mardi 9 avril 2024

UN TOIT C’EST UN DROIT, POUR TOUTES ET TOUS, TOUT DE SUITE.

Depuis un peu plus d’un mois, le préfet du Puy de Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement d’urgence. Ainsi plusieurs dizaines de familles avec des enfants se retrouvent à la rue.

La préfecture installe un odieux chantage : accepter l’aide au retour vers un pays que toutes et tous ont fui, que la plupart des enfants ne connaissent pas, ou se retrouver immédiatement en famille face aux dangers de la rue.

Lundi 8 avril, avec l’aide du Secours Populaire, de militants de RESF et de citoyens indignés par cette situation une trentaine de tentes ont été installées place du 1er mai à Clermont-Ferrand pour des familles parfois avec de très jeunes enfants.

LA PRÉFECTURE MENT.

Il était question pour la préfecture de cibler les personnes sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). On constate en fait que le préfet vise toutes les personnes quelle que soit leur situation administrative. Plusieurs personnes ayant le statut de réfugié ont été virées de l’hébergement d’urgence. Le père a une OQTF mais pas la mère et tout le monde est à la rue. Une famille titulaire d’un titre de séjour, avec cinq enfants dont un porteur de handicap, s’est retrouvée à la rue. Des gens dont les dossiers sont en cours sont également poussés dehors. Des gens qui avaient un emploi le perdent faute de renouvellement de leur titre de séjour.

Cette situation est une des conséquences logiques de l’adoption de la loi Darmanin, loi xénophobe, saluée par toute l’extrême-droite française, mais pas seulement. Il s’agit bien de montrer à la population que les pouvoirs publics sont durs avec les migrants.

À deux mois des élections européennes des familles déjà fragilisées se retrouvent transformées en matériel électoral pour montrer que le gouvernement, son ministre de l’Intérieur et ses préfets peuvent faire aussi bien que les promesses de l’extrême-droite.

NOUS NE LAISSERONS PAS FAIRE.

Déjà, des organisations démocratiques du Puy de Dôme, des élu.e.s, des citoyens se sont émus de cette situation auprès des services de la préfecture.

Un premier rassemblement a regroupé 250 personnes devant la préfecture. Près de 100 personnes ont assisté à la conférence de presse du secours populaire.

Dans de nombreuses écoles et collèges, la solidarité s’organise pour suppléer aux manquements de l’État et dénoncer la mise à la rue des élèves. Dans un pays où les riches sont toujours plus riches les préfectures veulent faire des économies sur le dos des plus pauvres.

Les services administratifs manquent cruellement de moyens. La dématérialisation à tous les niveaux casse l’accès aux droits pour les personnes migrantes. Non contentes de fabriquer des sans-papiers, les préfectures rivalisent aujourd’hui pour fabriquer des sans-logis.

La France connaît actuellement une crise de l’accueil, une crise de l’hébergement d’urgence parce que les préfectures refusent, sur ordre du ministre de l’Intérieur, toute régularisation pour des personnes qui ont tout laissé derrière elles pour tenter de reconstruire parmi nous un avenir pour elles-mêmes et leurs enfants.

Ces personnes ne sont pas dangereuses !

Elles sont en danger !

Un toit c’est un droit !

RASSEMBLEMENT

JEUDI 11 AVRIL 2024

À 17H30 Place de Jaude

à Clermont-Ferrand

Une pétition à signer et à relayer pour peser sur la préfecture : https://chng.it/czPZmWZ4NZ




jeudi 4 avril 2024

CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT ET PERMANENT ! NOUS EXIGEONS DES ACTES ! SANCTIONS CONTRE ISRAËL! GAZA STOP AU GÉNOCIDE !

 

Le 30 mars est une journée particulière en Palestine, et pour toutes et tous les Palestiniens, qu’ils vivent en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, dans les camps de réfugiés des pays arabes, ou dans la diaspora dans le monde entier. C’est « la Journée de la Terre » commémorée depuis le 30 mars 1976, quand la police israélienne a tiré sur des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres. Bilan : six morts, des dizaines de blessés et des centaines de détenus.

Le 30 mars est devenu pour tous les Palestiniens le symbole de leur attachement à leur terre, de leur résistance et de leur lutte contre l’occupation et la colonisation.

Cette année, le 48ème anniversaire prend un caractère particulier avec le génocide en cours dans la Bande de Gaza qui dure depuis près de six mois sans discontinuer.

En toute impunité, le gouvernement suprémaciste d’extrême-droite israélien refuse d’appliquer l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour l’arrêt des actes génocidaires. Au contraire, il intensifie sa guerre atroce contre la population de Gaza. Il tue, mutile des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, de bébés. Il détruit tout. Rien n’est épargné ! Aux bombardements intensifs et déplacements forcés, il a ajouté l’organisation délibérée de la famine.

Gaza sous blocus était une prison à ciel ouvert,

c’est devenu un cimetière à ciel ouvert !

IL FAUT ARRÊTER LES MASSACRES

ET ACHEMINER L’AIDE HUMANITAIRE

SANS RESTRICTION NI CONTRÔLE.

En Cisjordanie, la population subit un nettoyage ethnique avec les attaques répétées des colons israéliens protégés par l’armée. Des centaines de morts, des habitations détruites, des confiscations de terres et des emprisonnements par milliers rendent toute vie normale impossible et encouragent ainsi le déplacement ou l’exil. Au vol des terres s’ajoute celui de 80% des réserves d’eau au profit des colonies illégales. Le nombre de colonies a considérablement augmenté, le nombre de leurs habitants est passé de 250 000 en 1993 à plus de 700 000 en 2023.

À Gaza comme en Cisjordanie, l’objectif est d’éliminer la présence palestinienne pour la remplacer par des colonies juives. Par leur inaction, voire par leur soutien direct, les pays occidentaux alliés d’Israël, dont la France, sont complices de ce génocide.

Assez de paroles et de discours,

nous exigeons des actes :

* un cessez-le-feu immédiat, total et permanent dans la Bande de Gaza

* l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le financement de l’UNRWA

* le retrait immédiat des troupes israéliennes de Gaza et de Cisjordanie

* le financement par Israël de la reconstruction de Gaza

* la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens soumis à des traitements inhumains

* des sanctions contre Israël tant qu’il ne respecte pas le droit international

* l’arrêt des livraisons d’armes par la France à Israël et de toute coopération militaire

* la France doit agir pour la suspension par l’U.E. de l’accord d’association

Le peuple palestinien a le droit de vivre sur sa terre.

Nous soutenons son droit à l’autodétermination,

sa lutte contre l’occupation et la colonisation

jusqu’à l’instauration d’une paix juste et durable.

MANIFESTATION

SAMEDI 6 AVRIL

à 15H PLACE DE Jaude

à Clermont-Ferrand

à l’appel du Collectif 63 pour une Paix juste et durable (33 Organisations) : AFPS 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Asso Educ Interculturelle (AEDI), Attac 63, Cimade 63, CGT-UD 63, Collectif Blouses Blanches pour Gaza 63, Collectif Nous aussi-63, Confédération Paysanne 63, DAL 63, EELV 63, FPRA, FSU 63, Génération.s 63, Jeunes communistes 63, Jeunes écologistes 63, Jeunes Génération.s 63, LFI 63, Libre Pensée 63, LDH 63, MRAP 63, NPA 63, Nouvelle Donne 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Syndicat Avocats France 63, Solidaires 63, Union Etudiante Auvergne, Urgence Gaza 63, USL 63, 4ACG Auvergne.



mardi 2 avril 2024

LA HONTE ! DES DIZAINES DE FAMILLES À LA RUE .


Depuis un peu plus d’un mois, le préfet du Puy de Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement d’urgence. Les personnes déboutées du droit d’asile ou sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) sont brutalement exclues du dispositif.

La préfecture installe un odieux chantage : accepter l’aide au retour vers un pays que toutes et tous ont fui, que la plupart des enfants ne connaissent pas, ou se retrouver immédiatement en famille face aux dangers de la rue.

De la même manière, des mineurs étrangers non accompagnés évitent la rue depuis deux mois grâce à la seule solidarité militante.

Déjà, des organisations démocratiques du Puy de Dôme, des élu.e.s, des citoyens se sont émus de cette situation auprès des services de la préfecture. Dans de nombreuses écoles et collèges, la solidarité s’organise pour suppléer aux manquements de l’État.

Cette situation est une des conséquences logiques de l’adoption de la loi Darmanin, loi xénophobe, saluée par toute l’extrême-droite française.

La France connaît actuellement une crise de l’accueil, une crise de l’hébergement d’urgence parce que les préfectures refusent, sur ordre du ministre de l’Intérieur, toute régularisation pour des personnes qui ont tout laissé derrière elles pour tenter de reconstruire parmi nous un avenir pour elles-mêmes et leurs enfants.

Nous appelons tous les personnels des écoles, des collèges, des lycées, les parents d’élèves, les étudiant.e.s, les salarié.e.s, les privé.e.s d’emploi, les retraité.e.s et plus largement toutes et tous les citoyens à se rassembler pour exiger l’arrêt de ces expulsions.

Nous allons montrer que la population n’accepte pas cette politique qui tourne le dos aux principes d’humanisme les plus élémentaires.

Ces gens ne sont pas dangereux !

Ils sont en danger !

Un toit c’est un droit !

Rassemblement

devant la préfecture

de Clermont-Ferrand

(casseroles, banderoles, musique, slogans…)

Mercredi 3 avril 17H30


Premiers signataires : Resf 63, LDH, Cimade, SOLIDAIRES, FSU, Libre Pensée 63, Amis de l’Humanité 63, AFPS 63, Urgence Gaza, Chom’actif, Collectif Nous Aussi, Génération.s 63, France Insoumise, CGT 63, jeunes génération.s, Amis du Temps des Cerises, NPA 63, Jeunes Communistes 63, Droit Au Logement, Jeunes Socialistes 63, Collectif citoyen 63, ATTAC 63, Union étudiante d’Auvergne, Parti Socialiste 63, Unsa-Education

vendredi 22 mars 2024

SANCTIONS CONTRE ISRAËL, STOP AU GÉNOCIDE À GAZA, CESSE-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT !


 

NOUS, NOUS MOBILISERONS

LE SAMEDI 23 MARS

à 14 H Place de Jaude

à Clermont


NOUS EXIGEONS :

*De la France et de l'Union européenne de s'associer à la démarche de l'Afrique du Sud et de contraindre Israël à respecter l'ordonnance de la CIJ.

*L'arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

*L’entrée sans restriction de l'aide humanitaire, le rétablissement des financements de l'UNRWA et la levée du blocus de Gaza.

*La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et dans le cadre d’un cessez-le-feu la libération des otages civils israéliens et binationaux.

*La fin des mesures discriminatoires d’APARTHEID contre les Palestiniens

*La France et l'Union européenne doivent arrêter toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposer des sanctions politiques, économiques et commerciales, notamment la suspension de l'accord d'association UE-Israël et l'arrêt des livraisons d'armes.

Le peuple palestinien

a le droit de vivre

en paix sur sa terre !

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l'autodétermination et de son droit au retour.

Levée durable du blocus de Gaza !

Protection du peuple palestinien

à Gaza et en Cisjordanie !

Arrêt de toute coopération

militaire et sécuritaire avec Israël !

Assez de déclarations !

Nous exigeons des actes significatifs !

Nous dénonçons la décision arbitraire et liberticide prise par la préfecture du 63, interdisant sous peine d’amendes le plantage d’un drapeau palestinien au sommet du Puy de Dôme, en écho local de l’action « cent sommets pour Gaza »

Appel unitaire






lundi 18 mars 2024

LE 19 MARS EN GRÈVE ET DANS LA RUE POUR DIRE STOP À LA CASSE DES SERVICES PUBLICS ET RÉCLAMER LES MOYENS SUFFISANTS POUR FONCTIONNER


 

Mardi 19 mars, les travailleurs/ses de la fonction publique sont appelé.e.s à la grève par un large arc intersyndical. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.

Coupes sombres et cure austéritaire

Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB. Une façon de justifier de nouvelles « économies » présentées comme nécessaires : 10 milliards, dont la moitié proviendrait d’annulations de crédits dans les budgets des ministères. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Le Maire…

Personne n’est dupe des conséquences qu’auront ces coupes supplémentaires sur le fonctionnement et le développement des services publics, l’accueil des usagers/ères, les conditions de travail et de rémunération des salarié.e.s de la fonction publique. D’autant plus qu’il y a quelques jours, le ministre des Comptes publics, Cazenave, a annoncé aux parlementaires « porter notre effort de 12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 »...

Condamné à l’austérité à perpétuité ?

À peu près au moment où Le Maire annonçait sa potion amère étaient publiés des chiffres étourdissants sortis des livres de comptes des entreprises du CAC40 : 25 de ces entreprises ont annoncé 123,9 milliards de bénéfices réalisés l’année passée.

De l’argent il y en a,

reste à aller le prendre

afin de le mettre au service de la collectivité !


En lutte pour nos salaires

et la défense des services publics

Tout augmente… sauf les revenus ! Même si elle a un peu diminué, l’inflation continue et les prix augmentent, de près de 3 % sur une année selon l’Insee : l’énergie, l’alimentation, les services... Dans le même temps, les salaires et autres revenus ont durablement décroché. En particulier, le nombre de travailleurs au SMIC a augmenté de plus d’un million sur deux ans !

Face à la hausse des prix, la mobilisation est nécessaire pour gagner des mesures immédiates et urgentes : l’augmentation des salaires de 400 euros net ; un revenu minimum à 1800 euros net ; la suppression de la TVA (l’impôt le plus injuste) ; l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix.

Dans les services publics, à la question de la rémunération des salarié.e.s qui les font tourner s’ajoutent celles de la précarité de plus en plus importante des personnels et d’une privatisation plus ou moins rampante qui met au cœur la question de la rentabilité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit, contrairement à ce qu’essaient par exemple d’instituer les gouvernements successifs pour la santé.

Riposter ensemble

Après la journée de grève réussie du 1er février, une mobilisation d’ensemble du monde du travail reste à construire. Il y a un an, nous n’avons pas réussi à faire battre en retraite le gouvernement et sa contre-réforme des retraites, mais la combativité et la radicalité sont toujours là. Ainsi, dans le 93, un grand mouvement de grève reconductible se développe dans l’éducation depuis deux semaines pour obtenir un plan d’urgence : 358 millions d’euros chiffrés par les personnels eux-mêmes pour donner au service public d’éducation les moyens de fonctionner correctement. Ces travailleurs montrent la voie. À Clermont-Ferrand, les agents du CCAS était mobilisé ce lundi 18 mars pour défendre le service public du 4ième âge (EHPAD, aide à domicile), pour améliorer leurs conditions de travail, maintenir et améliorer le service rendu aux usager/ères.

Le mardi 19 mars ne doit pas rester sans lendemain : il doit être une étape, et pour cela, la grève doit être la plus importante possible, les manifestations les plus massives, et les assemblées générales les plus fréquentées.

À Clermont-Ferrand , une AG de l’ensemble du personnel de la fonction publique aura lieu à 13H30 à la maison du peuple

La manifestation partira à 10H devant Clermont métropole (avenue de l’union soviétique) pour aller en direction de la préfecture.

À Aurillac, à 10H devant le tribunal

Au Puy en Velay 10H30 Place de la Cadelade

À Moulins, à 14H30 préfecture

Dans le contexte d’un capitalisme de crises, la voracité du système et de ceux qui le dirigent est sans limite.

Notre camp social peut les arrêter !

Nous devons nous organiser, c’est une nécessité.

samedi 9 mars 2024

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COLLECTIF 63 POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE  : DÉNONCIATION DE L’INTERDICTION DE L’ACTION DE PLANTAGE D’UN DRAPEAU PALESTINIEN AU SOMMET DU PUY DE DÔME

 

Le collectif 63 pour une paix juste et durable (*) dénonce la décision arbitraire et liberticide prise par la préfecture interdisant sous peine d’amendes le plantage d’un drapeau palestinien au sommet du Puy de Dôme, en écho local de l’action « cent sommets pour Gaza ».

Une nouvelle fois le représentant de l’état sur le Puy de dôme criminalise les manifestations de soutien au peuple palestinien et les demandes de cessez le feu à Gaza, n’hésitant pas à utiliser les

calomnies les plus indignes en qualifiant d’antisémite toute demande légitime de cessez le feu et d’arrêt de l’offensive militaire du gouvernement israélien. Depuis quelques mois, ce ne sont pas moins de douze manifestations qui se sont déroulées à Clermont dans la plus grande dignité, affirmant que ce combat pour la paix ne saurait s’accommoder de déclarations et propos antisémites. Ce n’est pas le peuple israélien que nous condamnons, un des arguments du préfet, mais le gouvernement et l’armée de Netanyahou qui persistent à poursuivre son offensive

génocidaire.

Monsieur le préfet serait il sourd à toutes les déclarations indignées de nombreux pays et de personnalités de plus en nombreuses, et de la Cour Internationale de Justice, qui demandent l’arrêt immédiat de ce génocide ?

Quoiqu’il en soit le collectif 63 pour une paix juste et durable ne laissera pas sans réagir cette nouvelle atteinte inacceptable au droit d’expression et de manifestation. Nous nous réservons la possibilité de saisir les juridictions compétentes pour que soit condamné cet arrêté préfectoral inique.

(*) Collectif 63 pour une Paix juste et durable : AFPS 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Asso Educ Interculturelle (AEDI), Attac 63, Cimade 63, CGT-UD 63, Collectif Blouses Blanches pour Gaza 63, Collectif Nous aussi-63, Confédération Paysanne 63, DAL 63, EELV 63, FPRA, FSU 63, Génération.s 63, Jeunes communistes 63, Jeunes écologistes 63, Jeunes Génération.s 63, LFI 63, Libre Pensée 63, LDH 63, MRAP 63, NPA 63, Nouvelle Donne 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Syndicat Avocats France 63, Solidaires 63, Union Etudiante Auvergne, Urgence Gaza 63, Voix lycéenne 63, 4ACG Auvergne.


vendredi 8 mars 2024

GAZA - STOP GÉNOCIDE ! CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT ! ASSEZ DE DÉCLARATIONS ! SANCTIONS CONTRE ISRAËL !


 Manifestation

Clermont-Ferrand

samedi 9 mars

à 15h, place de Jaude

Saisie par l'Afrique du Sud, la Cour Internationale de Justice(CIJ) a reconnu le 26 janvier un risque de génocide à Gaza et ordonné à Israël d'empêcher tout acte ou discours génocidaire.
Le gouvernement israélien d'extrême-droite s'est moqué de cette ordonnance et a intensifié sa guerre atroce et criminelle contre la population palestinienne de Gaza.

Près de 30 000 morts, dont 70% de femmes et d'enfants, plus de 70 000 blessés, une population en danger de mort du fait de la famine et de la destruction du système de santé.

Des milliers de civils victimes d'arrestations arbitraires, de traitements inhumains et de disparitions forcées. Le pouvoir colonial israélien affame la population.

Il faut arrêter ces massacres.

Ce qui se passe à Gaza est une guerre contre toute l'humanité. Cette guerre vise à vider Gaza de sa population palestinienne pour la remplacer par des colonies israéliennes.

En Cisjordanie, sous état de siège, la population palestinienne subit les attaques conjointes de l'armée et des colons.Il s'agit d'un véritable nettoyage ethnique pour développer l'occupation et la colonisation du territoire palestinien.
Les pays occidentaux s'alarment d'une « catastrophe humanitaire » mais se contentent de déclarations sans prendre aucune sanction contre Israël. Ils sont en train de devenir complices de la boucherie en cours.


Assez de déclarations !

Nous exigeons des actes significatifs !

Nous exigeons de la France et de l'Union européenne de s'associer à la démarche de l'Afrique du Sud et de contraindre Israël à respecter l'ordonnance de la CIJ.

Nous exigeons l'arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

Nous exigeons l'entrée sans restriction de l'aide humanitaire, le rétablissement des financements de l'UNWRA et la levée du blocus de Gaza.

Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et dans le cadre d’un cessez-le-feu la libération des otages civils israéliens et binationaux.
La France et l'Union européenne doivent arrêter toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposer des sanctions politiques, économiques et commerciales, notamment la suspension de l'accord d'association UE-Israël et l'arrêt des livraisons d'armes.
Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre !
Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l'autodétermination et de son droit au retour.

Levée durable du blocus de Gaza !
Protection du peuple palestinien
 
à Gaza et en Cisjordanie !

Arrêt de toute coopération

militaire et sécuritaire avec Israël !

Collectif 63 pour une Paix juste et durable (33) : AFPS 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Asso Educ Interculturelle (AEDI), Attac 63, Cimade 63, CGT-UD 63, Collectif Blouses Blanches pour Gaza 63, Collectif Nous aussi-63, Confédération Paysanne 63, DAL 63, EELV 63, FPRA, FSU 63, Génération.s 63, Jeunes communistes 63, Jeunes écologistes 63, Jeunes Génération.s 63, LFI 63, Libre Pensée 63, LDH 63, MRAP 63, NPA 63, Nouvelle Donne 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Syndicat Avocats France 63, Solidaires 63, Union Etudiante Auvergne, Urgence Gaza 63, Voix lycéenne 63, 4ACG Auvergne.