mercredi 27 juillet 2016

L'HORREUR À SAINT-ETIENNE-ETIENNE-DU-ROUVRAY

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 27 JUILLET 2016

En tuant un prêtre lors d’un office religieux catholique, quelques jours après le massacre de Nice, les tueurs, au nom de Daesh, veulent instaurer un engrenage de terreur et de haine, précipiter des catégories de population les unes contre les autres.

Un calcul immonde, auquel il est vain de chercher à s’opposer par l’état d’urgence et la surenchère sécuritaire et guerrière comme le font aujourd’hui la droite, l’extrême droite et le gouvernement.

Les mesures proposées par lui ou par les uns et les autres, ont un relent de nationalisme et de xénophobie. Elles renforcent le racisme et entretiennent un climat anti-immigré et islamophobe. Elles sont sources de haine. Elles distillent la méfiance et la peur de tous contre tous.

Mais elles n'évitent pas de poser le problème : comment cette société capitaliste en pleine crise produit-elle des jeunes disponibles pour des idéologies mortifères et capables de passer à l'acte ?

Les réponses efficaces pour combattre l'horreur sont autrement plus ardues à mettre en place : la fin des discriminations, l'égalité des droits, la suppression de la pauvreté, du chômage et de la précarité, la fin de la vente d'armes aux dictateurs, la fin des relations économiques avec ceux qui « nourrissent »Daesh, l'arrêt des interventions militaires, la solidarité internationale avec les populations et le soutien matériel aux combattantes et combattants anti-Daesh et anti-Assad.

lundi 25 juillet 2016

JUSTICE POUR ADAMA TRAORÉ !

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 24 JUILLET 2016

Mardi 19 juillet, Adama Traoré est mort suite à une interpellation par la gendarmerie, le jour même de son anniversaire. Il avait 24 ans et s’était interposé lorsque les gendarmes étaient venus chercher son frère.

Le procureur parle d’ores et déjà d’un « malaise cardiaque », alors même que ses proches rappellent qu’il était sportif et en pleine santé. D’après ces derniers, Adama a été tabassé par les gendarmes. Lorsque l’on sait ce que donnent généralement les enquêtes portant sur les violences policières, on a toutes les raisons de mettre en doute la version officielle.

L’institution fait toujours front pour récuser et délégitimer la parole des familles et des victimes.

Une nouvelle fois en France, un homme noir est donc mort aux mains des forces de l’ordre. La colère et la révolte sont pleinement légitimes, car depuis plusieurs décennies ce sont des centaines de personnes qui sont mortes dans ce type de circonstances, comme le rappelle régulièrement le collectif « Urgence notre police assassine ».

Jeunes ou moins jeunes, presque toujours noirs ou arabes, habitants de quartiers populaires, ils ont été tués dans l’indifférence générale et les responsables de leur mort n’ont que très rarement été condamnés.
 
Enquêtes bâclées, pressions politiques, indifférence médiatique, non-lieux, prison avec sursis, etc. : tout est bon pour protéger les forces de l’ordre.

Comment s’étonner de l’état des relations entre ces dernières et les habitants des quartiers populaires quand on connaît le harcèlement policier quotidien et l’ampleur des violences policières impunies ?

On se souvient encore du non-lieu dont ont bénéficié les policiers impliqués dans la mort de Zyed et Bouna, mais qui connaît les noms et les visages de tous ceux qui sont morts pour rien dans des circonstances similaires ?

Le NPA tient à affirmer sa solidarité pleine et entière avec la famille et les proches d’Adama Traoré. Nous réclamons que toute la lumière soit faite sur les actes qui ont conduit à sa mort, en particulier sur la responsabilité des gendarmes.

Mais pour que justice soit faite, pour briser le quadrillage répressif des quartiers populaires et pour faire cesser le racisme policier qui y sévit, il est nécessaire de construire une large mobilisation qui bouscule l’agenda politique et les institutions, en affirmant haut et fort qu’en France comme aux États-Unis, les vies noires et arabes doivent compter.



vendredi 15 juillet 2016

FESTIVAL LA BELLE ROUGE 2016




La Compagnie théâtrale Jolie Môme comme chaque année organise son festival La Belle Rouge les 29, 30, 31 Juillet à Saint-Amant-Roche-Savine à 65 kilomètres de Clermont-Ferrand .


Elle présente ses spectacles sous différents chapiteaux avec d'autres troupes invitées . Elle permet dans l'esprit de ce rassemblement à ce que les associations , les syndicats , les partis politiques aient la possibilité d'avoir un stand .


Depuis quatre ans , le NPA du Puy de Dôme est présent avec un stand dans la partie commune réservée aux organisations. Cette année la particularité est que le NPA aura son propre barnum qu'il partagera avec la librairie La Brèche.


Dans le cadre de notre campagne de recherche de signatures pour Philippe Poutou et développer notre programme pour l'élection présidentielle , cela nous semble important d'être dans une telle manifestation .


Cet espace sera un lieu de rencontre du NPA avec les visiteurs , un lieu d'échange et ainsi développer nos idées anticapitalistes . C'est la période des vacances , nous serons heureux d'accueillir ceux qui décideraient de venir au festival pour simplement nous rendre visite où bien nous aider pour la tenue du stand.

Certes ce festival n'a pas l'ampleur de la fête de l'Huma mais il n'en reste pas moins qu'il est un festival revendicatif dans la lignée de la lutte contre la loi travail .


La teneur des spectacles théâtraux , les conférences débats, les projections cinématographiques ont tous un dénominateur commun lutter contre l'injustice .


Voir l'intégralité du programme :
Programme des spectacles : ICI
Programme des ateliers et projections : ICI


Sans oublier que certains membres de la Compagnie Jolie Môme ont des problèmes avec la justice du pouvoir socialiste .


Pour soutenir Loïc, signez l'appel de soutien : http://cie-joliemome.org/?p=2245


MASSACRE DE NICE

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 15 JUILLET 2016

Le NPA tient à exprimer sa solidarité totale avec les victimes, et leurs familles, du massacre perpétré cette nuit à Nice.

Une fois de plus ce sont des hommes des femmes des enfants qui sont frappés, victimes innocentes et expiatoires de crimes qu’ils n’ont pas commis.

Cette violence aveugle vise à créer un engrenage irréversible de terreur et de violence en semant la haine et la peur.

La seule réponse qu’envisage le gouvernement c’est l’escalade sécuritaire : la prolongation de 3 mois de l’état d’urgence, alors que celui ci était déjà en vigueur et qu’il n’a rien empêché.

Sa seule utilité a été d’exercer une pression policière sur les mobilisations contre la loi El Khomri. Malgré cela Valls ose appeler à l’unité nationale.

Hollande veut mobiliser les réservistes et prévoit une intensification de la guerre en Syrie. Mais n'est-ce pas la barbarie des guerres d'Afghanistan, d'Irak, de Syrie ou d'Afrique qui a engendré le chaos social et politique, la misère sociale dont se nourrit Daech, et qui met en mouvement des tueurs animés de son idéologie apocalyptique et meurtrière?


Ces attentats vont justifier tous les discours anti immigrés, anti réfugiés, anti musulmans, racistes, nationalistes et xénophobes.

Le NPA s’y opposera et continuera à défendre des solutions internationalistes contre les guerres impérialistes, l’accueil des réfugiés qu’elles produisent, et la mobilisation des peuples pour un monde progressiste et solidaire débarrassé du capitalisme fauteur de barbarie.



mardi 5 juillet 2016

49.3 LE RETOUR : DEHORS CE GOUVERNEMENT !

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 5 JUILLET 2016

Après 4 mois de mobilisation et malgré l'opposition de la majorité de la population à la loi travail, le gouvernement s'entête dans son autoritarisme.

Pour la seconde fois, il utilise le 49.3 car il est minoritaire, y compris sur les bancs de l'assemblée nationale !

Cette loi s'apprête à détruire le code du travail, livrant les salariés au dumping social et satisfaisant les doux rêves du MEDEF. Pour la faire passer, le gouvernement Hollande-Valls a fait jouer la répression en ayant systématiquement recours, à travers le pays, aux violences policières, allant même jusqu'à tenter d'interdire des manifestations syndicales.
Ce gouvernement a perdu toute légitimité. Il doit s'en aller et pour cela tous les moyens sont bons. Les députés qui se disent opposés à la loi travail doivent prendre leurs responsabilités en votant la censure.

Toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés depuis des mois doivent se retrouver pour manifester le soir même du vote à l'assemblée.

Dehors ce gouvernement !




lundi 4 juillet 2016

TOUS ET TOUTES À NOTRE-DAME-DES-LANDES, les 9 et 10 JUILLET ! NOUS GARDERONS LA ZAD !

Interdiction de manifester, 49-3, violences policières, arrestations arbitraires, criminalisation du mouvement social... consultation bidon !

Qui peut encore croire que ce gouvernement a une quelconque légitimité à nous donner des leçons de démocratie ?

Face aux fossoyeurs de la démocratie : ne rien lâcher !


On aurait presque envie de rire lorsque Valls nous parle de légitimité démocratique pour évoquer le résultat de la grande mascarade consultative qui s'est tenue le 26 juin en Loire-Atlantique. Cadre, contenu, processus : tout était conçu et taillé pour que le « oui » l'emporte .

Cette consultation pipée n'est en fait qu'un épisode de plus à mettre au crédit d'un gouvernement passé maître dans l'art de piétiner les droits démocratiques et sociaux des travailleurEs, des précaires et de la jeunesse.

Qu'il s'agisse de Notre-Dame-des-Landes
ou de la Loi Travail,
c'est d'ailleurs bien la même politique
qui est mise en œuvre.

Une politique qui protège les intérêts d'une minorité, du Medef et des Vinci en tout genre, au détriment des besoins du plus grand nombre.

Une politique qui passe par la liquidation programmée de l'ensemble des acquis sociaux et l'écrasement de toute résistance et tentative d'alternative au développement productiviste et capitaliste.

Il y a bien deux mondes qui s’affrontent à Notre-Dame-des-Landes. Il ne faut donc rien lâcher sur ce combat exemplaire, au moment où une partie croissante de la jeunesse exprime le rejet de ce système !

Et plus que jamais, dans les jours, les semaines, les mois à venir, la mobilisation sera déterminante pour s'opposer aux expulsions et défendre la Zad !

La démocratie en acte !

Les 9 et 10 juillet se tiendra le rassemblement estival annuel des opposantEs à l’aéroport. Il s'intitule cette année « Semailles de démocratie ».

Plus qu'un nouveau thème, c'est autour d'une véritable exigence politique, qui prend un sens tout particulier dans la période que nous vivons, que se déroulera cette nouvelle rencontre.

Une exigence qui traverse les différents projets alternatifs qui se développent sur la Zad, où la démocratie que nous voulons, pas celle des Vinci et des gouvernements qui les servent, est à l’œuvre tous les jours.

Face à leur pseudo-démocratie représentative qui dépossède le plus grand nombre de son pouvoir de décider, de choisir dans quel monde il veut vivre, la démocratie sociale est un enjeu essentiel d'une transformation sociale et écologique radicale, d'un projet anticapitaliste.

Les militantEs et les militants du NPA appelle massivement à ce nouveau rassemblement pour débattre et échanger.

La réussite de ce rendez-vous estival est un enjeu important. C'est en effet le premier grand rendez-vous depuis la consultation et donc l’occasion de faire une démonstration populaire, de réaffirmer en étant les plus nombreux et le plus déterminés possible que la lutte continue, qu'on ne lâchera rien !

Un avertissement au gouvernement que toute tentative d'incursion sur la Zad sera vaine !

5 JUILLET : PAS DE VACANCES POUR LA MOBILISATION CONTRE LA LOI TRAVAIL

Au moment où le Premier ministre Manuel Valls et la Ministre du travail Myriam El Khomri rencontraient les organisations syndicales représentatives (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et FSU) , Hollande fixait le cadre politique : « la loi sera votée et promulguée dans les délais prévus ». « Je souhaite qu’une majorité puisse être trouvée. A défaut, il sera de nouveau recouru à l’article 49-3 ».

L'enjeu de cette dernière rencontre était de gagner une certaine neutralité de Force ouvrière pour ouvrir la possibilité de décrocher le vote de quelques « frondeurs ». Car sur l'ensemble des articles de la Loi travail, le gouvernement est bien décidé à ne rien changer d'important.

Faux reculs

Les petites concessions concernent la confirmation que la branche serait le « niveau de négociation » sur six thèmes – " les salaires, les classifications, la formation professionnelle, la prévoyance, l'égalité professionnelle et la pénibilité ". Outre le flou de la formulation, cela pourrait prêter à rire au moment où le MEDEF annonce qu'il refuse de mettre en œuvre les décrets « pénibilité ».

Pour FO il ne manquerait plus que l'emploi, les heures supplémentaires, le travail de nuit et le temps partiel ne relèvent plus des entreprises pour « sortir par le haut ».

La CGT de son coté avait fait des propositions lors de la précédente rencontre Martinez-El Khomri, très inquiétantes qui avait le double inconvénient d'entrer dans la logique des « concessions réciproques... équilibrées » et de la « refonte totale du code du travail » dans le cadre prévu par la Loi travail.

Si rien n'a bougé du coté de l'article 2 la direction de la CGT juge « intéressantes » mais « insuffisantes »,l'ouverture d'une négociation pour définir avant le 31 décembre un  « ordre public conventionnel » dans les branches et la saisine du Haut conseil du dialogue social sur la refonte du code du travail et le renforcement du rôle des branches.

Les violences de l'État

Dans le même temps le gouvernement poursuit une politique répressive sans précédent. Arrestations massives avant et pendant les manifestations, assignations à résidence, contrôles « préventifs », encerclement des manifestations, gazages, matraquages, condamnations prennent toujours plus d'ampleur de Marseille à Lille et de Rennes à Paris.

Mesures auxquelles vient s'ajouter la relaxe du chauffard de Vitrolles responsable de graves blessures de militantEs dans les Bouches-du-Rhône. Or pratiquement aucune prise de positions de l'intersyndicale ou de ses composantes ne dénoncent ces violences, cette politique de brutale répression.

Face aux tergiversations

La déclaration de l'intersyndicale du jeudi 30 juin, une nouvelle fois muette sur ces questions, appelle « à poursuivre la mobilisation contre ce projet de loi, sur des formes à déterminer localement, durant le débat parlementaire, notamment le 5 juillet ». Le tout annoncé sous le titre « Le souffle ne nous manque pas ! ».

Une perspective bien en retrait alors que plusieurs fédérations, UD syndicats se sont déjà prononcés pour une nouvelle journée nationale de mobilisation pour le 5 juin.

D'autant plus critiquable que le cadre politique fixé est celui de la votation citoyenne et la condamnation par le Comité des droits économiques et sociaux et culturels de l’ONU au regard des effets sur la protection sociale des salariés et la précarité qu’il engendre et d'une éventuelle condamnation par l'OIT.

On continuera jusqu'au retrait

A la sortie de la rencontre avec Valls et El Khomri, la direction confédérale CGT affirmait « La mobilisation est plus que jamais d’actualité. Prochaine date le 5 juillet. »

à Clermont-Ferrand ,
journée de grève et de mobilisations,
rendez-vous ,10H00 Parking de Décathlon la Pardieu




Manifestement, il faut que les équipes militantes qui ont décidé de ne rien lâcher soient à l'initiative. Dans plusieurs entreprises la combinaison de la lutte contre la Loi travail et les revendications spécifiques a permis de faire reculer le patronat.

Partout où cela est possible, nous devons maintenir la pression, multiplier les initiatives qui permettent de conserver la combativité, de tisser des liens.

Ce que le 49-3 fera en juillet
la rue peut le défaire en septembre.

dimanche 3 juillet 2016

TOUJOURS DEBOUT ET EN LUTTE CONTRE LA LOI TRAVAIL



Depuis 4 mois, nous sommes des millions à avoir repris la parole, dans les manifestations et sur les places, dans les entreprises, les universités ou les lycées, nous avons collectivement redressé la tête.

Les grévistes des raffineries, de la SNCF, du nettoyage, les dockers… ont montré leur force. Celles et ceux qui ont organisé les blocages ont montré leur détermination.

Toutes et tous,
nous avons démontré notre refus
de nous laisser diriger
par une poignée de décideurs minoritaires.

Mais depuis 4 mois, gouvernement et médias n’ont de cesse de dire que cette mobilisation s’essouffle, qu’elle est minoritaire, sans oublier les insultes contre les organisations syndicales, en particulier contre la CGT, et la répression.

Mais rien n’y fait :
le monde du travail reste mobilisé
contre cette loi travail,
et cette dernière reste majoritairement
rejetée par la population.

Leur fuite en avant

Mais le gouvernement, Hollande et Valls en tête, s’entêtent et veulent faire passer coûte que coûte cette loi scélérate.

Pour cela, depuis le début de la mobilisation, ils répriment ceux et celles qui contestent.

Côté maintien de l’ordre, le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens depuis le 9 mars : flash-ball, canons à eau, utilisation intensive de gaz lacrymogènes, arrestations… pendant les manifestations.

Depuis fin mars, plus de 750 personnes, dont une centaine de jeunes de moins de 18 ans, ont été poursuivies par la justice, avec souvent des condamnations lourdes à la clé. Cela sans parler des blesséEs graves...

Cerise sur le gâteau, la tentative du gouvernement d’interdire la manifestation du 23 juin dernier pour un « rassemblement statique »... Mais le pouvoir, devant les divisions en son sein, mais face aussi au tollé général suscité par cette décision, a au final reculé, pour accorder une micro-manifestation de Bastille à Bastille.

Mais une « manifestation » quand même, ce qui n’était son plan initial. Face à la brutalité de l’exécutif, le 23 juin a rassemblé, dans ces conditions inadmissibles, plusieurs dizaines de milliers de personnes à Paris.

Mardi 28 juin, la manifestation parisienne, prétendument autorisée, a dans les faits été quasiment interdite... Un déploiement considérable de policiers bloquait tout, empêchant par de longues fouilles de nombreux manifestants de pénétrer dans le périmètre autorisé, arrêtant même certains véhicules apportant du matériel militant.

Au même moment, la police encerclait la Bourse du travail place de la République, empêchant 200 personnes présentes à une assemblée générale interprofessionnelle de rejoindre la manifestation.


Ces décisions ne sont que les énièmes épisodes de la fuite en avant d’un pouvoir qui n’a plus aucune légitimité, qui n’a que la répression, l’interdiction des manifestations et le 49-3 pour s’imposer.

Continuons notre combat !

Le chemin est encore long avant l’adoption de la loi par le Parlement. Un temps pendant lequel nous devons continuer à nous mobiliser pour obtenir le retrait de la loi. La nouvelle journée du mardi 28 juin, jour du vote du texte au Sénat, aura montré que nous restons bel et bien mobilisés, mais il faudra encore de nouvelles journées, de nouvelles échéances, de nouvelles luttes.

Certes, les grèves sont moins nombreuses, l’été approche, et la fatigue peut commencer à se faire sentir. Mais ce gouvernement ne parvient toujours pas à rassembler une majorité autour de ses projets de reculs sociaux.

Pire, fruit de la pression du mouvement, il est même lâché par des organisations syndicales du prétendu « front réformiste ».

Ainsi, la CGC demande désormais la suspension du débat parlementaire et une renégociation de l’article 2 de la loi.

Certains syndicats UNSA réclament la « sanctuarisation » de la hiérarchie des normes et la suppression du référendum d’entreprise.

Il n’y a donc plus que Laurent Berger de la CFDT pour défendre tel un kamikaze une loi rejetée par tous.


Le retour de la loi à l’Assemblée nationale, le mardi 5 juillet, marque une étape importante et de nombreuses mobilisations auront lieu partout en France.




En cas de nouveau 49-3, de nouvelles motions de censure seront présentées. Sous pression de la mobilisation, elles doivent être votées pour envoyer Valls’er définitivement cette loi et ce gouvernement !




Construire nos réponses à la crise politique

Ce gouvernement bat tous les records d’impopularité, approfondissant chaque jour un peu plus la crise politique. Alors oui, nous voulons nous débarrasser à la fois de la loi travail et du gouvernement Valls qui lui a lié son sort en utilisant l’arme du 49-3 il y a quelques semaines.

La mobilisation reste très populaire mais une expression politique à la hauteur fait toujours défaut. Une force collective pour défendre jusqu’au bout les intérêts des exploitéEs et des oppriméEs, pour imposer des mesures immédiates combattant le capitalisme et tous ses maux – autoritarisme, impérialisme, productivisme, racisme, sexisme... , pour refonder une perspective émancipatrice. C’est aussi ce qu’il nous appartient de construire.

Malgré ses prétendues démonstration de forces (de l’ordre...), le gouvernement Valls est affaibli :

battons-nous encore et encore sans lui laisser de répit.