à riposter

Malgré tous les dispositifs mis en place pour étouffer les contestations, les résistances ont été nombreuses en 2016. Certaines ont même permis de faire reculer ce gouvernement comme à Notre-Dame-des-Landes ou contre l’enfouissement de déchets nucléaires à Bure dans la Meuse.

Combien aussi de luttes dans la santé, à la Poste,
ont permis de contrer les mauvais plans
des directions ?

Et il y a aussi et surtout eu les quatre mois de mobilisation contre la loi travail qui ont montré la capacité de la jeunesse et du monde du travail à relever la tête, à s’opposer aux projets ultralibéraux.

Un mouvement qui a remis au goût du jour les idées de la contestation, les aspirations au progrès social, à une autre société, à un autre monde...

Certes nous n’avons pas gagné mais les possibilités existent, et les raisons d’y croire sont bien réelles.

En 2017, les attaques et reculs sociaux sont au programme des principaux candidats et il faudra reprendre rapidement le pavé et construire un tous ensemble qui aille jusqu’au bout.

Porter largement une perspective
de rupture anticapitaliste

Pour nous, l’espoir est bien là
pour cette nouvelle année.

C’est d’ailleurs tout le sens de notre campagne ces prochaines semaines dans le cadre de l’élection présidentielle : défendre une perspective de rupture anticapitaliste.

Une perspective non pas électorale, mais pour les résistances, pour les luttes de notre camp, pour le progrès social, pour changer nos vies : cela passe par interdire les licenciements, réduire massivement le temps de travail, socialiser les banques, développer les services publics de l’énergie et des transports, arrêter le nucléaire…

Il y a urgence, car ce monde pourrit de plus en plus vite. En Syrie, en Irak et ailleurs, 2016 a aussi été catastrophique. Les grandes puissances, la Russie, les Etats-Unis, la France, continuent à jouer avec les vies des populations, laissant massacrer les révolutionnaires tout en défendant leurs intérêts impérialistes. En Europe, la misère comme la pollution nous menacent chaque jour.

Nous défendrons l’idée qu’une autre société est possible, et que pour cela, il faut se représenter soi-même, prendre nos affaires en main, faire de la politique nous-mêmes pour une vraie démocratie.

Cela passe ici par l’égalité des droits entre toutes et tous, ainsi que par l’ouverture des frontières et la liberté de circulation, pour une solidarité internationale entre les travailleurEs et les peuples.

Tout un programme, le nôtre.
Le défendre, le porter largement,
c’est tout ce que nous nous souhaitons,
collectivement, pour cette nouvelle année.