vendredi 30 octobre 2015

LE PLAN A DU NPA : INVESTISSEZ DANS LA SOUSCRIPTION

Comme chaque année, le NPA lance une souscription afin de pouvoir faire face à ses dépenses et donc se donner les moyens financiers de sa politique. C'est l'occasion pour toutes et tous, camarades, sympathisantEs et amiEs, de nous mobiliser pour faire campagne, collecter des fonds, renforcer notre mouvement.

Le NPA occupe une place indispensable et unique dans le mouvement ouvrier. Celui d'un cadre ouvert, radical et démocratique pour toutes celles et ceux qui veulent mener jusqu’au bout la lutte contre les politiques d'austérité et le chômage en prenant le mal à la racine : la domination du capital… avec ses banques, ses multinationales, ses régimes autoritaires, ses politiciens, ses armées, etc.

Nous sommes un parti indépendant des institutions qui ne profite en rien des largesses de l’État, ne verse dans aucune magouille et qui finance ses activités grâce à ses seuls dons et cotisations.

Soyons à la hauteur de la situation
et collectons 500 000 €.

Deux moyens de paiement:

* le chèque à l'ordre de «NPA souscription» à envoyer à :
NPA SOUSCRIPTION 2014, 2 rue Richard-Lenoir 93100 Montreuil
* la carte bleue en ligne à www.npa2009.org/souscription


mercredi 28 octobre 2015

MAROC : L''HISTORIEN MAÂTI MONJIB EN DANGER DE MORT !

COMMUNIQUE DU NPA DU 27 OCTOBRE 2015



Depuis début octobre 2015, Maâti Monjib est en grève de la faim pour la défense de ses libertés de circulation et d'expression, ce qui met sa vie directement en danger, s’agissant d’une personne diabétique avec des antécédents cardiaques.

Maâti Monjib fait en effet l’objet d’incessantes intimidations dont notamment :

- l’interdiction de voyage pour l’empêcher de participer à des colloques internationaux,
- des campagnes de dénigrement contre sa personne
- l'interdiction de « Liberté maintenant », l'association de défense des journalistes et de la liberté de la presse, qu’il préside,
- le harcèlement des activités de l’Association Marocaine pour le Journalisme d'Investigation (AMJI).

Le centre de recherche critique Ibn Rochd auquel il participait a été contraint de se dissoudre en novembre 2014 suite aux multiples tracasseries du pouvoir.

L'acharnement contre Maâti Monjib s'explique par le fait qu'il est un historien connu pour ses travaux sur les penseurs de gauche et l'histoire des luttes au Maroc. Il est par exemple l'auteur d’une thèse sur l'histoire politique du Maroc, publiée en France avec une préface de Gilles Perrault. Il a également collaboré à l’écriture de la biographie de Mehdi Ben Barka.

Loin d'être enfermé dans une tour d'ivoire, il a notamment soutenu les luttes s'inscrivaient au Maroc dans le processus de luttes qui ont  traversé le Maghreb et le Moyen Orient en 2011 : Maâti Monjib a été dans ce cadre membre du Conseil national de soutien au Mouvement du 20 Février.

La répression qui s’abat aujourd’hui sur Maäti Monjib et sur certains de ses proches collaborateurs s’inscrit dans un contexte plus large : ce sont les mouvements sociaux, la presse, les organisations démocratiques et de défenses des droits de l’Homme qui subissent depuis plusieurs années un durcissement du régime de la monarchie chérifienne. Ce durcissement se produit dans le silence des chancelleries occidentales, qui ne souhaitent pas importuner un de leurs fidèles soutiens dans la région. Elles portent leur part de responsabilité.

La solidarité avec Maâti Monjib est un devoir primordial pour tous ceux qui militent pour l’émancipation humaine, et pour tous les défenseurs des libertés et de la démocratie. Son état met toutes les organisations militant pour les droits humains, syndicaux et politiques, devant l'examen de leur fidélité à leurs principes fondateurs.

La vie de Maâti Monjib est en danger !
En se battant pour le respect de ses libertés,
il défend le droit à la liberté de toutes et tous !


mardi 27 octobre 2015

SOLIDARITE AVEC TOU-TE-S LES MIGRANT-E-S POUR UNE EUROPE DES TRAVAILLEURS ET DES PEUPLES

Ce dimanche, s’est tenue à Bruxelles une réunion des représentants de dix Etats de l’Union européenne avec ceux de la Serbie, la Macédoine et l’Albanie.

Les dirigeants de l’UE paniquent devant l’arrivée d’un nombre croissant de réfugié-e-s qui empruntent la « route des Balkans » pour atteindre l’Europe. Refusant de prendre la seule décision que l’urgence impose : l’ouverture immédiate des frontières, ils n’ont d’autre horizon que celui de la répression.

Désastre des guerres impérialistes

Des dizaines de milliers de femmes, d’hommes, d’enfants, se pressent aux frontières de la Slovénie ou de la Serbie, alors que d’autres, tout aussi nombreux, continuent d’arriver par la mer sur les côtes de Grèce ou d’Italie.

Ces hommes et ces femmes n’ont pas le choix. La guerre s’est intensifiée en Syrie avec l’intervention de l’aviation russe en soutien au dictateur sanguinaire Bachar El Assad.

La population fuit ces bombardements, les exactions et la dictature obscurantiste de l’Etat islamique, les frappes aériennes des puissances occidentales dont la France.

Les grandes puissances, derrière les Etats-Unis, avaient semé la destruction et le chaos dans toute la région, en Afghanistan, en Irak. La Syrie est devenue en outre le terrain des manœuvres et des rivalités de puissances émergentes comme la Russie.

C’est parce qu’ils n’ont plus d’espoir de pouvoir vivre un jour dans leur pays en paix que plusieurs centaines de milliers de Syriens, mais aussi d’Erythréens ou d’Afghans, endurent les dangers et les souffrances de ces migrations.

Larmes de crocodile

«On ne peut pas laisser les gens livrés à eux-mêmes, dormir dans les champs en 2015», a dit le président de la Commission européenne, Juncker, dimanche. Mais la déclaration commune sortie de la réunion fait surtout état de mesures pour "restaurer l'ordre" aux frontières de l'UE et "ralentir le flux incontrôlé de personnes". 

En France, c’est la même politique, répression et durcissement des mesures d’expulsion. Le ministre de l’Intérieur Cazeneuve est allé à Calais, suite à la « pétition des 800 ». Heureusement, il s’est trouvé ces 800 intellectuels et artistes pour dénoncer « l’indignité » de la « jungle » -ce campement où s’entassent, dans la boue et le froid, plus de 6000 femmes, hommes et enfants- et le « désengagement de la puissance publique ».

Mais Cazeneuve ne promet que le doublement des forces de police pour interdire aux migrants les accès vers la Grande Bretagne, 1125 gendarmes ou CRS, plus d’un pour 6 réfugiés et... 200 places sous tentes chauffées pour les femmes et les enfants !

Quel cynisme !

Mais si ces jours derniers, Mario Draghi, qui dirige la BCE, a fait exulter les marchés financiers en envisageant de porter de 60 à 80 milliards d’euros les liquidités versées chaque mois dans l’économie, si chaque gouvernement exonère les capitalistes de son pays de milliards d’euros d’impôts ou de cotisations sociales et en consacre autant à l’achat d’armements, il n’est absolument pas question pour ces représentants des capitalistes de créer les conditions d’une vie décente pour les peuples.

Il n’y a d’issue que dans les mobilisations unies, salariéEs, précaires et retraitéEs, migrantEs et réfugiéEs, pour imposer justice sociale et liberté, une autre répartition des richesses et du travail, des emplois, des logements, des services publics et des papiers pour toutes et tous !

Pour une Europe des travailleurs et des peuples,
débarrassée des frontières et du capitalisme !

mercredi 21 octobre 2015

REMI, NI OUBLI, NI PARDON !

COMMUNIQUE DU NPA DU 21 OCTOBRE 2015



Il y a un an, Rémi Fraisse, jeune étudiant pacifiste, mourrait assassiné par les forces de l’ordre. Loin d’être un accident, sa mort était le fruit de plusieurs mois de violences policières croissantes contre les opposants au barrage de Sivens, d’une volonté de passage en force par une politique délibérée de terreur, entraînant de nombreux blessés et ne pouvant qu’aboutir à un drame de ce type.

Au lieu de calmer le jeu et faire profil bas, les autorités ont alors cru bon de pousser la fuite en avant par une énorme répression policière et judiciaire contre les opposants et tous les jeunes révoltés par ce meurtre d’État, multipliant les atteintes à la liberté d’expression et de manifester, les arrestations arbitraires et les condamnations sur base de faux témoignages policiers.

Puis pendant plusieurs mois, ​les pro barrages, la FDSEA et leurs milices liées à l’extrême droite ont organisé la terreur sous le regard bienveillant de la gendarmerie​,​ de la préfecture, du président du conseil général et de la mairesse de Lisle-sur-Tarn, multipliant les tabassages, destructions de véhicules, etc, jusqu’à l’évacuation musclée de la zone et la destruction de la Métairie.

Alors que le patronat, le gouvernement et de nombreux médias versent des larmes de crocodiles pour une ou deux chemises déchirées, fustigeant la soi-disant violence des salariés d’Air France, on les entend beaucoup moins s’émouvoir de ces violences bien réelles de l’État et des milices autour de Sivens.

Ce dimanche 25 octobre 2015, une grande marche pacifique et unitaire est organisée en mémoire de Rémi Fraisse et pour rappeler que la mobilisation est toujours d'actualité contre tout projet de barrage et pour la réhabilitation de la zone humide du ​Testet.

Le gouvernement et la préfecture s’apprêtent à empêcher cette marche pacifique sous prétexte d'affrontements possibles avec les pro barrages.

Ces manœuvres anti-démocratiques doivent cesser.

En pleine préparation de la COP21, pour laquelle le gouvernement essaie sans rire de se faire passer pour le champion de la lutte contre le réchauffement climatique, cela vient confirmer toute l’hypocrisie de ce gouvernement dont la politique est à l’opposé de ce qui serait nécessaire face à la crise climatique.

Mais nous ne laisserons pas le lobby productiviste (FNSEA, FN, PS, LR et cie) décider de quel environnement nous voulons, parce que leurs intérêts et leurs affaires sont à l’opposé des intérêts de la population et de l'environnement.

Le NPA appelle à manifester massivement dimanche 25 octobre à Sivens pour exiger :

- que justice soit faite pour Rémi Fraisse, que les responsables soient identifiés, jugés et condamnés pour cet homicide
- l’abandon définitif du projet de barrage de Sivens et de tous ces grands projets imposés et aussi nuisibles qu'inutiles,
- l’amnistie de tou-te-s les condamné-e-s et l’abandon des poursuites envers tou-te-s les inculpé-e-s, encore poursuivis pour s’être révoltés contre une situation intolérable, voire pour s'être simplement trouvés au mauvais endroit au mauvais moment.

lundi 19 octobre 2015

HOLLANDE A LA CONFERENCE SOCIALE : ARNAQUE ET CHANTAGE


COMMUNIQUE DU NPA DU 19 OCTOBRE 2015


Le Président de la République l'a dit haut et fort, il faut choisir entre la « réforme ou la rupture ». Osant se féliciter de la loi Rebsamen censée simplifier le fonctionnement des institutions représentatives du personnel et qui ne fait que de donner toujours plus de pouvoir au patronat.

Hollande a clairement affirmé sa volonté de poursuivre les contre-réformes. S'inscrivant dans la filiation De Gaulle-Sarkozy, tout son projet politique, celui de son gouvernement, se résume à ce chantage : le dialogue social ou la violence sociale, nouvelle version de « moi ou la chienlit ».

Les réformes évoquées continuent d'aller dans le même sens. Après s'être félicité du nouveau recul mis en place, par le dialogue pour les régimes de caisses de retraites complémentaires, Hollande à confirmé la simplification du droit du travail qui ne vise qu'à donner plus de pouvoir aux employeurs, si possible avec la complicité des organisations syndicales qui accepteront des reculs ou par chantage à l'emploi pour les salariéEs.

L'enfumage autour du compte personnel d'activité, du développement de l'apprentissage, n'ont d’autre objectif que de faire baisser artificiellement le nombre de chômeurs en précarisant toujours plus l'emploi.

Les discours pompeux sur le numérique et le transition écologique sonnent creux ou plutôt sonnent comme un appel aux capitalistes : investissez dans la capitalisme vert et dans le numérique, vous pourrez compter sur la sollicitude et l'aide financière du gouvernement.

De la mobilisation des salariéEs d'Air France, Hollande ne tire qu'une leçon : dialoguez entre représentants d'intérêts différents. Nous, nous n'en tirons qu'un autre, radicalement opposé : la nécessité d'un affrontement pour arracher nos moyens d'existence à ceux qui détiennent tous les pouvoirs sur notre travail et nos vies.



LA DIRECTION D'AIR FRANCE POURSUIT DANS LA CRIMINALISATION DES SALARIES


Après les interpellations de 5 salariés du Cargo lundi 12 octobre 2015 à 6h du matin comme des criminels, la Direction de la compagnie et le gouvernement, main dans la main, poursuivent la criminalisation de celles et ceux qui à Air France se battent contre les attaques patronales.


Les 5 interpellés ont été mis à pied sans solde et  11 autres salariés du Cargo sont convoqués en début de semaine par la Police de l'Air et des Frontières, deux pilotes mis à pied jusqu'à début novembre.


Alexandre De Juniac se vante du dialogue social permanent dans la Compagnie. Chacun voit aujourd'hui que le seul choix laissé aux syndicats dans cette entreprise est d'accepter ou non les diktats de la Direction.. C'est le même choix qui était laissé par Valls aux syndicats de fonctionnaires pour le PPCR. Et là, contrairement à leurs attentes, la majeure partie des syndicats d'Air France n'acceptent pas pour l'instant. Dès lors la réponse est le chantage aux 2900 licenciements et maintenant aux licenciements d'au moins 5 salariés pris en otage.


La réponse  à donner 
est la mobilisation des salariés d'Air France
et la construction autour un mur de solidarité.
Toutes celles et ceux
qui combattent les politiques d'austérité
doivent se mobiliser autour de ceux d'Air France. 
Le 22 octobre et la manifestation
à Paris
un car au départ de Clermont pour s'incrire: ICI
devant l'Assemblée nationale 13H00
à l'appel de l'Intersyndicale d'Air France
sera l'occasion de crier haut et fort
le refus du mépris patronal,
des plans de liquidation des emplois et d'attaques
contre les salaires et les conditions de travail
à Air France comme ailleurs.


À AULNAT
RASSEMBLEMENT
de 11H à 15H00
sur le site de l'aéroport


Le patronat et le gouvernement détestent les travailleurs qui relèvent la tête. Raison de plus pour être nombreux le 22.


Le NPA soutien les salariés d'air france et appelle à participer à cette mobilisation.
Le NPA exige la levée immédiate de toutes les mises en examen et l'arrêt de toutes les poursuites contre les salariés d'Air France coupables de défendre leurs droits.






RETRAITES COMPLEMENTAIRES : LE MEDEF MARQUE DE NOUVEAUX POINTS

Le MEDEF obtient un nouveau recul de fait de l'âge du départ à la retraite, une haussedes cotisations salariales et une baisse des pensions.


L'accord sur les retraites complémentaires
est inadmissible !


 CFDT, CFTC et CGC ont donné leur aval au patronat pour imposer, avec la complicité active du gouvernement, un nouveau recul social à tous les salarié Es, privéEs d'emplois et retraitéEs. Au moment de leur départ à la retraite tous les salariés seront soumis à un chantage.


A partir de 2019, les salariés qui répondent aux conditions légales pour partir à la retraite à taux plein (62 ans et 41,5 années de cotisations) verront leur retraites complémentaires diminuées de 10 % chacune des trois premières années de leur retraite... sauf s'ils acceptent de travailler jusqu'à 63 ans (4 trimestres supplémentaires). Les travailleurs qui bénéficieront de toutes leurs annuités à 64 ans devront travailler jusque 65 ans... pour ne pas subir de décote.


Pour toucher une retraite un peu moins faible et toucher des bonifications de 10,20 ou 30 % pendant une seule année… il faudra travailler deux, trois ou quatre ans de plus.


Le déficit, prétexte à ces mesures, est construit par le refus patronal de donner les recettes suffisantes à l'Agirc et l'Arrco.


L'égalité salariale entre les hommes et les femmes suffirait à l'équilibre les comptes de ces régimes. La hausse des salaires et l'embauche, l'augmentation de la part patronale des cotisations permettraient d'améliorer les pensions.


Il faut faire échec à ce protocole, mais les déclarations critiquant le texte ne suffiront pas, la seule possibilité d'obtenir le retrait de ces mesures est de construire une mobilisation sociale d'ampleur.


vendredi 16 octobre 2015

ERDOGAN ASSASSIN, HOLLANDE COMPLICE !

Samedi 10 octobre, à Ankara, capitale de la Turquie, deux bombes ont explosé durant une manifestation pour la paix appelée par des organisations syndicales.


Elles ont explosé à proximité des manifestantEs faisant au moins 120 mortEs et des centaines de blesséEs. La police, restée bien à l'écart, n'a eu aucun blessé mais a par contre immédiatement fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau sur les survivants affolés et les blessés à terre.


Ce n'est pas le premier attentat de ce type qui frappe la Turquie : à Diyarbakir en juin, une bombe a explosé dans un meeting du HDP (parti pro-kurde et défendant les libertés démocratiques) et en juillet à Suruç, une petite ville à la frontière syrienne, 33 jeunes qui venaient aider à reconstruire les écoles de Kobané sont morts dans un attentat à la bombe similaire.

A qui profite le crime ?


Le président turc Rajip Erdogan rêvait d'un pouvoir absolu et s'était personnellement investi dans la campagne électorale de juin 2015. Mais le score imprévu du HDP, avec 13,5% des voix lui a non seulement fait perdre tout espoir de remporter les 2/3 des sièges qui lui auraient permis de transformer la Turquie en « République » islamique, mais aussi la majorité absolue au Parlement.


Erdogan qui ne veut pas d'un gouvernement de coalition, a donc choisi une stratégie de guerre civile, bombardant les positions du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) en Irak, emprisonnant des centaines de militants et d'élus HDP, terrorisant des villes entières dans la province à majorité kurde du sud-est de la Turquie.


Les locaux du HDP ont été incendiés par ses partisans et l'extrême droite turque. Il a ainsi balayé deux ans et demi de processus de paix dans l'unique but de créer un climat de peur dans le pays qui lui permettrait peut-être de retrouver une majorité au Parlement lors des prochaines élections de début novembre.

Le gouvernement français continue à soutenir Erdogan


Lors de son meeting électoral à Strasbourg le 5 octobre dernier, Erdogan avait pourtant annoncé la couleur en disant « Tous ceux qui veulent se détacher de nous, nous le leur ferons regretter », désignant l'opposition HDP et les Kurdes, sans les nommer. Il n'a par contre pas prononcé une seule fois le nom de Daesh : son soutien à Daesh pour le passage des armes, les soins médicaux et le blanchiment du pétrole jihadiste n'est un secret pour personne.


Il a pourtant été reçu avec les honneurs par le maire socialiste de Strasbourg. Malgré sa dérive despotique, ses liens avec les jihadistes, les meurtres de militants, les emprisonnements massifs, Hollande et le gouvernement français continuent à le soutenir obstinément .


Pour protéger quels intérêts ?
Des contrats juteux pour quelles entreprises ?


Comme pour toutes les guerres menées par ce gouvernement en Afrique et au Moyen-Orient, nous réaffirmons que le soutien aux dictateurs comme Erdogan ne doit pas se faire en notre nom ! Les peuples et les travailleurs de Turquie ont tout notre soutien dans leur lutte contre tous leurs oppresseurs.

Solidarité avec le HDP !
Retrait du PKK de la liste des organisations terroristes !
Arrêt du soutien du gouvernement français à Erdogan !


Clermont-Ferrand
RASSEMBLEMENT
SAMEDI 17 OCTOBRE 2015
14H30 Place de Jaude
Statue Vercingétorix

mardi 13 octobre 2015

PROTEGEONS LE PEUPLE PALESTINIEN ! RECLAMONS DES SANCTIONS CONTRE ISRAEL




Depuis plusieurs semaines, les violences entre l’État d’Israël et les résistants palestiniens s’intensifient à Jérusalem et dans toute la Cisjordanie.

Parallèlement des bombardements réguliers continuent sur la population de Gaza victime du blocus (700 attaques israéliennes sur Gaza depuis le « cessez le feu » de 2014).

La politique israélienne visant à détruire la résistance palestinienne est bien calculée, rien n’est laissé au hasard. Le partage criminel des rôles entre les colons israéliens et les représentants du gouvernement israélien, est bien huilé.

Une nouvelle génération de résistants palestiniens, des jeunes qui n’ont connu d’Israël que les forces militaires et les colons, se lève, mains nues et avec pour seules armes des pierres ou des cocktails Molotov.

Constamment humiliée, sans espoir à l’égard d’une « autorité » palestinienne muselée par l’occupant, elle n’a plus rien à perdre. Sa résistance est un droit, un droit inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme de décembre 1948.

Est-ce le commencement d’une troisième intifada :
c’est la question que posent les médias,
espérant parfois qu’aborder ainsi ces événements
leur permettra de faire du buzz.

Or il ne s’agit pas de faire le buzz, il s’agit de ne pas mettre à égalité l’occupant et l’occupé en passant sciemment sous silence les multiples provocations de colons israéliens surarmés et soutenus par l’armée mais d’évoquer le non-respect par Israël du Droit international et des Droits de l’Homme depuis 67 ans.

Pourtant c’est trop souvent de cette manière que beaucoup de médias français traitent l’escalade des agressions à Jérusalem et en Cisjordanie.

Le rassemblement à l'appel de l'AFPS 63
de militants clermontois solidaires
du peuple palestinien
ce JEUDI 15 OCTOBRE 2015 A 18 H
devant les locaux d’une radio nationale décentralisée (France Bleue) vise à dénoncer cette désinformation maintes fois répétée.

Est-il besoin de nommer cette révolte, ou insurrection ?

Nous savons que l’avenir du Proche et du Moyen Orient, voire du monde entier, sont indécis.

Nous savons aussi que le peuple palestinien continue de résister dans sa vie quotidienne et qu’un grand élan de solidarité internationale continue à se développer, qu’il s’agisse du soutien à de multiples projets permettant au peuple palestinien de survivre dignement ou qu’il s’agisse de la Campagne BDS (Boycott - Désinvestissement - Sanctions) pour mettre fin à l’impunité d’Israël.

Combien de temps encore faudra t’il attendre avant que la communauté internationale prenne des sanctions contre un état criminel : le gouvernement français se doit de faire appliquer le droit et en particulier les nombreuses résolutions de l’ONU que l’Etat d’Israël bafoue régulièrement.

Pourquoi la France ne met-elle pas autant d’énergie et de moyens à protéger le peuple palestinien opprimé depuis 67 ans et à dénoncer le gouvernement israélien qu’elle le fait vis-à-vis d’autres dirigeants tel Bachar el Assad pour ne citer qu’un exemple ?

La reconnaissance d’un Etat palestinien souverain ne peut passer que par celle des droits d’un peuple et celle de ses réfugiés.

Mobilisons-nous pour que cesse l’impunité d’Israël ! Interpellons nos élus et notre gouvernement !
Participons aux actions citoyennes BDS
(la prochaine aura lieu à Clermont Fd le 07 /11)
Soutenons la résistance du peuple palestinien !

Lire le tract d'appel de l'AFPS 63 : ICI
à partager largement l'événement facebook : ICI


Le NPA appelle à participer à ce rassemblement
Le NPA appelle à participer à toutes les actions BDS dont la prochaine aura lieu le 7 novembre

lundi 12 octobre 2015

LE NPA DENONCE L'INTERPELLATION VOLONTAIREMENT SPECTACULAIRE DE 6 SALARIES D'AIR FRANCE

COMMUNIQUE DU NPA DU 12 OCTOBRE 2015


La PAF ( Police aux Frontières) a procédé ce matin à 6h à l'interpellation de 6 agents Air France du secteur Cargo. Arrestations médiatisées avec la volonté évidente de les faire passer pour des délinquants, des criminels. L'interpellation ressemblait volontairement à un "coup de filet".
Qu'ils aient ou non des mandats syndicaux ne change rien à la solidarité immédiate et totale qui doit les entourer. Ils manifestaient comme près de 3000 de leurs collègues, navigants et personnel au sol, le 5 octobre pour protester contre le plan social provocateur annoncé par la Direction.

Le gouvernement et la Direction d'Air France, main dans la main, veulent laver l'injure insupportable qu'a représenté pour eux cette manifestation, cette occupation du CCE et cette fuite lamentable de deux membres de la Direction. C'est la vraie "violence aggravée" que l'on veut faire payer aux salariés interpellés.
Le NPA demande la levée immédiate de leur interpellation et de toute éventuelle mise en examen.

jeudi 8 octobre 2015

ACTUALITES SOCIALES ET MEDIAS


A la une des journaux télévisés, radiophoniques ou presses,le sujet principalement abordé et en boucle est le pseudo-lynchage à l'encontre de 2 membres (exploiteurs) de la direction d'Air France lors de la mobilisation à Air France du 5 octobre 2015.

AUCUNE INFORMATION, SILENCE RADIO
SUR LES REVENDICATIONS PRINCIPALES
DE CETTE MOBILISATION DES SALARIES
SOUTENUE PAR UNE INTERSYNDICALE LARGE*1

Nous nous trompons pas.
Nos ennemis sont bien les patrons
et particulièrement ceux d'Air France
qui maltraite leurs salariés
pour augmenter leurs profits

La violence est bien du coté des dirigeants d'Air France qui sont prêt à tout pour gagner encore plus d'argent au mépris du service rendu aux usagers et des conditions de travail , de vie de ses employés. Et non du coté des salariés, dont leur colère est totalement légitime face à ce comportement de prédateurs qui aboutira aux licenciements de 2900 salariés, eux ne font que défendre leur outils de travail.

Depuis que la direction d'Air France a décidé de porter plainte pour violences aggravées suite à cette mobilisation, l'ensemble des ministres, députés de la majorité et de l'opposition de droite(amis des patrons) accourent pour porter leur soutien inconditionnel à cette direction qui ne défend que ses intérêts en qualifiant les salariés de barbare et d'inconscient.
O.Besancenot par ses rares passages médiatiques, apporte une autre parole à savoir celles et ceux des salariés en lutte qui risquent de perdre leurs emplois.


Dans le même temps, l'information sur une journée de mobilisation et de grève lancée depuis le mois de juin à l'appel de l'intersyndical CGT, FSU, Solidaire, FIDL, UNEF du 8 octobre est traité plus que briévement dans les médias.

Le traitement médiatique de l'actualité est navrant, mais n'est pas étonnant, car les médias sont dépendant du pouvoir en place. Il est vrai que ces prétendus journalistes
sont acoquinés avec les hautes sphères de l'état .

Lors de chaque mobilisation sociale dans les médias quelques soient le motifs , un prétexte est cherché pour décrédibilisé le mouvement à savoir des faits de violences, de nombreuses d'interviews truquées d'usagers se plaignant d'être pris en otage et aussi des interviews de ministres, patrons et soit disant experts qui vous expliquent à longueur de temps, le bienfait de leur réforme, de leurs idées. Mais bien sûr, aucun travail journalistique de fonds, n'est fait pour expliquer et informer sur les revendications de la mobilisation et le pourquoi de la grève ?

Nos gouvernants font tout pour que la colère s'exprime par de la violence, en la provoquant, comme il savent bien faire ?

C'est une de leur porte de sortie leur permettant de diviser les manifestants, les travailleurs, les pauvres entre eux , entre d'un coté les bon et les mauvais.

C'est vrai qu'il n'y a pas eu de grève générale depuis un certains temps mais des mobilisations existent en nombre que ce soit dans la santé, à la poste, dans l'enseignement, dans les collectivités territoriales, dans les entreprises, certes radicales mais chacune de leur coté , elles sont minoritaires . Aussi de nombreuses luttes sont nées pour dire non aux projets inutiles, pour la régularisation des sans papiers, pour revendiquer un toit pour tous...

Cette journée d'appel du 8 octobre doit servir de tremplin pour la mise en route d'un mouvement d'ensemble de toutes ses colères et luttes, qui ont toutes une même origine les politiques d'austérité de cette société capitaliste.

Il est dommageable que FO signataire de l'appel du 9 avril dernier, est décidé nationalement de ne pas participer à cette journée d'action. Dans certaines villes, Fo sera présent.

C'est tous ensemble, salariés du public et du privés, privés d'emplois, jeunes et retraités, individus, associations, syndicats , partis politiques qui faut se battre pour réussir à stopper cette politique du gouvernement catastrophique pour le plus grand nombre et obtenir gain de cause à nos revendications.


mercredi 7 octobre 2015

COMME CEUX D'AIR FRANCE, FACE AU PATRONAT ET AU GOUVERNEMENT, NE NOUS LAISSONS PLUS FAIRE !

 
Pas un jour ne se passe sans que ce gouvernement aux ordres du Medef , n'annonce de nouvelles attaques contre l'ensemble des salariéEs, les privéEs d'emplois, les retraitéEs, la jeunesse ou les immigréEs.


Depuis plus de 3 ans c'est la régression sociale qui est mise en oeuvre. Les raisons sont nombreuses pour se mobiliser, pour s'affronter à ce gouvernement .


La droite en rêvait, le Parti Socialiste le fait


Après avoir donné des milliards d'euros au patronat via le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), le gouvernement a voulu donner encore plus de gages au patronat.


Il s'est donc attaqué aux droits des salariéEs du privé, généralisant le travail du dimanche via les lois Macron et Rebsamen.


Mais cela n'est toujours pas suffisant , il y a encore trop «  d'entraves » pour le patronat : Code du travail, temps de travail, statut des fonctionnaires...


Mais pas d'inquiétude : Hollande , Valls et Macron s'en occupent et dores et déjà , les projets de « réformes » sont sur la table avec un seul objectif : réduire au maximum les droits des salariéEs et augmenter ceux des patrons. C'est tout l'enjeu du projet de la réforme du Code du travail.


Un budget de guerre...sociale


Hollande depuis le début de son quinquennat se défend de mettre en place une politique d'austérité mais budget après budget l'austérité est au coeur de la politique économique de ce gouvernement.


Le projet de budget 2016 est bien dans la continuité des précédents. Près de 16 milliards d'économies supplémentaires sont prévues sur la Sécurité sociale, les postes de fonctionnaires ou les collectivités territoriales. Les prestations sociales et en particulier les Aides personnalisés au logement (APL) sont dans le viseur.


En revanche, il n'y aura pas d'austérité pour les entreprises : elles recevront 33 milliards avec le CICE et le pacte de responsabilité alors que leurs profits ne cessent d'exploser. Les banquiers, eux recevront plus de 40 milliards d'euros d'intérêts grâce à la dette de l'Etat .


Le 8 octobre et après ?


A l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires une journée de mobilisation et de grèves interprofessionnelles aura lieu le 8 octobre. Cette journée est importante car depuis le 9 avril dernier, il n'y avait rien eu qui fassent converger les mobilisation des salariéEs du privé comme ceux du public.


Comme à Air France,
le mépris et la haine du patronat
et du gouvernement deviennent insupportables
pour un certain nombre d'entre nous.


Nous devons être , le plus nombreux possible, en grève et dans la rue le 8 octobre prochain pour nous faire entendre par ce gouvernement.


Mais pour le faire reculer durablement, c'est d'une mobilisation, d'une opposition sociale et politique totale dont l'ensemble du monde du travail a besoin. 

BAS LES PATTES DEVANT LES 3000 VOYOUS D'AIR FRANCE

COMMUNIQUE DU NPA DU 7 OCTOBRE 2015


La Direction de la Compagnie cherche maintenant à cibler des "coupables" parmi les salariés grévistes d'Air France présents lundi dernier au CCE.

Inutile d'enquêter : il y a 3000 coupables, les 3000 salariés "voyous" qui ont manifesté et sont entrés dans le Siège d'Air France.

Et d'ailleurs, visiblement désormais la police cherche des coupables partout : qui a ouvert les grilles ? Qui a ouvert  les portillons ? Qui a ouvert les portes du CCE ? Qui est entré dans le CCE ? Qui était autour du CCE ? Qui a empêché Xavier Broseta de s'enfuir ? Qui a été bousculé par les vigiles ?…

Inutile de mettre la police scientifique sur le coup : les seuls responsables de violence sont les dirigeants d'Air France. Mais eux ne seront pas inculpés et Xavier Broseta lui même est en train de faire ses cartons pour être remplacé par le Dircab de Valls (entreprise privée oblige ....), une deuxième fuite en quelque sorte... Broseta va s'enfuir mais les plans de suppressions d'emplois restent.

Nous ne laisserons pas la violence patronale redoubler ses coups en prenant en otage des salariés "coupables".


mardi 6 octobre 2015

PRIVES D'EMPLOI, SALARIES DU PUBLIC ET DU PRIVE, ENSEMBLE POUR DÉFENDRE NOS DROITS

Presque chaque jour, un représentant du patronat, un homme politique de droite ou de « gauche », mais le plus souvent un Ministre et surtout le plus nuisible d'entre eux, Emmanuel Macron, promettent de s'attaquer au monde du travail.

Patronat et gouvernement à l'offensive

Ils veulent nous faire travailler plus longtemps en cassant les 35 heures et en repoussant toujours plus l'âge de la retraite. Pour Macron, il faut s'attaquer au statut des fonctionnaires assurant encore sécurité de l'emploi et déroulement de carrière à l'abri de la course à la rentabilité et du chantage au chômage.

Les chômeurs vont être soumis à un renforcement des contrôles dont le seul objectif est de tenter de trafiquer des statistiques auxquelles Hollande fait mine de lier son avenir.

Le Ministère de la Santé prévoit la fermeture de 67 services d'urgence soit 10 % en même temps que les journées de RTT sont toujours dans le collimateur de Hirsch-Touraine.

Dans l'Éducation nationale, alors que les effectifs débordent des amphis en faculté, la réforme des collèges, toujours d'actualité, vise à amplifier la mise en place d'une éducation à deux vitesses.


Toujours plus d'attaques

Mais cette offensive est freinée par un droit du travail dénoncé comme obstacle à l'embauche, un statut de la fonction publique jugé trop protecteur et ralentissant la privatisation des services publics.

Contre le Code du travail, le rapport Combrexelle propose de soumettre les droits des salariéEs au chantage à l'emploi, à la fermeture de sites, au rapport de force entreprise par entreprise. Fini l'encadrement des droits par la loi de la convention collective et vive la mise en concurrence des travailleurs/euses les unEs contre les autres.

Le Protocole sur les Parcours professionnels, les Carrières et les Rémunérations (PPCR) s'attaque au statut des fonctionnaires tout en maintenant l'austérité sur les salaires.

Les attaques aériennes en Syrie, les sinistres discussions autour du nombre de réfugiéEs que la France serait censée pouvoir accueillir, la répétition des macroneries, les turpitudes des pollueurs-menteurs de l'industrie automobile, prennent le pas médiatique sur les résistances sociales.

Pourtant en cette rentrée les salariéEs, les enseignantEs, les personnels de l'AP-HP ont repris le chemin des mobilisations malgré la coupure estivale et les tergiversations des directions syndicales.

Construire les résistances

Mais il est plus que temps d'en finir avec les journées d'action séparées par profession, par syndicat. Il faut en finir avec l'escroquerie d'un dialogue social qui ne donne la parole qu'au patronat, pour son seul bénéfice.

Nous devons tout faire pour que la journée du 8 octobre, à l'initiative de la CGT, Solidaires et la FSU permette de faire franchir un pas aux luttes.

Nous devons rassembler les colères, unifier les revendications, multiplier les débrayages, les cortèges unitaires partant des entreprises. Faire de cette initiative une journée combative qui donne envie de continuer, d'étendre les mobilisations.

En grève, dans la rue, mobilisation
JEUDI 8 OCTOBRE
à Clermont-Ferrand
10H00 rue Pré de la Reine
devant les ACC