jeudi 10 décembre 2015

FAIRE FACE : POUR LE CLIMAT, CONTRE L'ETAT D'URGENCE

En décembre 2015 se tient à Paris le 21ème sommet des chefs d’États consacré au changement climatique (COP 21). Depuis plusieurs mois les dirigeants nous assurent que ça y est, enfin, ils vont signer l'accord qui va limiter la hausse globale des températures à 2 degrés d'ici 2100.

Foutaises !

Les solutions retenues ne sont pas à la hauteur des enjeux, et il n'est même pas certain qu'elles fassent consensus entre les négociateurs. On nous vend l'idée que le développement de la voiture électrique, des agrocarburants etc permettra une réduction de l'émission de gaz à effet de serre.

Ce sont en fait de nouveaux moyens pour les capitalistes de faire de l'argent en surfant sur la vague du greenwashing. Il ne faut pas se laisser enfumer par les grands discours sur les énergies renouvelables, car la réalité est souvent plus complexe et moins resplendissante.

En parallèle de son discours pseudo-écologiste, le gouvernement français continue à autoriser des projets néfastes pour l'environnement : aéroports, projets destructeurs de zones humides, ouverture de mines d'or et de tungstène, et récemment projets de gaz de schiste et de gaz de couche.

De nombreux militants écologistes ont d'ores et déjà exprimé leur défiance face aux décisions des gouvernants. Ils s'organisent ici et là pour améliorer leur consommation, proposer des alternatives respectueuses de l'environnement, favoriser les circuits courts…
Si ces initiatives sont essentielles pour prouver qu'un autre mode de production est possible, nous affirmons la nécessité de changer de système en profondeur, de sortir du dogme de la croissance et de s'organiser collectivement pour sortir du capitalisme.

La situation d’État d'urgence actuelle facilite l'interdiction des manifestations jugées gênantes. Une manifestation de soutien aux migrants à Paris ayant bravé l'interdiction a déjà donné lieu à des convocations et à des poursuites judiciaires possibles. Certaines manifestations, dans le cadre de la COP21, sont elles aussi interdites. Des militants anticapitalistes et écologistes sont assignés à résidence et
perquisitionnés.

L'objectif du gouvernement, ce n'est en rien la sécurité de la population, vu que les marchés de Noël sont maintenus, mais c'est bien celui de réprimer toutes les contestations sociales et politiques.

Il faut nous mobiliser contre cette logique autoritaire et capitaliste qui nous concerne tous, mais dont les conséquences désastreuses impactent d'abord les plus pauvres. C'est pourquoi nous, militants d'organisations anticapitalistes et anti-autoritaires , nous vous invitons à la réunion publique que nous organisons le 10 décembre à 20h au centre Jean Richepin
lire le tract d'appel ci-dessous ou ICI


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