En
décembre 2015 se tient à Paris le 21ème sommet des chefs d’États
consacré au changement climatique (COP 21). Depuis plusieurs mois
les dirigeants nous assurent que ça y est, enfin, ils vont signer
l'accord qui va limiter la hausse globale des températures à 2
degrés d'ici 2100.
Foutaises
!
Les
solutions retenues ne sont pas à la hauteur des enjeux, et il n'est
même pas certain qu'elles fassent consensus entre les négociateurs.
On nous vend l'idée que le développement de la voiture électrique,
des agrocarburants etc permettra une réduction de l'émission de gaz
à effet de serre.
Ce
sont en fait de nouveaux moyens pour les capitalistes de faire de
l'argent en surfant sur la vague du greenwashing. Il ne faut pas se
laisser enfumer par les grands discours sur les énergies
renouvelables, car la réalité est souvent plus complexe et moins
resplendissante.
En
parallèle de son discours pseudo-écologiste, le gouvernement
français continue à autoriser des projets néfastes pour
l'environnement : aéroports, projets destructeurs de zones humides,
ouverture de mines d'or et de tungstène, et récemment projets de
gaz de schiste et de gaz de couche.
De
nombreux militants écologistes ont d'ores et déjà exprimé leur
défiance face aux décisions des gouvernants. Ils s'organisent ici
et là pour améliorer leur consommation, proposer des alternatives
respectueuses de l'environnement, favoriser les circuits courts…
Si
ces initiatives sont essentielles pour prouver qu'un autre mode de
production est possible, nous affirmons la nécessité de
changer de système en profondeur, de sortir du dogme de la
croissance et de s'organiser collectivement pour sortir du
capitalisme.
La
situation d’État d'urgence actuelle facilite l'interdiction des
manifestations jugées gênantes. Une manifestation de soutien aux
migrants à Paris ayant bravé l'interdiction a déjà donné lieu à
des convocations et à des poursuites judiciaires possibles.
Certaines manifestations, dans le cadre de la COP21, sont elles aussi
interdites. Des militants anticapitalistes et écologistes sont
assignés à résidence et
perquisitionnés.
L'objectif
du gouvernement, ce n'est en rien la sécurité de la population, vu
que les marchés de Noël sont maintenus, mais c'est bien celui de
réprimer toutes les contestations sociales et politiques.
Il
faut nous mobiliser contre cette logique autoritaire et capitaliste
qui nous concerne tous, mais dont les conséquences désastreuses
impactent d'abord les plus pauvres. C'est pourquoi nous, militants
d'organisations anticapitalistes et anti-autoritaires , nous vous
invitons à la réunion publique que nous organisons le 10
décembre à 20h au centre Jean Richepin
lire
le tract d'appel ci-dessous ou
ICI
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