COMMUNIQUE
DU NPA DU 6 OCTOBRE 2015
Le
choeur des fidèles du MEDEF
se
dresse en soutien à la Direction d'Air France
et
aux "pauvres dirigeants violemment agressés".
Un
vrai réflexe de classe de Pécresse, Macron, Valls, Vidalies… avec
le soutien total de la CFDT et de la CGC. Tous ces gens-là ne
ressentent pas un tel émoi devant les travailleurs dont les salaires
sont bloqués, les postes supprimés, les carrières professionnelles
brisées.
Un
déchirement bien plus grave que celui de la chemise (même de chez
Cerruti !) d'un DRH. Ils entonnent tous la rengaine de la
Compagnie qu'il faut sauver, de l'archaïsme des syndicats, de la
violence fruste des salariés trop bêtes pour comprendre les
mutations économiques nécessaires que veulent mettre en oeuvre
leurs intelligents dirigeants.
La
vraie violence est de leur côté.
Le
NPA, lui, assure de son soutien total les salariéEs d'Air France
réagissant à l'annonce de 2900 suppressions d'emplois.
Depuis
des mois la Direction d'Air France multiplie des suppressions
d'emplois qui aggravent les conditions de travail des salariéEs,
mettent en cause la sécurité, dégradent le service offert aux
usagers.
La
Direction veut rapidement économiser 1 milliard d’euros sur la
masse salariale du Groupe. Le but n’est pas de résister à la
concurrence qui pour le coup sert de prétexte. Air France ne compte
pas réellement mettre son activité et son développement en
sourdine.
La
compagnie gagne mois après mois des parts de marché dans le
secteur, remplit ses avions à un taux record de 90% et ne baisse
nullement le prix de ses billets. Cela dans un contexte où le prix
du kérosène a baissé de moitié en quelques mois…
Après
avoir supprimé 8000 emplois depuis deux ans et demi, bloqué les
salaires et largement dégradé les conditions de travail, c’est à
une vraie défaite frontale que De Juniac veut arriver en mettant un
plan à la Thatcher pour briser durablement la combativité des
salariés.
La
majorité des syndicats d’Air France, sols et navigants réunis en
intersyndicale refuse la menace des licenciements. Loin d'un dialogue
social qui ne laisse la parole et toutes les décisions qu'aux
employeurs, la mobilisation seule peut faire reculer un patronat
toujours plus exigeant pour le seul bénéfice des actionnaires.
COMMUNIQUE
DU NPA DU 6 OCTOBRE 2015
Le
choeur des fidèles du MEDEF
se
dresse en soutien à la Direction d'Air France
et
aux "pauvres dirigeants violemment agressés".
Un
vrai réflexe de classe de Pécresse, Macron, Valls, Vidalies… avec
le soutien total de la CFDT et de la CGC. Tous ces gens-là ne
ressentent pas un tel émoi devant les travailleurs dont les salaires
sont bloqués, les postes supprimés, les carrières professionnelles
brisées.
Un
déchirement bien plus grave que celui de la chemise (même de chez
Cerruti !) d'un DRH. Ils entonnent tous la rengaine de la
Compagnie qu'il faut sauver, de l'archaïsme des syndicats, de la
violence fruste des salariés trop bêtes pour comprendre les
mutations économiques nécessaires que veulent mettre en oeuvre
leurs intelligents dirigeants.
La
vraie violence est de leur côté.
Le
NPA, lui, assure de son soutien total les salariéEs d'Air France
réagissant à l'annonce de 2900 suppressions d'emplois.
Depuis
des mois la Direction d'Air France multiplie des suppressions
d'emplois qui aggravent les conditions de travail des salariéEs,
mettent en cause la sécurité, dégradent le service offert aux
usagers.
La
Direction veut rapidement économiser 1 milliard d’euros sur la
masse salariale du Groupe. Le but n’est pas de résister à la
concurrence qui pour le coup sert de prétexte. Air France ne compte
pas réellement mettre son activité et son développement en
sourdine.
La
compagnie gagne mois après mois des parts de marché dans le
secteur, remplit ses avions à un taux record de 90% et ne baisse
nullement le prix de ses billets. Cela dans un contexte où le prix
du kérosène a baissé de moitié en quelques mois…
Après
avoir supprimé 8000 emplois depuis deux ans et demi, bloqué les
salaires et largement dégradé les conditions de travail, c’est à
une vraie défaite frontale que De Juniac veut arriver en mettant un
plan à la Thatcher pour briser durablement la combativité des
salariés.
La
majorité des syndicats d’Air France, sols et navigants réunis en
intersyndicale refuse la menace des licenciements. Loin d'un dialogue
social qui ne laisse la parole et toutes les décisions qu'aux
employeurs, la mobilisation seule peut faire reculer un patronat
toujours plus exigeant pour le seul bénéfice des actionnaires.
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