lundi 30 mai 2016

ET MAINTENANT ENVOYONS VALLS'ER LA LOI TRAVAIL ET SON GOUVERNEMENT !

Par centaines de milliers, plus nombreux et plus combatives que ces dernières semaines, les manifestations de ce jeudi 26 mai pour le retrait de la loi travail ont été un succès. Elles montrent que le rapport de force est en train de s’inverser, mettant en difficulté un gouvernement et une prétendue majorité au sein de laquelle les premières fractures apparaissent…

Aux abois, pour faire taire ce mouvement, depuis plusieurs semaines, Valls et son gouvernement auront tout utilisé, du coup de force institutionnel avec le 49-3 à la répression et aux provocations policières pour diviser les opposantEs, en passant par les mesures d’exception avec les interdictions de manifester…

Et dernièrement, les interventions des forces de l’« ordre » pour dégager les barrages autour des raffineries et dépôts de carburant sont bien la seule - et vaine - réponse que donne le gouvernement à notre mobilisation.

Bloquer l'économie, étendre la grève

Depuis la fin de la semaine dernière, de la Normandie aux Bouches-du-Rhône, les blocages des zones industrielles et en particulier des dépôts de carburants se sont multipliés.

Le gouvernement a donc envoyé les flics pour casser les piquets… La réponse ne s’est faite pas attendre : suite aux décisions des AG, les principales raffineries du pays se sont mises en grève. Un nouveau pas dans l’affrontement est franchi, amplifié par les manifestations de jeudi dernier.

Les salariéEs des raffineries ne doivent pas rester seuls. Le blocage et la grève des raffineries peuvent être un point d’appui pour le développement de la mobilisation de l’ensemble des salariéEs du privé comme du public.

Nous devons saisir cette occasion. Dénoncée par le patronat, l’extension de la grève à d’autres secteurs est redoutée par le gouvernement qui essaie de l’éviter en tentant de rassurer les routiers sur le paiement des heures supplémentaires ou les cheminots sur la pérennité de leur accord d’entreprise…

Faire chuter ce gouvernement et sa loi

Depuis deux mois, la lutte contre le projet de loi travail n’en finit pas de rebondir, et pour le gouvernement c’est déjà un premier échec.

Le calendrier de l’intersyndicale fixe des rendez-vous interprofessionnels dont une journée de grève avec une manifestation nationale à Paris le mardi 14 juin, jour du début du débat au Sénat. Cela ne suffira pas à gagner.

Amplifier la mobilisation,
faire grève, rejoindre les blocages,
allier radicalité et souci d’élargir restent une nécessité.

Comme le montre de façon constante les sondages, le refus de la loi travail est massif, ultra-majoritaire parmi la population et la jeunesse.

L’utilisation du 49-3 au Parlement a montré l'incapacité du gouvernement à obtenir les votes des députés de sa propre majorité, ce qui ne fait qu’accentuer son illégitimité.

Pratiquant une véritable fuite en avant incarnée par un Valls toujours droit dans ses bottes, ce gouvernement est plus discrédité que jamais. Et en haut, ça se divise, comme en témoigne la cacophonie autour de la réécriture possible de l'article 2.

La crise politique s'étend, car le sentiment est largement partagé qu’« ils ne nous représentent pas ».

Une autre légitimité, celle de la rue, des places, des exploitéEs et des oppriméEs mobilisés, se construit, pour imposer le retrait de la loi travail et le départ de Valls et de son gouvernement.

mardi 24 mai 2016

SOUTIEN À ANTOINE

COMMUNIQUE
Les organisations syndicales, politiques et associatives soussignées dénoncent la répression policière qui avait épargné jusque-là Clermont-Ferrand et qui vient de frapper durement Antoine, syndicaliste interpellé suite à l'évacuation musclée de l’hôtel de ville des militant-e-s de « nuit debout » venu-e-s s'indigner auprès du conseil municipal de l’évacuation du campement pacifiste de la place de Jaude.
Alors qu’il n’a pas reconnu les faits et que des témoignages tendent à le disculper, Antoine reste incarcéré jusqu’à son jugement le 26 mai prochain.
A la violence du 49.3 qui montre le mépris qu'affiche le gouvernement vis à vis des manifestants qui arpentent les rues depuis bientôt 2 mois, les organisations syndicales, politiques et associatives soussignées refusent qu'à Clermont s'ajoute la répression policière et judiciaire à l'encontre des militant-e-s du mouvement social. Elles demandent l'arrêt de la répression, la libération d'Antoine et l'arrêt de toutes les poursuites à l'encontre des militant-e-s au seul motif qu'ils et elles se battent pour la justice sociale et environnementale, la démocratie, la liberté d'expression et contre des lois iniques et liberticides.
Le vendredi 21 mai 2016
Premiers signataires:
Solidaires, CGT, FSU, Association France Palestine Solidarité, Ensemble, Parti de Gauche, Nouveau Parti Anticapitaliste, Alternative Libertaire


NI LE 49-3, NI LES FLICS NOUS FERONS RENONCER, LE 26 MAI , TOUS EN GRÈVE CONTRE LA LOI TRAVAIL

Les interventions des forces de l’« ordre » pour dégager les barrages autour des raffineries et dépôts de carburant sont bien la seule réponse que donne le gouvernement à notre mobilisation.

Pour faire taire ce mouvement, il aura tout utilisé, du coup de force institutionnel avec le 49-3 à la répression et aux provocations policières pour diviser les opposantEs en passant par les mesures d’exception avec les interdictions de manifester...

Allant jusqu’à faire intervenir le RAID contre la Maison du Peuple à Rennes ou interdire purement et simplement la manifestation à Nantes !

Bloquer l’économie et étendre de la grève

Les blocages des zones industrielles et en particulier des dépôts de carburants se multiplient. Dans le Puy de Dôme aussi, un blocage a eu lieu pendant 6 jours, s'est fait délogé par les forces de l'ordre au petit matin, lundi 23 mai.

Ces blocages de la Normandie aux Bouches-du-Rhône avec la présence de dockers, de camionneurs et de centaines de salariéEs des zones concernées ont des conséquences sur l’activité économique et industrielle. Le gouvernement envoie donc les flics pour casser les piquets.

Mais la réponse ne s’est fait pas attendre, suite aux décisions des AG, les principales raffineries du pays se mettent en grève. Avec la réduction drastique et durable de la production, un nouveau pas dans l’affrontement est franchi. Le rapport de force change, mais les salariéEs des raffineries ne doivent pas rester seuls.

Le blocage et la grève des raffineries peut être un point d’appui pour le développement de la mobilisation de l’ensemble des salariéEs du privé comme du public. Nous devons saisir cette occasion. C’est ce que font les cheminots qui ont décidé de reconduire leur grève dans plusieurs dépôts et gares.

L’extension de la grève à d’autres secteurs, dénoncée par le patronat, est redoutée par le gouvernement qui essaie de l’éviter en tentant de rassurer les routiers sur le paiement des heures supplémentaires ou les cheminots sur la pérennité de leur accord d’entreprise.

Faire chuter ce gouvernement et sa loi !

Depuis deux mois, la lutte contre le projet de loi Travail n’en finit pas de rebondir. Et pour le gouvernement c’est déjà un échec. Lui qui comptait profiter du climat post-attentats pour imposer une politique sécuritaire et autoritaire sans précédent.

Mais rien n’y fait, la journée du 19 mai en témoigne,
la mobilisation demeure voire s’amplifie.

Le calendrier de l’intersyndicale fixe deux rendez-vous interprofessionnels, une journée de grève et manifestation jeudi 26 mai à Clermont-Ferrand 11H00 Place Delille et une manifestation nationale à Paris le 14 juin, jour du début du débat au Sénat.

Cela ne suffira pas à gagner.

Pour cela, il n’y a pas d’autre choix que de continuer à amplifier la mobilisation, de faire grève, de rejoindre les blocages, d’allier radicalité et souci d’élargir.

Le refus de la loi travail est massif, ultra-majoritaire dans les couches populaires et la jeunesse. Le rapport de force est aussi politique. Le gouvernement est plus discrédité que jamais, l’utilisation du 49-3 démontre son incapacité à obtenir les votes des députés de sa propre majorité et ne fait qu’accentuer son illégitimité.

La mobilisation doit trouver les voies et moyens pour approfondir la crise politique, en prenant appui sur le sentiment largement partagé qu’« ils ne nous représentent pas » elle doit construire une autre légitimité, celle de la rue, des places, des exploitéEs et des oppriméEs mobiliséEs.






mardi 17 mai 2016

APRÈS LE PASSAGE EN FORCE À L’ASSEMBLÉE, CENSURONS LE GOUVERNEMENT DANS LA RUE !

Alors que l'immense majorité de la population est opposée à la Loi travail, Hollande et Valls ont décidé de passer en force, en recourant à l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter la loi travail sans vote.

La plupart des députés « frondeurs » et écologistes ont choisi de laisser passer le texte plutôt que de voter la motion de censure et la démission du gouvernement au prétexte de ne pas mêler leurs voix à celles de la droite.

Mais la partie n’est pas finie !

Le texte est loin d’être définitivement adopté car il doit maintenant être examiné par le Sénat, où la droite va jouer la surenchère, avant de revenir devant l’Assemblée.

Nous pouvons encore gagner.

En 2006, le gouvernement De Villepin avait retiré le Contrat Première Embauche alors que le projet avait été définitivement adopté et après avoir utilisé le 49-3. Tout dépend du niveau de la mobilisation, du nombre de salariés et de jeunes qui descendront dans la rue et feront grève.

Sans aucune hésitation :
dégageons le gouvernement et sa loi.

Il utilise la violence policière pour diviser, réprimer, les manifestantEs.Il criminalise les opposantEs en les poursuivant et les condamnant à de lourdes peines.
Faute d’avoir convaincu ses propres parlementaires,  il se livre au chantage : soit la loi travail, soit la censure.

Ce gouvernement n’est plus légitime ni pour la population ni dans sa propre majorité. Il doit dégager par tous les moyens nécessaires !

L'enjeu des jours prochains est clair : renvoyer comme un boomerang à Hollande et Valls leur acharnement à passer en force en utilisant à la fois les mécanismes antidémocratiques de la Vème République et la violence policière. Dans la foulée de l’État d'urgence, ils pensaient pouvoir tout se permettre. Ça ne passe pas.

Le gouvernement est aujourd'hui en mauvaise posture, le PS est dans une crise profonde. Cela offre au mouvement social, la possibilité de gagner, d'enregistrer ce dont il a le plus besoin : une victoire, enfin !

L'épreuve de force c’est maintenant !

La semaine qui vient sera en effet décisive avec l’entrée en grève des cheminots et l’appel à la grève reconductible dans les raffineries. C’est ce qui manquait au mouvement : des grèves dures dans des secteurs stratégiques, capables de taper le patronat au porte-monnaie et d’accentuer la pression sur le gouvernement.

Mais aucun secteur ne pourra gagner s’il est isolé.

Pour toutes celles et ceux qui refusent la loi travail, salariéEs, précaires, chômeurs/euses, lycéenNEs et étudiantEs, c’est le moment d’y aller toutes et tous ensemble.

Les journées de grève appelées par l’intersyndicale les 17 et 19 mai doivent permettre de commencer à  bloquer le pays pour censurer le gouvernement et sa loi.

Dans la foulée occupons les places, débattons pour décider ensemble des suites de la mobilisation pour construire un mouvement d’ensemble, une grève générale pour en finir avec la loi El Khomri, ce gouvernement et leur monde.

mardi 10 mai 2016

CENSURONS CE GOUVERNEMENT ET SA POLITIQUE

Le gouvernement décide de passer en force, d’utiliser la méthode du coup d’État en recourant à l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter la loi travail sans vote.

L’épreuve de force est désormais
plus que jamais engagée !

L’immense majorité de la population est opposée à la Loi travail. Des centaines de milliers de jeunes, de salariéEs descendent dans les rues, signent des pétitions, font grève, occupent...

Hollande et son gouvernement
s’en moquent.

Ils se donnent le droit de décider à notre place, prétendent qu’ils savent mieux que nous ce qui est bon et juste. Pourtant depuis des années, sur les retraites, la santé, l’éducation, la Sécu, le chômage, les salaires, les licenciements, le nucléaire, les grands projets inutiles... les gouvernements successifs détruisent la protection sociale, les services publics, l’emploi, nos droits, notre environnement et notre avenir.

Leur bilan est sans appel, ils n’ont aucune légitimité pour nous imposer de nouvelles régressions.

Sans aucune hésitation:
dégageons le gouvernement et sa loi .

D’abord il utilise la violence policière pour réprimer, matraquer et blesser les manifestantEs, il criminalise les opposantEs en les poursuivant et les condamnant à de lourdes peines.

Faute d’avoir convaincu ses propres parlementaires, il se livre au chantage : soit la loi travail, soit la censure. Ce gouvernement n’est plus légitime ni pour la population ni dans sa propre majorité.

Nous n’avons aucun scrupule,
ce gouvernement doit dégager
par tous les moyens nécessaires !

Le gouvernement refusait de « céder à la rue ». Si L’Assemblée Nationale le maintient, c’est à la rue, à la mobilisation de dire à ceux qui veulent imposer la destruction du Code du travail qu’ils ne nous représentent pas.

L’enjeu des jours prochains est clair : renvoyer comme un boomerang à ce gouvernement son acharnement à passer en force en utilisant à la fois des institutions antidémocratiques et de la violence policière.

Dans la foulée de l’État d’urgence, il pensait pouvoir tout se permettre. Ça ne passe pas. Le gouvernement est aujourd’hui en mauvaise posture, le PS est dans une crise profonde. Cela offre au mouvement social, la possibilité de gagner, d’enregistrer ce dont il a le plus besoin : une victoire, enfin !

L’épreuve de force
c’est maintenant !


Pour toutes celles et ceux qui refusent la loi travail, salariéEs, précaires, chômeurs/euses, lycéenNEs et étudiantEs, c’est le moment d’y aller toutes et tous ensemble.

La journée de mobilisation du 12 mai prend une autre dimension, elle doit être une vraie journée de grève interprofessionnelle pour commencer à bloquer le pays pour censurer le gouvernement et sa loi.

Dans la foulée occupons les places, débattons pour décider ensemble des suites de la mobilisation pour construire un mouvement d’ensemble, une grève générale pour en finir avec la loi El Khomri, ce gouvernement et leur monde.

LOI TRAVAIL : CE N'EST PAS AUX DÉPUTÉS DE DÉCIDER POUR NOUS

Le gouvernement répète qu'il ne cédera pas à la rue
et ne retirera pas la loi travail.

L'immense majorité de la population est opposée à la Loi travail. Des centaines de milliers de jeunes, de salariéEs descendent dans les rues, signent des pétitions, font grève, occupent...

Hollande et son gouvernement s'en moquent.

Ils se donnent le droit de décider à notre place, prétendent qu'ils savent mieux que nous ce qui est bon et juste. Pourtant depuis des années, sur les retraites, la santé, l'éducation, la Sécu, le chômage, les salaires, les licenciements, le nucléaire, les grands projets inutiles... les gouvernements successifs détruisent la protection sociale, les services publics, l'emploi, nos droits, notre environnement et notre avenir. Leur bilan est sans appel, ils n'ont aucune légitimité pour nous imposer de nouvelles régressions.

Retrait de la loi travail !

Comme il est incapable de nous convaincre, le gouvernement prétend passer en force. D'abord il utilise la violence policière pour réprimer, matraquer et blesser les manifestantEs, il criminalise les opposantEs en les poursuivant et les condamnant à de lourdes peines.

Il veut aussi passer en force à l'Assemblée Nationale alors que, des députés de sa propre majorité refusent de voter, qu'il n'a pas assez de voix. 

Valls et El Khomri tentent des opérations de déminage auprès des organisations syndicales et des députés réticents mais Valls le dit lui-même « la philosophie du texte ne doit pas bouger ». Pour nous c'est clair, il n'y a rien à négocier, rien à amender dans la loi travail. Et s'il n'arrive pas à grappiller les voix qui lui manquent, le gouvernement envisage d'utiliser la Constitution, l'article 49-3, qui permet de faire passer le texte sans vote !

L'enjeu des jours prochains est clair : renvoyer comme un boomerang à ce gouvernement son acharnement à passer en force en utilisant à la fois des institutions antidémocratiques et de la violence policière.

Dans la foulée de l’État d'urgence, il pensait pouvoir tout se permettre. Ça ne passe pas. Le gouvernement est aujourd'hui en mauvaise posture, le PS est dans une crise profonde. Cela offre au mouvement social, la possibilité de gagner, d'enregistrer ce dont il a le plus besoin : une victoire, enfin !

Construire l'épreuve de force : maintenant !

Le vote de la loi est prévu le 17 mai. D'ici là, et dans les jours qui suivront si nécessaire, nous avons les moyens de construire un mouvement puissant afin contraindre le gouvernement à retirer son projet.

C'est possible en utilisant la journée d'action du 12 mai appelée par l'intersyndicale, en unissant toutes les forces des syndicats, de Nuit Debout... en prenant appui sur les différentes mobilisations comme celle des cheminots le 10, en mobilisant partout.

JEUDI 12 MAI 2016
à Clermont-Ferrand
RASSEMBLEMENT
à partir de 17H30 Place de Jaude
à lire l'appel intersyndicale : ICI


C'est le moment de construire un mouvement d’ensemble, une grève générale pour en finir avec la loi El Khomri, ce gouvernement et leur monde.

Le 17 au soir, partout, réunissons-nous pour discuter des suites du mouvement, de la construction du rapport de forces pour empêcher la loi de passer.

mercredi 4 mai 2016

FACE AUX PROVOCATIONS D'UN GOUVERNEMENT AUX ABOIS , CONTINUONS POUR LE RETRAIT DE LA LOI EL KHOMRI

Le débat parlementaire sur la loi travail a commencé le mardi 3 mai. 5000 amendements ont été déposés, ce qui obligera soit à discuter très longtemps, soit le gouvernement à imposer sa loi de force par l’utilisation de l’article 49-3.

Les médias disent qu’il manque 40 voix au gouvernement pour faire passer sa loi. Hollande et Valls sont au plus bas dans les sondages.

Tout cela montre la faiblesse politique du gouvernement.

La violence est du côté
du gouvernement et de la police

On comprend mieux, dès lors, pourquoi il utilise la violence à grande échelle pour tenter d’arrêter le mouvement.

Le 28 avril comme le 1er Mai, ce sont bien Valls et Cazeneuve qui sont responsables des violences qui ont pu avoir lieu en marge des manifestations.

C’est bien le comportement des préfets et de la police qui les a provoquées. Qui donne l’ordre aux CRS d’être en permanence au contact des manifestants ? Qui envoie ses flics en civils, provoquer et casser dans les manifs ? Le Ministre de l’Intérieur bien évidemment.

Une cinquantaine de lycéens ont même été convoqués par la Sûreté et mis en garde à vue dans le 92 ce lundi 2 mai !

La droite et l'extrême droite vont encore plus loin, en réclamant l'interdiction des manifestations et de Nuit debout. Le FN demande en prime la dissolution des « groupes d’extrême gauche ».

Tous ces gens, défenseurs des riches et du Medef, des banques, ont peur. Ils voient bien que le mouvement qui s’est levé rejette leur système injuste et inhumain où une poignée de privilégiés s’enrichissent sans limite au détriment de la majorité de la population.

La légitimité est de notre côté

Ils ont peur, provoquent et répriment parce qu’ils savent fort bien que leur politique ne sert pas les intérêts de la population mais celle des banques et des multinationales.

Ils savent bien que leur cinéma sur la reprise, c’est du bidon : le chômage ne recule pas, c’est le nombre de chômeurs indemnisés qui recule tandis que le nombre de précaires augmente, lui !

Ils savent que si « ça va mieux » comme le prétend Hollande, ce n’est que pour les profits et les salaires des patrons mais pas pour les salariés, pas pour les jeunes.

C’est pourquoi leur politique d’intimidation
ne doit pas nous faire reculer bien au contraire.

D’une certaine façon, gouvernement, droite et FN sont en train de convaincre largement que la légitimité des revendications du mouvement est totale.

Oui, il faut imposer le retrait de la loi El Khomri,
il faut commencer à imposer
un autre rapport de force.

Si nous nous rassemblons,
nous aurons la force de gagner

Pour obtenir la victoire, il est nécessaire que tous les salariés arrêtent de travailler au même moment, pas une seule mais plusieurs journées de suite, que le pays et la production s’arrêtent ! Cela montrerait que le pouvoir de tous les nantis ne vient que de notre travail ! Faisons en sorte que la confiance change de camp !

Voilà ce qui trotte dans la tête de nombreux salariés, dans la tête de tous ceux qui se sont mobilisés contre la fermeture de leur entreprise, contre des licenciements ou contre les suppressions de postes dans la fonction publique.

Souvent nous nous sommes battus isolés les uns des autres et souvent nous avons connu des défaites. Aujourd’hui nous voyons enfin la possibilité de regrouper nos forces et de mettre un coup d’arrêt au gouvernement et au patronat.

Nous savons que pour contraindre le gouvernement à céder, nous ne pourrons pas nous contenter des journées de grève isolées.

Nous avons besoin de construire
un mouvement d’ensemble qui paralyse l’économie,
une grève générale.

Les cheminots, pas plus que l’ensemble des salariés et les jeunes n’ont dit leur dernier mot. Nous pouvons gagner, soyons confiants dans nos propres forces.
Salariés, jeunes, privés d'emploi et retraités,
tous ensemble !

lundi 2 mai 2016

NON A L’ÉTAT POLICIER

A Clermont-Ferrand, le 29 avril, la police est intervenue pour lever le camps des nuits debout et ont ramassés les palettes qui permettait aux participant(e)s de s’asseoir lors des assemblées citoyenne et populaire .

Au conseil municipal du même soir, les policiers ont été appelé par le maire(PS) Olivier Bianchi pour faire évacuer par la force les militant(e)s de nuits debout.

Le NPA dénonce toutes les répressions qui s'abattent sur les militant(e)s qui luttent afin de défendre les intérêts du plus grand nombre .

Le NPA dénonce les violences policières initiées par le gouvernement qui ont eu lieu vendredi dernier et apporte tout son soutien aux actions de nuits debout menées de façon pacifique.

Le NPA exige que l'état et le maire cessent cette répression et autorisent l'occupation de la place de Jaude afin de permettre au plus grands nombre de participer aux nuits debout.


Le NPA demande la levée de toutes les poursuites envers les militant(e)s incriminé(e)s qu'ils soient syndicalistes, associatifs ou politiques.