mercredi 22 juillet 2015

APRES LA CANICULE FINANCIERE, L'INEVITABLE ORAGE, ASSEZ DE LA DICTATURE DE LA FINANCE !

La mise en scène par les politiciens et les médias de la tragédie grecque tend à en faire un événement complexe et mystérieux dont le peuple grec serait responsable et coupable.

Sauf que les travailleurs et les classes populaires
ne sont en rien responsables et coupables
mais victimes de la politique de la bourgeoisie grecque et de son État, les alliés et complices de la troïka, de la bourgeoisie financière
qui entraîne le monde dans une folle danse macabre.


La dette, une arme contre les peuples

La crise grecque est un concentré de la folie qui habite l'économie mondiale. La dette est un instrument de domination économique et politique entre les mains de l’oligarchie financière pour s'approprier une part croissante des richesses en se soumettant les États comme les particuliers.

Elle lui sert à alimenter et accroître ses profits alors que le capitalisme stagne dans une crise sans fin. La course au profit se nourrit d'une explosion du crédit et d'un endettement généralisé tant des États que des particuliers qui permettent aux financiers de s'assurer le contrôle de la société pour s'approprier toujours plus de richesses.

D’Athènes à Shanghaï

Alors que se discutait le diktat des créanciers à la Grèce, en Chine, se déroulait un krach boursier gigantesque. En à peine trois semaines, 3 000 milliards de dollars se sont évaporés.

Le gouvernement s'est endetté à hauteur de plus de 240  % de son PIB.

Tous les gouvernements locaux et les entreprises publiques ont suivi le même chemin. L'emballement boursier encouragé par l’État devait permettre de financer cette fuite en avant...

La purge nécessaire

C'est la même politique qui est à l’œuvre partout sur la planète. Pas un seul territoire n'échappe aux rapaces, pas une seule goutte de profit, fruit du travail humain.
Le crédit et la dette sont de gigantesques moyens de transférer les richesses produites entre les mains de ceux qui contrôlent la finance.

Aujourd'hui, les organisateurs de ce pillage mondialisé, ici le gouvernement Hollande-Valls, ne peuvent cacher leurs inquiétudes. Qu'un petit pays de 10 millions d'habitants comme la Grèce soit mis en faillite par ses propres créanciers, et c'est tout le château de cartes des crédits, des dettes qui n'ont d'autre garantie que des crédits et des dettes qui menace de s'effondrer.

Oui, tous savent que d'un moment à l'autre l'édifice peut s'effondrer mais comment réduire la dette sans provoquer la crise de confiance, la panique, dans cet univers de spéculations financières qui ne connaît d'autre mode de régulation que le krach. Leur réponse est de donner confiance aux créanciers et aux marchés en faisant payer les classes exploitées.

La seule réponse répondant aux besoins de la société est démocratique  : l'intervention des travailleurs et des classes populaires pour annuler la dette, prendre le contrôle du crédit, de la finance en socialisant les banques en un monopole public bancaire pour mettre l'économie au service de l'ensemble de la population.

Cela, personne ne le fera
à la place des classes exploitées, du peuple,

pas plus en Grèce qu'ici. 

dimanche 19 juillet 2015

FESTIVAL LA BELLE ROUGE 2015

Pour la 3ième année consécutive, le NPA tiendra un stand dans le cadre de ce festival.


PROFITEZ EN POUR VENIR NOUS RENCONTRER


Fin juillet 2006, ce devait être une petite fête ponctuelle,
avec quelques troupes amies et les habitantEs
de ce petit village d’Auvergne...

Et cette année, déjà la 10e édition !



FESTIVAL LA BELLE ROUGE
entièrement conçu et préparé
par la compagnie jolie môme et ses ami(e)s
DU 24 AU 26 JUILLET 2015
à ST AMANT LA ROCHE SAVINE
dans le PUY DE DÔME

Ces trois jours de théâtre, de chanson, de politique,
de musique, de cinéma, de rencontres...

Trois belles journées de partage.

Pour connaître le programme : c'est ICI

Pour réserver le forfait « 3 jours à La Belle Rouge »  : c'est ICI

Comment s’y rendre, où dormir, comment s’organiser… : c'est ICI

Plus d’information au 01 49 98 39 20 ou 06 83 59 80 11,
et sur le site de la compagnie bien entendu : www.cie-joliemome.org

samedi 18 juillet 2015

UNIVERSITE D'ETE : DEMANDEZ LE PROGRAMME !


Du dimanche 23 au mercredi 26 août inclus, la 7e université d’été du NPA aura lieu au Village-club Rives des Corbières, à Port-Leucate au bord de la mer Méditerranée.


Et de quoi y parlerons-nous ?

Pour celles et ceux qui voudront assouvir leur penchant à l’exhaustivité, l’intégralité du programme sous forme de brochure sera disponible sur le site du NPA courant de semaine prochaine. Mais sans attendre, livrons-nous à un rapide survol.
 Toujours des invitéEs...
L'international reste toujours un point fort de nos universités d'été, et celle-ci n'échappera pas à la règle : le chercheur Gilbert Achcar avec qui nous ferons le point sur la situation dans le monde arabe ; Fathi Chamki, député du Front populaire de Tunisie ; un grand forum d'actualité avec des militantEs venus de Grèce (membres de la gauche de Syriza et d'Antarsya) et de l’État espagnol (courant Anticapitalistas, Podemos) sur la lutte contre l'Europe de l'austérité ; Les questions kurdes et basques, l'Ukraine, les USA, l'Amérique latine...
Moment de réflexions et d'échanges, les séances avec le sociologue Laurent Mucchielli, avec qui nous reviendrons sur les questions de délinquance et la critique des politiques sécuritaires menées aussi bien par la gauche que par la droite ; Serge Halimi et Pierre Rimbert du Monde diplomatique sur la question des médias ; Michèle Sibony de l’Union juive française pour la paix, avec qui nous reviendrons sur « l’esprit du 11 janvier » et la nécessaire lutte contre tous les racismes ; Quentin Ravelli sur l'industrie pharmaceutique ; Hubert Krivine et la vérité en sciences...

En soirée, on aura aussi l'embarras du choix : la cinéaste Carmen Castillo nous rappellera qu'On est vivants, autour de son film hommage à Daniel Bensaïd ; Le documentariste très prolifique Pierre Carles nous présentera ses dernières œuvres ; La sociologue Marlène Benquet présentera le documentaire qu'elle a coréalisée, Du fer à la finance, l'empire Wendel. Et plein d'autres choses encore...
 
Et le plein de débats et d'idées !

Cette année, nous lançons une nouvelle invitation aux représentants de la gauche politique (à la gauche du PS) pour un grand débat sur comment s'opposer à la politique du gouvernement PS-Medef et quelle alternative construire.
Signalons que bien évidemment seront aussi aux rendez-vous tout ce qui fait la sève du NPA : les commissions nationales du NPA sur tous les terrains d’intervention et de réflexion. Dans les entreprises, avec notamment des séances consacrées aux bilans et perspectives des mobilisations récentes et à la rentrée sociale (ainsi à l'AP-HP et dans les hôpitaux) ; sur le terrain de l’écologie, avec cette année un cycle consacré au climat ; contre l'Europe forteresse ; pour l’égalité des droits hommes-femmes ou suivant l'orientation sexuelle ; sur les grandes questions économiques, dont la question du coût du capital...
Cette année 2015, 70 ans nous séparent de la fin de la Seconde Guerre mondiale, et un cycle de notre commission nationale formation sera consacré aux grandes questions de cette période. Grandes évolutions du capitalisme, prolétariat d’aujourd’hui, internationalisme : le NPA ouvrira à l’occasion de son Université d’été le débat sur les grandes questions stratégiques.


Bien entendu, on retrouvera aussi tous nos rendez-vous devenus maintenant « traditionnels » : le meeting de rentrée du NPA qui aura lieu le lundi soir, les « travaux pratiques » de 17h, les rencontres avec des auteurs à la librairie La Brèche, etc.
Et si tout cela ne vous suffit pas, plongez dans la brochure programme dès qu'elle sera disponible pour découvrir tout le reste. Ou sinon il vous restera les terrasses du village-club, la plage, la mer ou la piscine ! Pas si mal...
L’accueil se fera dès le samedi 22 août après-midi, et le départ le jeudi 27, le ventre bien plein après le petit-déjeuner... Donc pensez à vous inscrire, c'est le moment !
Commission université d’été


Pour s'inscrire, y compris en ligne : http://www.npa2009.org/agir/universite-dete-2015

Plus d'informations : universite.ete@npa2009.org
 




jeudi 16 juillet 2015

SOLIDARITE AVEC LES MANIFESTANTS GRECS OPPOSES A L'AUSTERITE ET A L'ACCORD DU 13 JUILLET, LIBERTE ET RELAXE IMMEDIATE POUR TOUS LES MANIFESTANTS INTERPELLES

COMMUNIQUE DU NPA
DU 16 JUILLET 2015

Plus de 15 000 personnes ont manifesté hier soir dans les rues d’Athènes contre le vote au parlement d’un troisième mémorandum qui impose de nouvelles mesures austéritaires au peuple et aux travailleurs grecs.

C’était la première journée de grève générale depuis que Tsipras est au gouvernement. ADEDY (principal syndicat de la fonction publique) exige : « l’abolition du mémorandum » et « l’annulation de la dette ».

On pouvait lire sur une banderole déployée devant le parlement : « Non aux privatisations, sauvons les ports, la (compagnie d'électricité nationale) DEI, les hôpitaux ».

La manifestation a été dispersée violemment par la police « anti-émeute » au niveau de la place Syntagma et 50 manifestants ont été interpellés.

Parmi les interpellés placés en garde à vue et qui doivent comparaître entre 11h et 12h (heure grecque) deux syndicalistes ont été mis en garde à vue et l’un d’entre eux a été durement blessé par la police.

Il s’agit de deux de nos camarades de l’OKDE-Spartakos (composante d'Antarsya – coalition de la gauche anticapitaliste), l’un éducateur et syndicaliste, l’autre secrétaire du syndicat des employés de librairie d’Athènes. 

Nous tenons à réaffirmer notre complète solidarité avec les manifestantes et manifestants qui se sont mobilisés hier à Athènes dans la suite du NON au référendum du 5 juillet en Grèce.

Nous exigeons au plus vite auprès des autorités grecques la libération et la relaxe immédiate de nos camarades de l’OKDE-Spartakos et de tous les interpellés.
Nous condamnons fermement l’usage de la violence de la part du gouvernement grec contre la jeunesse et les travailleurs qui s’opposent dans la rue à l’austérité.

Plus que jamais nous sommes du côté du peuple grec
et nous exigeons avec lui :
l'annulation de la dette et des mémorandums ! 


mercredi 15 juillet 2015

NON A L'ACCORD TSIPRAS-UNION EUROPEENNE, SOLIDARITE AVEC LES TRAVAILLEURS ET LE PEUPLE GRECS



Après 17 heures de réunion, un accord a finalement été annoncé par les dirigeants de la zone euro concernant la Grèce. Alexis Tsipras a finalement capitulé face aux exigences brutales de la Troika. 

Contre le pillage et la mise sous tutelle de la Grèce

Des mesures draconiennes devront être votées par le parlement grec d’ici mercredi, comme préalable à un nouveau « sauvetage » de l’économie grecque. Cela inclut la mise en place d’un fond de vente d’actifs publics pour 50 milliards d’euros, sous la tutelle de l’Union Européenne, afin de forcer la Grèce à rembourser la dette au fur et à mesure qu’elle privatise ses actifs.

En plus des réformes plus dures concernant le système de retraites, l’augmentation des impôts, la privatisation de l’électricité (qui avait été refusée par le gouvernement grec jusqu’à maintenant), une nouvelle réforme du droit du travail qui toucherait les conventions collectives et faciliterait les licenciements massifs, ainsi que des mesures dans le secteur financier et fiscal.

Avec la mise en place du fond de 50 milliards d’euros pour piloter d’ultérieures privatisations et organiser la cession massive d’actifs, la Grèce va payer ses dettes, de façon à garantir de nouvelles possibilités d’endettement. Le cycle austérité-endettement n’est donc pas prêt de finir. Il s’agit d’un saut qualitatif dans les privatisations, puisque sous les gouvernements sociaux-démocrates et conservateurs, Athènes n’avait privatisé ces dernières années que pour 5 milliards d’euros.

La seule concession qui a pu être obtenue par Tsipras, c’est le fait que ce fonds de privatisation n’aura pas son siège au Luxembourg, comme voulait au départ l’Eurogroupe, mais en Grèce. Il n’en reste pas moins qu’il sera sous le strict contrôle de la Troïka.

En acceptant un programme austéritaire encore plus dur que celui qui a été rejeté, dimanche 5 juillet, par 61% de l’électorat grec le gouvernement grec enterre lui-même le résultat du référendum, qu'il avait pourtant organisé de sa propre initiative.. La Troïka a voulu ainsi imposer une sorte de « punition » suite à l’appel au référendum et à la victoire du "Non" il y a une semaine.

Contre l'austérité imposée par la Troïka, 
solidarité avec le peuple grec

En Grèce, la mobilisation commence à s’organiser, avec des manifestations contre l’accord et pour le respect du choix démocratique exprimé par le « non » au référendum. La jeunesse de Syriza a d’ailleurs exprimé son opposition à cet accord et appelle à manifester contre ce « coup d’Etat ».

Le NPA dénonce le rôle joué par le gouvernement Hollande dans l'imposition de cet accord sous prétexte de combattre « l’intransigeance allemande ».

Le NPA exige l’annulation immédiate de la dette grecque, illégitime, insoutenable et odieuse, à commencer par la part de cette dette détenue par la France.


Il sera du côté de tou-te-s celles et ceux qui, dans les rues jusqu’aux parlements des différents pays européens, s’opposeront à un tel accord qui ne vise pas autre chose que le pillage de la Grèce et sa mise sous tutelle de la Troïka. Il appelle à rejeter et combattre cet accord et à se mobiliser en solidarité avec les travailleurs et le peuple contre l'austérité.

lundi 6 juillet 2015

LE PEUPLE GREC DIT « NON » MASSIVEMENT A LA TROIKA IMPERIALISTE

COMMUNIQUE DU NPA DU 5 JUILLET 2015


Le NPA salue la volonté du peuple grec d'en finir avec l'austérité permanente, qui ne sert qu'à remplir les coffres forts des banques et de la finance mondiale.

En votant « NON » au référendum le peuple grec a confirmé son vote du 25 janvier 2015. Pour le NPA ce vote met à l'ordre du jour la mise en œuvre d'une politique anticapitaliste par l’annulation de la dette, l’expropriation des banques, la renationalisation des services publics privatisés, l’augmentation des salaires et des pensions de retraite en s'appuyant sur les mobilisations du monde du travail pour imposer la rupture des négociations biaisées avec la Troika et faire cesser la dictature de la BCE.

Depuis cinq mois, la Grèce affronte l'intransigeance absolue des institutions et des gouvernements de l'Union européenne associés au FMI. Durant la bataille électorale, les affameurs réunis ont fait feu de tout bois. Ils ont utilisé une véritable terreur politique pour faire céder le peuple grec, pour qu'il admette qu'il n'avait pas d'autre choix que de s'incliner devant les diktats des financiers.

Les exigences de la Troïka ont été développées par les vieux partis politiques de droite comme de gauche, par les organisations patronales et même par des directions syndicales grecques avec le soutien de la Confédération européenne des syndicats. Certains patrons sont allés jusqu'à menacer de licenciement leurs employés qui auraient voté « non ».

Cette propagande alarmiste s'adressait, au delà de la Grèce, à celles et ceux en Europe qui voudraient secouer la chape de plomb de l'austérité. Les méthodes employées ont largement surpassées celles mises en œuvre il y a dix ans, en France, lors du référendum sur la constitution européenne.

Les gouvernements et les institutions de l'Union européenne ont en horreur la démocratie. Dès le lendemain du 25 janvier, Junker, le président de la Commission européenne, annonçait la couleur : un vote populaire ne peut pas remettre en cause les traités. En France, Hollande et son gouvernement ont relayé l'offensive contre le peuple grec. Les peuples ne supportent plus l'intégrisme néo-libéral et le déni de démocratie. Ils commencent à le faire savoir.

Aujourd'hui, ces questions vitales sont posées pour l'ensemble des peuples de l'Union européenne. Au niveau français, l'heure est à l'action pour exiger l'annulation de toutes les dettes illégitimes à commencer par la partie de la dette grecque détenue par l’état français.

Le "Non" du peuple grec
est un encouragement
à lutter contre toutes les politiques d'austérité
mises en oeuvre par tous les gouvernements,
en commençant par l'austérité
du gouvernement Hollande-Valls.

Le peuple grec ouvre la voie, élargissons la brèche".

jeudi 2 juillet 2015

NON A L'AUSTERITE! NON A LA TROÏKA, AUX ETRANGLEURS DU PEUPLE GREC

Gouvernements et institutions de l'Union européenne
détestent décidément la démocratie !

Depuis le 25 janvier 2015, le rejet par le peuple des politiques d'austérité, la victoire électorale de Syriza en Grèce, la Troïka  UE-BCE –FMI a usé d'une brutalité inouïe pour mettre à genou le gouvernement Tsipras.

Avec l'annonce d'un référendum pour refuser un nouveau « mémorandum » comme ceux qui ont ruiné la Grèce depuis 6 ans, les mêmes se déchaînent, hurlent à la rupture unilatérale des « négociations ».

Un coup d'Etat financier

Pourtant, soumis à un étranglement par le système financier international, le gouvernement grec a effectué des reculs considérables par rapport au programme sur lequel il a été élu, cherchant des compromis bien problématiques.

Mais les représentants de la finance sont restés inflexibles : la dette doit être remboursée, les restes d’acquis sociaux démantelés, les biens publics privatisés ou ruinés. Les banques veulent percevoir leur dîme quoiqu'il en coûte même au prix d'une tragédie sociale et humaine.

Les négociations n'étaient qu'une parodie
pour plier le gouvernement Tsipras
à la volonté des usuriers du peuple grec.

Soumettre les peuples

Qu'importe si en Grèce la catastrophe est déjà là.

Les politiciens les médias, Hollande, Valls et leurs amis stigmatisent ces grecs qui refusent les sacrifices. Ils voudraient les contraindre par un odieux chantage à dire oui à une politique qui a ruiné le pays, semé la misère et le désespoir.

Bien abrités derrière leurs privilèges, ces membres de la « casta » comme disent les militants de Podemos en Espagne, militent pour les sacrifices des autres et d’abord des pauvres. Ils s'enrichissent sur leur dos parce que la dette ne sert qu'à alimenter les profits capitalistes et à verser une rente financière aux riches en pillant les travailleurs et les classes populaires.

Cette politique a ruiné la Grèce, elle menace l'ensemble des pays d'Europe mais aussi le monde. La crise grecque représente un pas de plus vers une nouvelle crise financière.

Contre la dette, la démocratie

Les financiers et les Etats qui les servent redoutent comme la peste toute contagion dans d'autres pays de l'Union européenne, à commencer par l’État espagnol. Ils sont engagés dans une offensive politique pour tenter d'étouffer la révolte, imposer ce mensonge selon lequel il n'y aurait pas d'autre politique possible que la leur.

Il faudrait s'incliner, dire oui,
sinon ce serait la catastrophe.

Avec les grecs, contre la troïka,
contre le gouvernement Hollande-Valls,
nous disons non.

Hollande, Merkel, Junker, Lagarde et consorts défendent becs et ongles les intérêts du capital et veulent faire un exemple pour toutes les résistances qui peuvent gonfler dans le reste de l'Union européenne.

C’est pourquoi
la lutte des travailleurs et du peuple grecs
est la nôtre.

Il y a une autre politique possible, celle que nous pourrons imposer en prenant nos affaires en main pour ne pas laisser les aventuriers de la finance, les spéculateurs décider de notre sort.

Il est possible de les mettre hors d'état de nuire, d'annuler cette dette indigne, injuste et insoutenable, de conquérir le droit de décider et de contrôler la marche de la société, par en bas.

Nous le dirons en nous mobilisant avec le peuple grec pour dire non.